![Kiev nie toute implication dans les attaques contre Nord Stream Kiev nie toute implication dans les attaques contre Nord Stream](/data/posts/2023/03/07/1678186683_Kiev-nie-toute-implication-dans-les-attaques-contre-Nord-Stream.jpg)
Un "groupe pro-ukrainien" serait à l'origine du sabotage l'année dernière des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, rapporte le New York Times, alors que Kiev nie toute implication. De son côté, la Pologne a annoncé que dix autres chars Leopard 2 seront envoyés en Ukraine cette semaine. Voici le fil du 7 mars.
C'est la fin de ce direct, merci à toutes et à tous de l'avoir suivi. L'actualité continue sur France 24. Retrouvez plus d’informations sur l'Ukraine en cliquant ici.
-
3 h 01 : l'UE n'acceptera jamais que la Russie menace sa sécurité, dit Ursula von der Leyen
"Nous n'accepterons jamais qu'une puissance militaire aux rêves d'empire fasse passer ses tanks au-delà d'une frontière internationale", a lancé la présidente de la Commission européenne lors d'un discours devant le Parlement du Canada, à Ottawa. Le bloc des 27 "n'acceptera jamais cette menace envers la sécurité européenne et envers les fondations même de notre communauté internationale".
Elle a réclamé "un soutien militaire et économique inébranlable" pour l'Ukraine, tout en exhortant à ce que la Russie "paie pour son crime d'agression", après avoir proposé en novembre d'établir un tribunal spécial.
-
1 h 59 : le président suisse s'oppose aux exportations d'armes vers l'Ukraine
La Suisse entend préserver sa neutralité prévue par sa Constitution et reste donc pour l'instant opposée au transfert d'armements vers ce pays en guerre, a affirmé mardi le président de la Confédération Alain Berset, en visite à l'ONU.
"Le débat sur les exportations d'armes, tant que nous avons un cadre juridique en Suisse, ce n'est pas possible de le faire (...). Pour le gouvernement et le Conseil fédéral nous devons et nous voulons maintenir ce cadre juridique et travailler dans ce cadre", a-t-il déclaré. "Le Parlement (suisse) a de nombreuses possibilités pour changer les lois. Si le Parlement s'accordait pour modifier le cadre juridique (de la neutralité militaire) nous travaillerions dans ce nouveau contexte."
-
0 h 23 : les femmes premières victimes des guerres, selon l'ONU
Malgré une résolution de l'ONU en 2000 censée protéger les femmes des conflits armés, elles restent les premières victimes des guerres et sous-représentées dans les négociations diplomatiques, ont dénoncé mardi des responsables officielles devant le Conseil de sécurité.
La directrice de l'ONU Femmes, Sima Bahous, a cité la guerre en Ukraine où les "femmes et leurs enfants représentent 90 % des près de huit millions d'Ukrainiens contraints de partir dans d'autres pays".
-
23 h 18 : Biden et Macron se sont entretenus sur l'Ukraine
Le président américain Joe Biden s'est entretenu par téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron, avec lequel il a discuté de l'invasion russe de l'Ukraine, a fait savoir la Maison Blanche.
"Les deux présidents ont réitéré leur détermination à apporter à l’Ukraine le soutien militaire nécessaire, aussi longtemps qu’il le faudra, pour faire échouer l'agression russe", a précisé la présidence française dans un communiqué. Emmanuel Macron et Joe Biden ont également abordé les perspectives pour un retour de la paix en Europe et discuté des garanties de sécurité qui pourraient être apportées à l'Ukraine dans ce cadre.
-
22 h 30 : à Kiev, des centaines de personnes pour pleurer des combattants volontaires tués en Russie
Plusieurs centaines de personnes ont assisté mardi à Kiev aux funérailles de combattants volontaires tués durant une mission de "sabotage" en Russie, alors que plusieurs attaques le long des frontières russes ont été recensées ces derniers mois.
Les personnes en deuil, dont beaucoup portaient des tenues kaki et avaient le visage couvert, ont assisté au monastère Saint-Michel, dans le centre de Kiev, aux funérailles des quatre hommes tués en décembre dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine dans l'ouest de la Russie.
Le FSB, les services de sécurité russes, avait annoncé avoir tué ces hommes, affirmant qu'ils étaient armés de fusils et d'explosifs. Les médias russes ont précisé que leurs corps avaient été rendus ce mois-ci.
-
21 h 10 : Kiev nie toute implication dans les attaques contre Nord Stream
Selon Mykhailo Podolyak, un conseiller de Volodymyr Zelenskiy, le président ukrainien a démenti les informations du New York Times accusant l'Ukraine du sabotage des gazoducs Nordstream 1 et 2.
-
20 h 13 : Kiev appelle à garder ouvertes les voies maritimes pour livrer des céréales en Afrique
L'Ukraine a réclamé mardi des efforts internationaux pour maintenir ouvertes les voies maritimes de la mer Noire utilisées pour le transport de millions de tonnes de céréales vers les pays africains.
Un émissaire ukrainien a déclaré au sommet des Pays les moins avancés (PMA) à Doha que 2,7 millions de tonnes de céréales avaient été expédiées depuis novembre, quand Kiev avait lancé son programme "Grain from Ukraine", principalement pour les pays africains les plus pauvres.
L'Ukraine prévoit d'envoyer au moins 60 autres navires "aux pays les plus touchés par la famine et la sécheresse en Afrique et en Asie", a ajouté Maksym Subkh, émissaire spécial de l'Ukraine pour le Moyen-Orient et l'Afrique.
-
20 h 08 : un "groupe pro-ukrainien" derrière le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2, selon le renseignement américain
Un "groupe pro-ukrainien" serait à l'origine du sabotage l'année dernière des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, rapporte mardi le New York Times sur la base d'informations consultées par le renseignement américain.
Le journal ne détaille pas ce que seraient ces informations auxquelles le renseignement américain a eu accès, ni l'identité de ce "groupe pro-ukrainien". Selon des responsables américains, il n'y a aucune indication cependant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky ait été impliqué dans ce sabotage.
Les informations collectées par le renseignement américain suggèrent que les auteurs derrière le sabotage étaient des "adversaires du président russe Vladimir Poutine", probablement des ressortissants ukrainiens ou russes, selon le New York Times.
-
20 h 04 : le Canada prolonge sa mission de formation d'ingénieurs ukrainiens
Le Canada va prolonger jusqu'en octobre sa mission de formation d'ingénieurs ukrainiens et fournir une formation à la médecine de combat, a annoncé mardi le Premier ministre Justin Trudeau.
"Aujourd'hui, j'annonce que nous allons prolonger notre formation d'ingénieurs dans le cadre de l'Opération Unifier au moins jusqu'à l'automne et que nous allons déployer des formateurs médicaux afin d'aider les forces ukrainiennes dans la médecine de combat", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse conjointe avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en visite dans le pays.
Il a aussi noté que le Canada s'était engagé à fournir 3 millions de dollars pour aider au déminage en Ukraine, ainsi que des générateurs en coopération avec l'Union européenne.
-
19 h 35 : Stoltenberg évoque des "progrès" avec la Turquie au sujet de l'adhésion de la Suède à l'Otan
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a salué mardi la reprise des négociations avec la Turquie sur l'adhésion de la Suède et de la Finlande, évoquant des "progrès" dans ce dossier jusque là bloqué par Ankara.
Finaliser l'entrée des deux pays nordiques est "une top priorité, et nous faisons des progrès", a affirmé le patron de l'Otan, en visite en Suède jusqu'à mercredi, lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre suédois Ulf Kristersson.
La Suède, qui concentre les objections turques, "a tenu ses engagements" pris en juin dernier à Madrid vis-à-vis d'Ankara et "le temps est venu de finaliser le processus de ratification", a-t-il de nouveau insisté.
-
18 h 02 : plus de 20 arrestations après le sabotage présumé d'un avion militaire russe en Biélorussie
Plus de 20 personnes ont été arrêtées en Biélorussie en lien avec le sabotage présumé d'un avion militaire russe le mois dernier sur un aérodrome près de Minsk, a annoncé mardi le dirigeant de ce pays allié de Moscou, Alexandre Loukachenko.
Le principal suspect, présenté comme un Russo-ukrainien travaillant pour les services spéciaux de Kiev, et "plus de 20 de ses complices qui étaient sur le territoire biélorusse" ont été arrêtés à ce jour, a déclaré Alexandre Loukachenko, cité par l'agence de presse étatique Belta.
-
16 h 29 : selon l'ONU, la guerre russe contre l'Ukraine va se ressentir sur "des générations"
L'ampleur des destructions infligées par la Russie à l'Ukraine va se ressentir dans les droits des générations à venir, a déclaré mardi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk.
"La guerre en Ukraine a mené à des victimes civiles et des destructions d'une ampleur choquante", a-t-il dit lors de son discours à la session du Conseil des droits de l'homme à Genève.
"Les droits des Ukrainiens vont être atteints pour des générations à venir, et l'impact de la guerre sur les prix des combustibles et de la nourriture, tout comme les tensions géopolitiques, pénalisent la population de toutes les régions du monde", a-t-il dit.
-
13 h 52 : la Pologne va livrer 10 chars Leopard 2 à l'Ukraine cette semaine
Dix autres chars Leopard 2 seront envoyés par la Pologne en Ukraine cette semaine, a déclaré le ministre polonais de la Défense.
"Quatre (chars) sont déjà en Ukraine, dix autres iront à l'Ukraine cette semaine", a déclaré Mariusz Blaszczak lors d'une conférence de presse. La Pologne avait promis d'envoyer 14 chars Leopard 2 au total.
-
13 h 40 : le chef de l'ONU Guterres en route pour Kiev pour rencontrer Zelensky
Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, se rend mardi et mercredi à Kiev pour rencontrer le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Il s'agit de son troisième voyage en Ukraine depuis le début de l'invasion par la Russie, a annoncé son porte-parole.
Le secrétaire général des Nations unies est arrivé en Pologne mardi, d'où il poursuivra sa route vers Kiev, avant de s'entretenir mercredi avec le chef de l'État ukrainien afin, notamment, d'évoquer la poursuite de l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, a indiqué dans un communiqué son porte-parole Stéphane Dujarric.
-
12 h 09 : plus de 20 arrestations après le sabotage présumé d'un avion militaire russe en Biélorussie
Plus de 20 personnes ont été arrêtées en Biélorussie en lien avec le sabotage présumé d'un avion militaire russe le mois dernier sur un aérodrome près de Minsk, a annoncé le dirigeant de ce pays allié de Moscou, Alexandre Loukachenko.
Le principal suspect, présenté comme un Russo-ukrainien travaillant pour les services spéciaux de Kiev, et "plus de 20 de ses complices qui étaient sur le territoire biélorusse" ont été arrêtés à ce jour, a déclaré Alexandre Loukachenko, cité par l'agence de presse étatique biélorusse Belta.
-
12 h 05 : la justice ukrainienne confisque les avoirs de Jevago dans Ferrexpo
Un tribunal ukrainien a confisqué les avoirs détenus par le milliardaire ukrainien Konstantin Jevago dans la société minière Ferrexpo, a indiqué le Fonds de garantie des dépôts de l'Ukraine, qui cherche à récupérer des dommages et intérêts après la faillite de la banque Finance and Credit.
Le milliardaire âgé de 49 ans est soupçonné par la justice de son pays d’avoir détourné 113 millions de dollars (environ 106 millions d’euros) de la banque Finance and Credit qu’il dirigeait jusqu’à sa faillite en 2015. Konstantin Jevago a nié tout acte répréhensible.
-
11 h 56 : l'Ukraine affirme avoir identifié son soldat fusillé dans une vidéo virale d'exécution
L'armée ukrainienne a affirmé avoir identifié son soldat qui, prisonnier, semble avoir été tué par des rafales de balles après avoir déclaré "gloire à l'Ukraine" dans une vidéo d'exécution devenue virale.
"Selon les données préliminaires, le défunt est le militaire de la 30e brigade mécanisée Tymofiï Mykolaïovytch Chadoura", qui a participé aux combats près de Bakhmout (est) et était considéré comme porté disparu depuis le 3 février, a indiqué l'armée de terre ukrainienne sur Telegram.
-
11 h 44 : un étudiant condamné à huit ans et demi de prison pour "fausses informations" sur l'armée
Un tribunal de Moscou a condamné un étudiant russe à huit ans et demi de prison pour avoir publié sur Telegram des informations sur l'armée russe jugées "fausses", nouvel exemple de la répression des voix critiques du conflit en Ukraine.
Étudiant à la faculté de mathématique et d'informatique à l'université Lomonossov de Moscou (MGU), Dmitri Ivanov, 23 ans, a été reconnu coupable d'avoir diffusé "de fausses informations sur l'armée russe pour des motifs de haine politique", a indiqué l'agence officielle Tass en citant l'instance judiciaire.
Cette infraction, introduite après le début de l'offensive russe en Ukraine en février 2022, a déjà été utilisée à plusieurs reprises pour condamner à de lourdes peines de prison des personnes ayant critiqué publiquement le conflit.
-
11 h 11 : la prise de Bakhmout est nécessaire pour la suite de l'offensive russe, selon Moscou
La prise de la ville de Bakhmout, épicentre de combats acharnés dans l'est de l'Ukraine depuis des mois, est nécessaire pour la suite de l'offensive russe, a affirmé le ministre russe de la Défense.
"Cette ville est un nœud important (des lignes) de défense des soldats ukrainiens dans le Donbass. Sa prise sous contrôle permettra de mener de nouvelles opérations offensives en profondeur contre la défense des forces armées d'Ukraine", a déclaré Sergueï Choïgou, lors d'une réunion de cadres de son ministère, diffusée à la télévision.
La veille, le président Zelensky a demandé à ses commandants militaires de "trouver les forces" pour défendre #Bakhmout.
Depuis l'été, la ville est au cœur d'une offensive russe qui a largement ravagé la ville, sans pour autant permettre jusqu'ici son occupation. Ces dernières semaines, les Russes ont enregistré de légères avancées et semblent désormais contrôler les accès à la ville au nord, au sud et à l'est, créant la menace d'un encerclement.
Le président #Zelensky 🇺🇦 a affirmé lundi avoir demandé à ses commandants militaires de "trouver les forces" pour défendre #Bakhmout, épicentre des combats dans l'est de l'#Ukraine pic.twitter.com/Bcc06GZyVs
— FRANCE 24 Français (@France24_fr) March 7, 2023-
11 h 04 : le Conseil de l'Europe s'alarme d'une "guerre" contre le journalisme en marge du conflit ukrainien
Le Conseil de l'Europe a dénoncé la "guerre" menée contre le journalisme "dans certaines parties de l'Europe", notamment depuis le lancement de l'invasion russe de l'Ukraine où "au moins douze journalistes et professionnels des médias" ont été tués depuis le début de la guerre.
Cette "guerre d'agression" lancée par la Russie contre son voisin "s'est déroulée dans un contexte de détérioration continue de la liberté de la presse en Europe, marquée par une augmentation importante du nombre de journalistes en détention", indique la Plateforme pour la sécurité des journalistes dans son rapport intitulé "La guerre en Europe et le combat pour le droit d'informer".
En Ukraine, "au moins 12 professionnels des médias" ont trouvé la mort en 2022 alors qu'ils couvraient le conflit et "21 autres ont été blessés", poursuivent les auteurs du dernier rapport de cette plateforme établie en 2015 par le Conseil de l'Europe en coopération avec une quinzaine d'organisations internationales (Fédération internationale de journalistes, Reporters sans frontières...) afin de renforcer la protection des journalistes.
-
9 h 23 : Il pourrait manquer au CICR un quart de son budget prévu pour 2023, s'alarme son directeur
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) craint qu'il ne lui manque jusqu'à un quart de son budget en 2023 et risque de devoir faire des coupes dans certaines opérations, a affirmé son directeur général Robert Mardini à des médias suisses.
Faute de dons suffisants, il pourrait manquer 500 à 700 millions de francs suisses (environ autant d'euros) au budget de 2,79 milliards du CICR prévu cette année, a expliqué Robert Mardini au quotidien le Temps. "Si cela se confirme, nous n'aurons plus les moyens d'aider les populations dans les lieux les plus difficiles d'accès, où notre présence est la plus importante", a-t-il souligné.
"Il y a évidemment moins de donations pour l'aide humanitaire de manière générale. Cette tendance s'accentue maintenant avec le conflit entre la Russie et l'Ukraine", a-t-il expliqué à la radio publique RTS, ajoutant que "les communautés affectées par ces crises se retrouvent oubliées par la communauté internationale qui n'est pas au rendez-vous des enjeux".
-
04 h 05 : Pékin prévient les USA d'un risque de conflit sans changement de posture
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a critiqué la politique récente des États-Unis à l'égard de la Chine, prévenant d'un risque de "conflit et confrontation" si Washington ne modifie pas la trajectoire dans laquelle il est engagé.
Au cours d'une conférence de presse, le chef de la diplomatie chinoise a par ailleurs déclaré qu'une "main invisible" utilisait la crise en Ukraine pour "servir un certain agenda géopolitique".
"Le conflit, les sanctions et les pressions ne résoudront pas le problème (...)", a dit Qin Gang, appelant au dialogue.
"Le processus de négociations de paix doit débuter dès que possible, et les préoccupations sécuritaires légitimes de toutes les parties doivent être respectées", a-t-il poursuivi.
-
0 h 49 : Zelensky a demandé à l'armée de "trouver les forces" pour défendre Bakhmout
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé lundi avoir demandé à ses commandants militaires de "trouver les forces" pour défendre Bakhmout, autour de laquelle les troupes russes ont resserré leur étau.
"J'ai dit à l'état-major de trouver les forces appropriées pour aider les gars à Bakhmout", a-t-il déclaré dans une vidéo, affirmant "qu'aucune partie de l'Ukraine ne peut être abandonnée" aux Russes.
Avec AFP et Reuters