logo

L'AIEA déplore une "hausse de l'activité militaire" près de la centrale de Zaporijjia

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a pu visiter mercredi la centrale de Zaporijjia. Sur place, il a regretté une "hausse de l'activité militaire" près du site nucléaire occupé par les forces russes. De son côté, le président Vladimir Poutine a reconnu que les sanctions imposées à son pays pourraient avoir des conséquences "négatives" sur l'économie russe. Voici le fil du 29 mars 2023.

Cette page n'est plus actualisée. Cliquez ici pour retrouver notre couverture de la guerre en Ukraine.

  • 1 h 25 : l'état-major américain évoque un "carnage" pour les Russes à Bakhmout

Le général Mark Milley de l'état-major interarmées américain a déclaré à Washington que la Russie n'avait effectué "aucun progrès" autour de Bakhmout au cours des trois dernières semaines. "C'est un carnage pour les Russes", a-t-il ajouté.

  • 20 h 55 : le Royaume-Uni et l'Allemagne sont "aux côtés de l'Ukraine" face à la Russie, dit Charles III

Le roi Charles III a affirmé mercredi soir à Berlin que le Royaume-Uni et l'Allemagne se tenaient "aux côtés" de l'Ukraine pour défendre "la liberté" face à l'agression de la Russie contre ce pays.

"Nous nous tenons côte à côté pour protéger et faire progresser nos valeurs démocratiques partagées", a-t-il dit lors d'un discours au premier jour d'une visite 'Etat en Allemagne, en soulignant que ce combat était illustré "par le fait que nous sommes ensemble aux côtés de l'Ukraine pour la défense de la liberté et de la souveraineté face à une agression non provoquée".

  • 18 h 51 : des véhicules militaires russes légers aperçus sur le site de la centrale de Zaporijjia

Des journalistes de l'AFP ont pu se rendre sur le site de la centrale nucléaire à l'occasion de la venue du directeur de l'AIEA sur place, dans le cadre d'une visite de presse strictement encadrée par l'armée russe. Ils ont vu au moins cinq véhicules militaires légers sur le site, dont un placé sous des tuyaux en hauteur pour éviter d'être repéré du ciel, sans pouvoir établir si d'autres engins avaient été déployés sur place puis retirés avant cette visite de presse.

"Les unités de la Garde nationale remplissent l'objectif d'assurer la sécurité de la centrale", a indiqué devant les caméras un soldat russe cagoulé, précisant que leur tâche principale était "d'empêcher une prise par les armes" du site ou les opérations de "saboteurs" ukrainiens. Un autre soldat, posant près d'un véhicule blindé équipé d'un engin de détection des radiations, a affirmé être prêt, en cas d'attaque, à "évacuer les employés".

  • 17 h 03 : l'Allemagne engage une hausse significative de son aide à l'Ukraine

La commission budgétaire du Bundestag a donné son feu vert à de nouvelles aides militaires en faveur de l'Ukraine, à hauteur de 8 milliards d'euros pour les années à venir.

Les fonds débloqués d'ici 2032 atteignent désormais 12 milliards d'euros au total, à la fois en aides directes à Kiev et en faveur de l'armée allemande, victime de sous-investissements avant l'offensive russe et délestée d'une partie de ses stocks au profit de l'Ukraine.

Ces nouvelles aides vont notamment permettre de poursuivre dans les années à venir la livraison à Kiev de véhicules blindés, chars, munitions ou encore véhicules à neige, a détaillé le ministre de la Défense Boris Pistorius dans une déclaration transmise par ses services.

  • 15 h 51 : le Kremlin dit vouloir "défendre les intérêts" des athlètes russes "de toutes les manières possibles"

Le Kremlin a dit vouloir "défendre les intérêts" des athlètes russes "de toutes les manières possibles", au lendemain de la recommandation du CIO de les réintégrer aux compétitions internationales sous bannière neutre, à titre individuel et à condition qu'ils n'aient pas soutenu le conflit en Ukraine.

  • 15 h 50 : l'Ukraine condamne les recommandations du CIO sur les athlètes russes et biélorusses

Le ministre des Sport ukrainien a condamné ce qu'il considère comme un changement partial de position du CIO, qui a recommandé mardi le retour des athlètes russes et biélorusses dans les compétitions "à titre individuel".

  • 15 h 24 : l'Espagne enverra les six chars Leopard promis à l'Ukraine en avril

L'Espagne va envoyer les six chars Leopard 2A4 de fabrication allemande promis à l'Ukraine en avril, après la semaine de Pâques, a déclaré mercredi la ministre de la Défense, Margarita Robles. Les chars, qui n'ont pas été utilisés depuis les années 1990, ont été réparés et l'Espagne teste leur état de préparation au combat avant de les envoyer, a indiqué la ministre devant les députés.

  • 15 h 03 : le chef de l'AIEA regrette une "hausse de l'activité militaire" près de la centrale de Zaporijjia

"Je pense que la situation en général ne s'améliore pas, il est évident que l'activité militaire est à la hausse dans toute cette région", a déclaré Rafael Grossi lors de sa visite à la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les Russes. Le patron de l'AIEA a ajouté "essayer" de trouver un compromis entre Moscou et Kiev pour "éviter une catastrophe". 

"J'essaie de préparer et de proposer des mesures réalistes qui seront approuvées par toutes les parties", a-t-il déclaré depuis le site de la centrale, cité par les agences de presse russes. Selon lui, ce compromis concernerait la centrale en elle-même et non plus seulement une zone de sécurité autour de celle-ci, sur laquelle portaient jusque-là les négociations, infructueuses.

  • 13 h 48 : Poutine reconnaît que les sanctions "peuvent" avoir des conséquences "négatives" sur l'économie russe

Vladimir Poutine a admis que les sanctions internationales visant Moscou pour son offensive en Ukraine "peuvent" avoir des conséquences "négatives" à "moyen terme" sur l'économie nationale, après avoir pourtant vanté ces derniers mois l'adaptation de la Russie face à cette nouvelle conjoncture.

"Les sanctions imposées à l'économie russe à moyen terme peuvent vraiment avoir un impact négatif sur celle-ci", a mis en garde le président russe lors d'une réunion avec le gouvernement retransmise à la télévision.

  • 12 h 46 : Rosneft annonce signer avec un partenaire indien pour "augmenter considérablement" les livraisons de pétrole russe

Le géant pétrolier russe Rosneft a annoncé avoir signé un contrat avec un partenaire indien pour "augmenter considérablement" les livraisons de pétrole russe, au moment où Moscou, visé par un embargo occidental, cherche à réorienter ses ventes vers l'Asie.

Au cours d'un voyage en Inde de son patron, Igor Setchine, "Rosneft et l'Indian Oil Company ont signé un accord à terme pour augmenter considérablement les approvisionnements en pétrole et diversifier les qualités vers l'Inde", a indiqué l'entreprise russe dans un communiqué.

  • 12 h 10 : la "guerre hybride" entre Russie et Occidentaux durera "longtemps", selon le Kremlin

La "guerre hybride" entre Moscou et les puissances occidentales au sujet du conflit en Ukraine "durera longtemps", a estimé le Kremlin, plus d'un an après le début du lancement des troupes russes contre le pays voisin.

"Si nous parlons de guerre au sens large, de confrontation avec les pays inamicaux, hostiles, de cette guerre hybride (...), alors cela durera longtemps", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, exhortant les Russes à être "unis derrière le président" Vladimir Poutine.

  • 12 h 09 : le Kremlin dit vouloir "défendre les intérêts" des athlètes russes "de toutes les manières possibles"

Le Kremlin a dit vouloir "défendre les intérêts" des athlètes russes "de toutes les manières possibles", au lendemain de la recommandation du CIO de les réintégrer aux compétitions internationales sous bannière neutre, à titre individuel et à condition qu'ils n'aient pas soutenu le conflit en Ukraine.

"Nous continuerons à défendre les intérêts de nos athlètes de toutes les manières possibles et poursuivrons les contacts avec le CIO pour protéger (leurs) intérêts", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

  • 11 h 46 : le nombre d'ogives nucléaires opérationnelles en hausse

Le nombre d'ogives nucléaires opérationnelles dans le monde a augmenté en 2022, tiré notamment par la Russie et la Chine, selon un rapport paru mercredi.

Début 2023, les neuf puissances nucléaires officielles et officieuses détenaient 9 576 têtes nucléaires prêtes à l'emploi, soit une puissance équivalente "à plus de 135 000 bombes d'Hiroshima", selon le Nuclear Weapons Ban Monitor publié par l'ONG norvégienne Norsk Folkehjelp.

Ces chiffres sont publiés au moment où Moscou a à plusieurs reprises agité la menace nucléaire en lien avec son invasion de l'Ukraine. 

  • 11 h 41 : le chef de l'AIEA est arrivé à la centrale nucléaire de Zaporijjia 

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est arrivé à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les forces russes et dont la communauté internationale craint pour la sécurité. 

Il "doit voir comment la situation a évolué à la centrale nucléaire de Zaporijjia, parler avec les ingénieurs nucléaires qui l'opèrent", a indiqué sur Telegram l'opérateur ukrainien, Energoatom, annonçant l'arrivée du responsable. 

Il s'agit de sa deuxième visite dans cette centrale nucléaire du sud de l'Ukraine, la plus grande d'Europe, occupée par les forces russes depuis le début de la guerre en février 2022. Son précédent déplacement remonte au mois de septembre, date depuis laquelle l'AIEA dispose d'une équipe d'experts sur place.

Rafael Grossi mène depuis plusieurs mois des consultations avec Kiev et Moscou pour mettre en place une zone de protection autour du site, régulièrement atteint par des frappes et victime de coupures de courant à répétition, laissant craindre un accident nucléaire.

L'Ukraine estime que seul un retrait russe de la centrale permettrait de garantir la sécurité nucléaire. Quant à la Russie, qui refuse toute retraite d'un territoire dont elle revendique l'annexion, elle accuse Kiev de vouloir reprendre le site par la force, au mépris du risque de catastrophe.

  • 10 h 34 : la Suède convoque l'ambassadeur russe après des menaces de "représailles" en cas d'adhésion à l'Otan  

La Suède a annoncé la convocation de l'ambassadeur russe à Stockholm après ses propos menaçant le pays nordique et la Finlande de devenir, une fois entrés dans l'Otan, des "cibles légitimes" de "représailles de Moscou", y compris "militaires".

"Le ministère des Affaires étrangères va convoquer l'ambassadeur russe pour dénoncer clairement cette tentative transparente d'influence", a affirmé le chef de la diplomatie suédoise Tobias Billström dans une déclaration écrite à l'AFP.

  • 7 h 34 : Zelensky invite Xi Jinping à se rendre en Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a invité son homologue chinois Xi Jinping à se rendre en Ukraine.

"Nous sommes prêts à le voir ici", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une interview à Associated Press, diffusée mercredi par l'agence de presse américaine.

Xi Jinping et Volodymyr Zelensky ne se sont plus parlé depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022.

La Chine a présenté le mois dernier un plan en douze points pour une "résolution politique de la crise ukrainienne".

Le président chinois a discuté du conflit avec son "cher ami" Vladimir Poutine lors d'une visite d'Etat à Moscou la semaine dernière.

  • 7 h 19 : les forces ukrainiennes bombardent Melitopol, selon les médias russes

Les forces ukrainiennes ont bombardé la ville de Melitopol, dans le sud-est de l'Ukraine, occupée depuis l'an dernier par les forces russes, ont rapporté les médias russes.

Le maire déchu et exilé de Melitopol, Ivan Fedorov, a déclaré sur Telegram que plusieurs explosions avaient été entendues dans la ville.

L'agence de presse russe TASS, citant les autorités pro-Kremlin installées dans la région, a indiqué que les bombardements ukrainiens avaient endommagé le système d'alimentation électrique de la ville et que le courant avait été coupé à Melitopol et dans des villages des environs.

Un dépôt de locomotives a également été détruit, mais, selon les premières informations, il n'y a pas eu de victimes, a précisé l'agence TASS.

  • 6 h 04 : le chef de l'AIEA attendu à la centrale nucléaire de Zaporijjia

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi est attendu mercredi à la centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, occupée par les forces russes et dont la communauté internationale craint pour la sécurité.

Rafael Grossi et sa délégation doivent arriver sur le site dans la matinée et en repartir dans l'après-midi, selon l'agence Tass citant un responsable de l'opérateur russe Rosenergoatom. Il s'agit de la deuxième visite de Rafael Grossi à Zaporijjia, la plus grande centrale nucléaire d'Europe, depuis le début du conflit en février 2022.

  • 4 h 34 : la Russie débute des exercices militaires avec des missiles balistiques intercontinentaux

Les forces des fusées stratégiques de la Fédération de Russie ont entamé des exercices militaires, qui comprennent notamment des missiles balistiques intercontinentaux de type Iars, a annoncé mercredi le ministère russe de la Défense.

"Au total, plus de 3 000 militaires participeront à ces exercices et près de 300 équipements y seront inclus", a indiqué le ministère dans un communiqué diffusé sur Telegram.

  • 0 h 14 : l 'annonce par Poutine du déploiement d'armes nucléaires en Biélorussie est "dangereuse", fustige Joe Biden

Joe Biden a estimé mardi que l'annonce par son homologue russe Vladimir Poutine d'un déploiement d'armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie était "dangereuse". "Ce sont des paroles dangereuses et c'est préoccupant", a jugé le président américain à la Maison Blanche auprès de journalistes.

"Ce sont des paroles dangereuses et c'est préoccupant", a jugé le président américain à la Maison Blanche auprès de journalistes.

Vladimir Poutine a affirmé samedi que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié, la Biélorussie, située aux portes de l'Union européenne.

Cette annonce est intervenue plus d'un an après l'invasion russe de l'Ukraine, frontalière à la fois de la Russie et de la Biélorussie, et dont l'armée est jusqu'ici parvenue à contrer l'avance des forces de Moscou.

  • L'essentiel de la journée du 28 mars

Le Comité international olympique a recommandé mardi la réintégration des sportifs russes et biélorusses aux compétitions internationales, mais décidera "au moment approprié" de leur participation aux JO-2024 de Paris. De son côté, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a exigé que Moscou se retire de "chaque mètre carré" de l’Ukraine, soulignant qu'il ne pouvait y avoir de paix avec la Russie "à n'importe quel prix".

L'AIEA déplore une "hausse de l'activité militaire" près de la centrale de Zaporijjia

En France, l'Assemblée nationale a reconnu comme un génocide l'Holodomor, cette famine provoquée au début des années 1930 en Ukraine par les autorités soviétiques, à l'origine de la mort de plusieurs millions de personnes.

Avec AFP et Reuters