L'essentiel à retenir
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Au lendemain de la mort du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, ainsi que plusieurs autres cadres du mouvement islamiste palestinien, tués mardi soir dans une frappe de drone attribuée à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth, l'armée israélienne se préparait mercredi à "tout scénario".
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Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a dénoncé mercredi soir dans un discours "l'attaque israélienne" à Beyrouth, et prévenu que le Hezbollah "combattra sans retenue" si Israël déclarait la guerre au Liban.
L'essentiel de la veille
- Le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, ainsi que plusieurs autres cadres du mouvement islamiste palestinien ont été tués mardi soir dans une frappe de drone israélienne en périphérie de Beyrouth. Réagissant à cette attaque, le Hamas a assuré qu'il "ne sera(it) jamais vaincu". Le Hezbollah a promis de son côté que cet "assassinat" ne resterait pas "impuni". L'armée israélienne dit être prête à "tout scénario" après cette attaque.
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Le gouvernement israélien a annoncé qu'il allait contester devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye les accusations de génocide portées par l'Afrique du Sud dans le cadre de la guerre contre le Hamas à Gaza.
- Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé que ses locaux à Khan Younès avaient été visés par des frappes israéliennes. Selon le ministère de la Santé du Hamas, elles ont fait quatre morts, dont un nourrisson, et plusieurs blessés.
- Des soldats israéliens ont tué cinq militants palestiniens lors d'échanges de tirs en Cisjordanie, a déclaré l'armée israélienne. Les forces de sécurité israéliennes ont multiplié les raids en Cisjordanie depuis l'attaque menée le 7 octobre par le Hamas dans le sud d'Israël.
- Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22 185 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP