
La réforme des retraites a été définitivement adoptée lundi après le rejet des deux motions de censure déposées contre le gouvernement. L'exécutif fait face à une contestation sociale qui menace de se durcir. Revivez cette journée sur notre liveblog.
L'Assemblée nationale a rejeté lundi 20 mars les deux motions de censure qui avaient été déposées après le déclenchement du 49.3 par Élisabeth Borne pour faire passer la réforme des retraites. Après le rejet à neuf voix près de la première motion transpartisane, celle de l'extrême droite n'a recueilli que 94 voix sur les 287 nécessaires.
La réforme des retraites est désormais considérée comme définitivement adoptée par le Parlement. La gauche comme le groupe RN ont cependant déjà annoncé des saisines du Conseil constitutionnel, qui devra se prononcer avant une promulgation du projet de réforme très contesté.
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Les deux motions de censure déposées contre le gouvernement ont été rejetées. La première a recueilli 278 votes sur les 287 qui étaient nécessaires pour son adoption.
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"Le recul de l'âge légal de 62 à 64 ans cristallise toutes les injustices", a affirmé le député Charles de Courson (groupe Liot), qui a appelé au vote d'une motion de censure transpartisane pour s'opposer à un "déni de démocratie" et rejeter ainsi la réforme des retraites.
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Les députés du Rassemblement national dénoncent le "marasme" et "l'enlisement" de l'exécutif sur la réforme des retraites, et disent "chiche" à une dissolution de l'Assemblée, a souligné Laure Lavalette (RN) en défendant une motion de censure contre le gouvernement.
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Élisabeth Borne a dénoncé "l'antiparlementarisme à l'œuvre" des oppositions au Parlement et le "déchaînement de violence" de certains députés de gauche. Le gouvernement n'est "jamais allé aussi loin" dans le "compromis", a-t-elle assuré.
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Le déclenchement, jeudi, de l'arme constitutionnelle du 49.3 par la Première ministre pour faire passer sans vote la réforme n'a fait que redoubler la contestation, qui dépasse souvent le sujet du recul de l'âge de la retraite de 62 à 64 ans.
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L'intersyndicale a appelé à une neuvième journée de mobilisation pour le jeudi 23 mars, tandis que la grève s'est durcie dans les raffineries et que les éboueurs poursuivent leur mouvement à Paris, Rennes ou encore Nantes.
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