L'essentiel à retenir
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Le ministère de la Santé du Hamas dans la bande de Gaza a indiqué qu'une frappe aérienne israélienne avait tué deux journalistes palestiniens : Moustafa Thuraya, un vidéaste pigiste collaborant avec l'AFP, et Hamza Waël Dahdouh, journaliste de la chaîne Al-Jazira.
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Le cheffe de la diplomatie américaine a prévenu, depuis le Qatar – après sa visite en Jordanie – que le conflit entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza pourrait se "métastaser" dans la région. Il a estimé qu'il est "impératif" qu'Israël en fasse plus pour protéger les civils palestiniens à Gaza.
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Des frappes israéliennes, notamment sur Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza, et sur Khan Younès, principale ville du sud du territoire et nouvel épicentre des combats, ont également tué dans la nuit au moins 64 personnes, selon le ministre de la Santé du Hamas.
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Neuf Palestiniens ont été tués dimanche par une frappe aérienne israélienne à Jénine, en Cisjordanie occupée, selon le ministère palestinien de la Santé, tandis qu'Israël a annoncé de son côté la mort d'un membre de sa police des frontières et d'un civil.
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L'offensive israélienne a fait 22 835 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon le dernier bilan du Hamas.
L'essentiel de la veille
- Le Hezbollah libanais a affirmé avoir tiré samedi des dizaines de roquettes vers une "base" militaire dans le nord d'Israël, présentant cette attaque comme sa première riposte à l'élimination du numéro deux du Hamas dans son fief près de Beyrouth.
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L'armée israélienne a annoncé dans la soirée avoir "achevé le démantèlement de la structure militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza" et se concentrer désormais sur le démantèlement du mouvement islamiste palestinien "dans le centre et le sud de ce territoire".
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP