Evguéni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, menace de retirer ses combattants de la ville de Bakhmout en raison d'un manque de munitions, qu'il impute à l'armée sur fond de rivalité. Voici le fil du vendredi 5 mai.
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17 h 50 : en Russie, une metteuse en scène réputée incarcérée pour "apologie" du terrorisme
Un tribunal russe a placé en détention provisoire Evguénia Berkovitch, une metteuse en scène primée accusée d'apologie du terrorisme pour l'une de ses pièces, en pleine répression des voix dissidentes en Russie depuis l'offensive militaire en Ukraine.
L'artiste de 38 ans, qui risque jusqu'à sept ans de prison, est placée en détention jusqu'au 4 juillet, a indiqué le tribunal Zamoskvoretski de Moscou, cité par les agences de presse russes.
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15 h 19 : Moscou annonce l'évacuation "partielle" de localités occupées
La Russie annonce une évacuation partielle de 18 localités sous occupation russe dans la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.
"Ces derniers jours, l'ennemi a accentué les bombardements sur les localités situées à proximité directe de la ligne de contact", a indiqué sur Telegram Evguéni Balitski, le responsable régional installé par Moscou.
"Pour cette raison, il a été décidé d'éloigner en premier lieu les enfants avec leurs parents, les personnes âgées et handicapées, les patients des hôpitaux, des tirs de l'ennemi et de les déplacer à l'intérieur de la région", a-t-il poursuivi, assurant que les évacuations seraient "temporaires".
Parmi les 18 localités concernées se trouve notamment Energodar, la ville où se trouve la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par l'armée russe depuis mars 2022 et visée à plusieurs reprises par des tirs, faisant craindre une catastrophe.
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10 h 39 : le groupe Wagner menace de se retirer de Bakhmout le 10 mai, faute de munitions
Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner menace de retirer, à partir du 10 mai, ses combattants de la ville de Bakhmout, épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, à cause d'un manque de munitions qu'il impute à l'armée sur fond de rivalité.
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"Nous allions prendre la ville de Bakhmout avant le 9 mai. Lorsqu'ils ont vu cela, les bureaucrates militaires ont stoppé les livraisons [de munitions] (...). Par conséquent, à partir du 10 mai 2023, nous nous retirerons de Bakhmout", a déclaré Evguéni Prigojine dans une vidéo publiée par son service de presse.
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10 h 23 : l'attaque présumée de drones impossible sans que Washington soit au courant, affirme Sergueï Lavrov
L'attaque présumée de drones ukrainiens contre le Kremlin cette semaine n'aurait pu avoir lieu sans que les États-Unis soient au courant, affirme le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, alors que Washington et Kiev ont nié toute implication.
"Il s'agit d'un acte hostile. Il est clair que les terroristes de Kiev n'auraient pu le commettre sans que leurs patrons soient au courant", a lancé Sergueï Lavrov lors d'un déplacement en Inde, affirmant que Moscou allait prendre des "actions concrètes" pour riposter à cette attaque présumée.
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10 h 14 : incendie dans une raffinerie russe touchée par un drone
Un incendie s'est déclaré sur le site de la raffinerie d'Ilsky dans le sud de la Russie à la suite d'une attaque au drone, la deuxième en deux jours, a rapporté l'agence Tass, citant les services de secours. L'incident n'a pas fait de victimes, selon l'agence RIA Novosti.
La raffinerie d'Ilsky est située près du port de Novorossiisk sur la mer Noire, non loin de la péninsule de Crimée.
Moscou accuse régulièrement l'Ukraine de mener des actions de sabotage à l'aide de drones en Crimée, région ukrainienne annexée par la Russie en 2014. Kiev ne revendique généralement pas ces opérations.
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L'essentiel de la journée du 4 mai
En visite à La Haye, aux Pays-Bas, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est rendu à la Cour pénale internationale. Lors d'un discours, il a réclamé la création d'un tribunal spécial pour le crime d'agression.
De son côté, la Maison Blanche a accusé le Kremlin de "mentir" en accusant Washington d'avoir commandité une attaque présumée de drones ukrainiens sur le Kremlin.
Avec AFP et Reuters