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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky repousse l'idée même de négociations avec Moscou
Interrogé par NBC dimanche, le président Volodymyr Zelensky a assuré qu'il n'était pour l'instant "pas prêt" à engager des négociations avec Moscou. Il estime que l'armée russe doit quitter l'Ukraine, "et ensuite seulement le monde pourra mettre en route la diplomatie".

La perspective de pourparlers entre Kiev et Moscou semble encore lointaine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré, dimanche 5 novembre, qu'il n'était "pas prêt" à des discussions avec la Russie, à moins que Moscou ne retire ses troupes d'Ukraine.

"[Les États-Unis] savent que je ne suis pas prêt à parler avec les terroristes, car leur parole ne vaut rien", a affirmé Volodymyr Zelensky sur NBC, une chaîne de télévision américaine.

Le président ukrainien commentait des informations selon lesquelles des responsables américains et européens auraient discuté avec son gouvernement de négociations pour mettre un terme à la guerre avec la Russie.

Il s'exprimait également après qu'un commandant ukrainien de haut rang a affirmé cette semaine que les deux armées se trouvaient prises au piège d'une guerre d'usure et de positions.

"Pour l'instant, je n'ai aucune relation avec les Russes, et ils connaissent ma position", a-t-il dit, en ajoutant qu'"ils doivent quitter notre territoire, et ensuite seulement le monde pourra mettre en route la diplomatie".

Bloqué par le manque de "défense aérienne"

Le conflit est dans une "situation difficile" mais pas dans une impasse, selon lui.

"Sur la ligne de front, ce n'est pas un secret, nous n'avons pas de défense aérienne", a-t-il rappelé. "C'est pourquoi la Russie contrôle le ciel. S'ils contrôlent tout le ciel, nous ne pouvons pas avancer rapidement – jusqu'à ce que nous ayons une défense aérienne".

La ligne de front, longue de plus de 1 000 km, n'a guère bougé depuis près d'un an, malgré la contre-offensive que l'Ukraine mène depuis juin pour tenter de libérer les territoires occupés de l'Est et du Sud.

Avec AFP