Une personne a été tuée et plusieurs autres blessées vendredi soir dans le centre de Tel-Aviv, dans ce que le ministère israélien des Affaires étrangères a qualifié d'"attaque terroriste", perpétrée à la voiture bélier.
Un homme d'une trentaine d'années a été tué et cinq autres personnes ont été blessées dans la soirée du vendredi 7 avril, lors d'un attentat dans le centre de Tel-Aviv, en Israël, selon le bilan des secours israéliens. Jointe par l'AFP, la police a parlé d'un "attentat terroriste contre des civils, un attentat à la voiture bélier".
Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a indiqué avoir constaté le décès d'un homme d'environ 30 ans et évacué cinq blessés vers des hôpitaux de la région de Tel-Aviv après cette attaque survenue sur la rue Kaufmann, la grande artère qui longe la plage. Trois des blessés le sont modérément, dont une adolescente de 17 ans, et deux légèrement, selon cette source.
"Toutes les victimes sont des touristes", a indiqué le MDA dans un communiqué, sans plus de détails. L'attentat est survenu un soir de shabbat et pendant la semaine de la Pâque juive, sur fond d'une recrudescence des violences ces derniers jours au Proche-Orient.
"Mobiliser toutes unités de réserve"
Israël a annoncé vendredi soir la mobilisation d'unités de policiers de réserve et de soldats supplémentaires. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu "a donné l'ordre à la police israélienne de mobiliser toutes les unités de réserve de la police aux frontières, et à [l'armée] de mobiliser des forces supplémentaires pour faire face aux attentats terroristes", indique un communiqué de son bureau.
Plus tôt vendredi, deux sœurs israélo-britanniques de 16 et 20 ans, originaires de la colonie israélienne d'Efrat, ont été tuées et leur mère grièvement blessée dans une attaque palestinienne en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Les deux attaques de vendredi surviennent après des frappes israéliennes à Gaza et au Liban contre des positions du mouvement islamiste palestinien Hamas, en riposte aux tirs de dizaines de roquettes contre son territoire.

Cette poussée de fièvre fait suite à l'irruption brutale des forces israéliennes et aux violences, mercredi, dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, troisième lieu saint de l'islam. Les condamnations internationales se sont multipliées et le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a dénoncé un "crime sans précédent" d'Israël, en plein ramadan.
Avec AFP