logo

Un train de marchandises transportant des produits chimiques a déraillé le 3 février dans l'Ohio, État du nord-est des États-Unis. L'alerte sur une éventuelle contamination de l'eau du réseau municipal a été levée par les autorités locales. Mais l'inquiétude demeure chez les habitants.

Les autorités de l'Ohio ont donné leur feu vert à la consommation de l'eau du réseau municipal de la localité où un train transportant des produits chimiques a déraillé. Cet accident avait suscité des craintes parmi les habitants.

Le gouverneur de cet État américain, Mike DeWine avait conseillé mercredi aux habitants de la localité d'East Palestine de consommer de l'eau en bouteille dans l'attente du résultat de tests. Ceux-ci n'ont finalement révélé "aucune détection de contaminants" et en conséquence "l'eau municipale peut être bue sans risque", a tweeté le responsable.

East Palestine: New water testing results show no detection of contaminants in East Palestine’s municipal water system. With these test results, @OhioEPA is confident that the municipal water is safe to drink.

— Governor Mike DeWine (@GovMikeDeWine) February 15, 2023

Déraillement et évacuation de centaines de personnes

Le 3 février, ce déraillement avait provoqué un énorme incendie et l'évacuation de plusieurs centaines de personnes. Le train transportait notamment du chlorure de vinyle, un produit chimique cancérigène et très inflammable, utilisé dans la fabrication du plastique.

Les autorités ferroviaires avaient procédé à des rejets "contrôlés" de cette substance "pour éviter une possible explosion", selon le bureau du gouverneur.

Le 8 février, les autorités avaient annoncé que les habitants évacués pouvaient regagner leur domicile "en toute sécurité". Des habitants ont toutefois fait part de leur inquiétude : quelque 3500 poissons sont morts, selon le département local des ressources naturelles.

L'agence américaine chargée d'enquêter sur les accidents de transports a indiqué que son enquête sur les causes du déraillement se poursuivait. 

Le gouverneur a promis de "faire rendre des comptes" à la compagnie ferroviaire Norfolk Southern. Elle "devrait payer pour tout", a-t-il dit. "Ils sont responsables de ce qui s'est passé".

Avec AFP