Les électeurs turcs sont appelés à voter dimanche pour un double scrutin : présidentiel et législatif. L'opposition, rassemblée derrière Kemal Kiliçdaroglu, espère triompher du président turc Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis vingt ans.
L’avenir de la Turquie se joue dimanche 14 mai, avec des élections législatives et présidentielle tenues dans un pays frappé le 6 février par des séismes dévastateurs. Recep Tayyip Erdogan, vieillissant, et son Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) pourraient perdre le pouvoir pour la première fois en 20 ans face à une coalition d’opposition représentée par Kemal Kiliçdaroglu.
Ce dernier, surnommé le "Gandhi turc", est pour l’instant donné en tête des sondages au premier tour grâce à des promesses de démocratisation.
À la suite du coup d’État manqué de 2016, le président Erdogan a entraîné la Turquie vers l’autocratie et l’isolement diplomatique. Les Turcs vont faire un choix qui aura un impact considérable, y compris à l’international.
Ce contexte électoral a inspiré le dessinateur turc Ahmed Rahma. Né en 1986, il a travaillé pendant huit ans pour la chaîne d’information Al-Jazira et pour le journal Alaraby Aljadeed. Il collabore actuellement avec Al-Sharq et Al-Quds Al-Arabi.
Cartooning for Peace est un réseau international de dessinateurs engagés à promouvoir, par l’universalité du dessin de presse, la liberté d’expression, les droits de l’Homme et le respect mutuel entre des populations de différentes cultures ou croyances.