Alors que Volodymyr Zelensky a de nouveau appelé, lundi, ses alliés occidentaux à accélérer leurs livraisons d'armes à l'Ukraine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lui a réaffirmé son soutien, mardi, lors d'un discours au forum économique mondial de Davos. Voici le fil du 17 janvier 2023.
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1 h 13 : les Pays-Bas veulent aider l'Ukraine à s'équiper en système de défense Patriot
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a fait part mardi de son "intention" d'aider l'Ukraine à s'équiper en système de défense antiaérienne Patriot, lors d'une visite à Washington.
"Nous avons l'intention de nous associer à ce que vous faites avec l'Allemagne sur le projet Patriot", a-t-il déclaré à la Maison Blanche lors d'une entrevue avec le président américain Joe Biden, indiquant avoir également échangé avec le chancelier Olaf Scholz "ce matin" sur la question.
Les Pays-Bas sont équipés du système Patriot mais pourraient n'envoyer à Kiev qu'une partie de cet équipement de défense anti-aérienne de fabrication américaine. "Il ne s'agit pas forcément d'un système entier", a indiqué plus tard Mark Rutte à la chaîne CNN. "Il pourrait également s'agir d'un équipement faisant partie du système", a-t-il déclaré, évoquant également une aide concernant "l'interopérabilité et la formation".
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0 h 22 : une responsable russe dément avoir discuté d'échanges de prisonniers entre Moscou et Kiev
La commissaire russe aux droits de l'Homme, Tatiana Moskalkova, a démenti mardi avoir discuté la semaine dernière d'échanges de prisonniers avec son homologue ukrainien, Dmitro Loubinets, en Turquie.
Le médiateur turc Seref Malkoc a déclaré lundi que l'Ukraine avait remis une liste de 800 noms à la Russie et que le médiateur russe avait de son côté fourni une liste de 200 noms.
"Aucun échange n'a été évoqué lors des négociations auxquelles j'ai participé à Ankara avec le médiateur ukrainien Dmitro Loubinets, et j'ai bien souligné que cette question relevait de la compétence du ministre russe de la Défense", a indiqué Tatiana Moskalkova sur Telegram. "De plus, il me semble qu'un échange si inégal ne peut être considéré comme équitable."
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18 h 38 : les secours ukrainiens cessent les recherches de survivants à Dnipro, 45 morts
L'Ukraine a arrêté sa quête de survivants à Dnipro, sous les décombres d'un immeuble résidentiel détruit par un missile russe, un bombardement parmi les plus meurtriers de la guerre, qui a fait 45 morts et une vingtaine de disparus, selon un dernier bilan.
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18 h 35 : le chef du groupe Wagner affirme qu'un soldat français a été tué en Ukraine
Le chef du groupe mercenaire russe Wagner a déclaré qu'un soldat de la Légion étrangère française avait été retrouvé mort dans l'est de l'Ukraine, et a posté une image de ce qui semble être ses documents d'identité.
"Des collègues de la Légion étrangère française nous ont demandé de retrouver Yevhenii Koulyk", a déclaré Evguéni Prigojine dans un message sur Telegram. "Nous avons le regret de vous informer qu'un soldat de la Légion étrangère française a été retrouvé mort sur le territoire de la RPD (République populaire de Donetsk)".
La Russie affirme avoir annexé la province ukrainienne de Donetsk, proclamée République populaire de Donetsk en 2014 par des séparatistes soutenus par Moscou, même si Kiev contrôle toujours une grande partie de la province.
Reuters n'a pas été en mesure de vérifier immédiatement l'affirmation d'Evguéni Prigojine.
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17 h 59 : première rencontre entre le commandant en chef de l'armée ukrainienne et le chef d'état-major américain
Le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaloujny, a annoncé avoir, pour la première fois, rencontré le chef d'état-major américain, Mark Milley, sur fond d'intenses négociations sur une augmentation des livraisons d'armes occidentales à Kiev.
"Ma première rencontre en personne avec le général Mark Milley a eu lieu aujourd'hui (mardi) en Pologne", a déclaré Valery Zaloujny sur la messagerie Telegram, précisant avoir remercié l'Américain pour le soutien "inébranlable" de son pays et énuméré "les besoins urgents" de l'armée ukrainienne.
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17 h 18 : Belgrade dénonce le groupe Wagner pour ses tentatives de recruter des Serbes
Le président serbe, Aleksandar Vucic, a condamné le groupe paramilitaire privé Wagner après la publication, par l'unité de mercenaires, de petites annonces dans les médias locaux tentant de recruter des Serbes pour combattre en Ukraine.
"Pourquoi faites-vous cela à la Serbie ?", a lancé lundi soir le chef de l'État serbe dans un entretien télévisé, cité par l'agence locale Beta. "Pourquoi est-ce que vous, Wagner, lancez des appels alors que c'est contre les règles ?". De tels commentaires contre Moscou sont rares alors que la Russie est un proche allié du pays des Balkans.
Les petites annonces controversées, appelant les Serbes à rejoindre les mercenaires de Wagner, ont été publiées au début du mois par la filiale serbe du média pro-Kremlin RT.
Quelques combattants serbes ont combattu avec des forces soutenues par la Russie en Ukraine depuis l'annexion de la Crimée, en 2014.
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16 h 14 : Londres, qui va envoyer des chars à l'Ukraine, "soutiendra" Kiev jusqu'à "la victoire" (Cleverly)
Le chef de la diplomatie britannique, James Cleverly, a justifié l'envoi de chars à l'Ukraine afin d'aider le pays "à repousser" les Russes dans l'est et le sud du pays, affirmant que Londres soutiendra les Ukrainiens jusqu'à "la victoire".
"Le message que nous envoyons au (président russe Vladimir) Poutine c'est que nous nous sommes engagés à défendre les Ukrainiens jusqu'à ce qu'ils soient victorieux", a-t-il dit devant un centre de recherche à Washington. Samedi, Londres a annoncé la livraison à Kiev de blindés Challenger 2, ce qui constituera la première livraison de chars lourds de fabrication occidentale à l'Ukraine.
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15 h 43 : les secours cessent leurs recherches à Dnipro : au moins 44 morts, 20 disparus et 79 personnes blessées
Les secours ukrainiens ont annoncé la fin des opérations de "recherche et de sauvetage" dans les décombres d'un immeuble détruit par une frappe russe samedi à Dnipro, et dont le dernier bilan s'établit à 44 morts et 20 disparus.
"À 13 h (11 h GMT), les opérations de recherche et de sauvetage sur le site de la frappe de missile dans la ville de Dnipro ont été achevées", ont indiqué les services de secours ukrainiens sur la messagerie Telegram.
Au total, 44 corps ont été retrouvés, dont ceux de cinq enfants, 79 personnes ont été blessées, dont 16 enfants, tandis que 20 personnes restent portées disparus, trois jours après la frappe qui a fait s'effondrer un immeuble résidentiel.
Il s'agit d'un des bombardements les plus meurtriers pour les civils depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie il y a près de 11 mois.
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15 h 07 : l'Ukraine a reçu une première tranche de 3 milliards d'euros de l'aide européenne pour 2023
L'Ukraine a reçu une première tranche de trois milliards d'euros d'une enveloppe de 18 milliards prévues par l'Union européenne pour 2023, a annoncé Volodymyr Zelensky sur Twitter. Le président ukrainien a remercié la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et les Vingt-Sept pour leur "soutien solide" à Kiev.
Ukraine received the 1st €3 billion from the new €18 billion macro-financial program. I’m grateful to the EU & President @vonderleyen for the strong support. Preserving 🇺🇦’s financial stability is vital for our joint victory over the aggressor #РазомПереможемо #StandWithUkraine
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) January 17, 2023Mi-décembre, l'UE avait voté en faveur de cette nouvelle aide financière à l'Ukraine, après d'âpres discussions entre ses États membres. Concrètement, les Européens se sont engagés à fournir 1,5 milliard d'euros chaque mois à l'Ukraine pendant l'année 2023 pour financer les dépenses publiques. Le soutien prend la forme de prêts à taux zéro sur 35 ans, avec une possibilité d'annuler la dette.
Cette aide est toutefois accompagnée de certaines conditions, fixées par Bruxelles. "L'UE a besoin d'être sûre que les 18 milliards d'euros seront dûment utilisés par l'Ukraine", a expliqué au site ukrainien Eurointegration.com la vice-Première ministre Olga Stefanichyna, précisant que parmi ses conditions figurent notamment des questions liées à "l'État de droit" et à la lutte contre la corruption.
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14 h 21 : les grandes entreprises russes autorisées à ne plus tenir compte des votes de leurs actionnaires étrangers
Les grandes entreprises russes pourront en 2023 ne plus prendre en compte les voix de leurs actionnaires venant de pays dits "inamicaux", selon un décret signé par le président Vladimir Poutine.
Selon ce décret publié sur le portail officiel sont concernées les entreprises des secteurs énergétiques, de l'ingénierie et du commerce possédant des propriétaires sous sanctions internationales ou encore celles qui possèdent des actionnaires étrangers minoritaires. Leur chiffre d'affaires doit également dépasser 100 milliards de roubles (environ 1,5 milliard de dollars au taux actuel) sur l'exercice précédent pour remplir les conditions fixées.
La mesure, "temporaire" à ce stade, s'applique dès mardi 17 janvier et ce, "jusqu'au 31 décembre 2023 inclus", précise le décret.
Dans les faits, il restera à la discrétion de l'entreprise de comptabiliser ou non le vote de ses actionnaires "inamicaux".
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13 h 52 : en Allemagne, la pression s'accentue pour l'envoi de chars en Ukraine
Alors que l'Ukraine a exhorté ses alliés à accélérer leurs livraisons d'armes, lundi, les regards sont tournés vers l'Allemagne où la pression sur le chancelier Olaf Scholz s'accentue pour qu'il autorise la livraison de chars Leopard de fabrication allemande à l'Ukraine. Les explications d'Emmanuelle Chaze, correspondante France 24 à Berlin.
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13 h 48 : l'Ukraine met fin aux recherches de survivants à Dnipro, 44 morts
L'Ukraine a mis fin, mardi, aux opérations de recherche et de secours dans les décombres d'un immeuble résidentiel de Dnipro, où au moins 44 personnes ont été tuées par un tir de missile russe. Selon les services d'urgences de l'État, 20 personnes sont toujours portées disparues.
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13 h 25 : au moins sept morts dans une explosion des munitions en Russie, près de la frontière ukrainienne
Au moins sept personnes ont été tuées le week-end dernier dans une explosion de munitions causée par la détonation accidentelle d'une grenade dans la région russe de Belgorod, près de la frontière ukrainienne, a rapporté mardi l'agence de presse Interfax. Les corps de quatre personnes qui étaient portées disparues après l'incident ont été découverts, selon un porte-parole des services de secours cité par l'agence. "Le nombre des victimes est ainsi monté à sept personnes", a précisé cette source.
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12 h 28 : le bilan monte à 44 morts à Dnipro, toujours 22 disparus
L'Ukraine a indiqué, mardi, que 22 personnes étaient toujours portées disparues, trois jours après la frappe de missile qui a éventré un immeuble résidentiel à Dnipro faisant au moins 44 morts. À ce stade, "39 personnes ont été secourues (dont 6 enfants), 44 personnes sont mortes, dont 4 enfants, et 79 personnes ont été blessées, dont 16 enfants", ont indiqué mardi les secours ukrainiens dans leur dernier bilan.
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11 h 54 : un ancien commandant du groupe Wagner demande l'asile en Norvège après avoir fui la Russie
Un ancien commandant du groupe paramilitaire Wagner, qui a combattu en Ukraine, a déclaré avoir fui en Norvège pour demander l'asile par crainte pour sa vie après avoir été témoin des meurtres et mauvais traitements infligés à des prisonniers russes amenés sur la ligne de front.
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11 h 39 : l'UE continuera à soutenir l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra"
"L'Union européenne continuera à soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra", a assuré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en marge du Forum économique de Davos.
"Le soutien inébranlable que nous apportons à l'Ukraine ne connaîtra aucun relâchement. Que ce soit pour aider à rétablir l'alimentation en électricité, en chauffage et en eau, ou pour préparer les efforts de reconstruction à long terme", a-t-elle insisté.
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10 h 36 : un conseiller de Zelensky démissionne après des propos sur Dnipro
Oleksi Arestovitch, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a démissionné après l'indignation suscitée en Ukraine par ses déclarations suggérant que le missile russe ayant tué au moins 41 personnes à Dnipro, avait été abattu par la défense anti-aérienne ukrainienne.
Le conseiller a annoncé sa démission sur Facebook après avoir présenté publiquement des excuses et être revenu sur ses propos dans un message sur Telegram. "Je présente mes sincères excuses aux victimes et à leurs proches, aux habitants de Dnipro et à quiconque a été profondément blessé par ma version préliminaire erronée au sujet de la raison de la frappe de missile russe sur un immeuble résidentiel."
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10 h 20 : la Russie promet des "changements importants" dans son armée d'ici 2026
La Russie a annoncé, mardi, qu'elle allait mettre en œuvre des "changements importants" au sein de son armée d'ici 2026, notamment dans sa composition, alors que ses effectifs doivent être portés à 1,5 million de soldats.
"Ce n'est qu'en renforçant les principales composantes structurelles des forces armées qu'il sera possible de garantir la sécurité militaire de l'État et de protéger les nouvelles entités et les équipements essentiels de la Fédération de Russie", a assuré le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
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9 h 59 : le bilan grimpe à 41 morts après la frappe russe Dnipro, encore 25 disparus
Le corps sans vie d'un enfant a été retrouvé, mardi matin, à Dnipro, trois jours après la frappe russe qui a éventré un immeuble résidentiel, faisant au moins 41 morts, tandis que 25 personnes restent portées disparues.
Selon Kyrylo Timochenko, un conseiller de la présidence ukrainienne, à ce stade, "41 personnes sont décédées (dont 4 enfants), 79 personnes ont été blessées (dont 16 enfants) et 39 personnes ont été secourues (dont 6 enfants)" à la suite de cette frappe, l'une des plus meurtrières pour des civils depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. Le bilan pourrait encore s'alourdir, les équipes de secours s'affairant toujours à retrouver sous les énormes pans de béton plus d'une vingtaine de personnes, dont le sort reste inconnu.
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9 h 37 : l'Ukraine sera la priorité du prochain ministre de la Défense allemand
Le premier point à l'ordre du jour du prochain ministre allemand de la Défense sera de savoir s'il faut livrer des chars de combat à l'Ukraine, a déclaré, mardi, le ministre allemand de l'Économie Robert Habeck à la radio Deutschlandfunk, alors que la pression sur Berlin s'intensifie.
La ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht, a démissionné, lundi, alors que son gouvernement subissait une pression croissante pour permettre aux alliés d'envoyer des chars lourds à l'Ukraine.
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9 h 01 : le ministre russe de la Défense inspecte les troupes impliquées dans l'offensive en Ukraine
Le ministre russe de la Défense a inspecté les troupes participant à l'offensive en Ukraine, lors d'un déplacement dans la zone de l'opération militaire lancée fin février dans ce pays voisin de la Russie, a indiqué mardi l'armée russe.
Sergueï Choïgou s'est rendu à l'état-major du groupe militaire Vostok, où il s'est entretenu avec le commandant de ce groupe et ceux d'autres unités. Il s'est vu présenter un rapport sur la situation sur le terrain et "les progrès dans la réalisation des tâches de combat sur les principales directions", selon la même source.
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8 h 15 : "Les Ukrainiens craignent un nouveau Zaporijjia", explique Gulliver Cragg, correspondant de France 24 à Kiev
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est depuis lundi en Ukraine, afin d'installer un nouveau dispositif, qui prévoit la présence permanente d'experts dans les quatre centrales nucléaires du pays en activité, ainsi qu'à Tchernobyl. De quoi répondre à l'inquiétude des Ukrainiens, qui craignent qu'une nouvelle centrale nucléaire, comme Zaporijjia, ne tombe aux mains des Russes.
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7 h 13 : les drapeaux russes et biélorusses interdits à l'Open d'Australie
La Fédération australienne de tennis a interdit, mardi, les drapeaux russes et biélorusses à l'Open d'Australie, donnant suite à la requête de l'ambassadeur ukrainien qui demandait que des mesures soient prises après qu'ils ont été aperçus dans la foule.
Le drapeau tricolore russe avait été vu, lundi, au premier jour de l'Open d'Australie, lors du match du premier tour opposant l'Ukrainienne Kateryna Baindl à la joueuse russe Kamilla Rakhimova. Dans les tribunes, des supporters ukrainiens avaient alors appelé les services de sécurité et la police à réagir.
❗️The decision to ban 🇷🇺Russian and 🇧🇾Belorussian flags from appearing onsite at the @AustralianOpen is another example of unacceptable politicisation of sports🔗https://t.co/pno9ALImJE pic.twitter.com/wVpY9OCMZF
— Russia in Australia (@RusEmbAU) January 17, 2023-
0 h 55 : visite d'une haute responsable de la diplomatie américaine à Kiev
Une haute responsable de la diplomatie américaine s'est rendue, lundi, à Kiev, où elle a rencontré le président Volodymyr Zelensky et l'a assuré de "l'engagement inébranlable" de Washington envers l'Ukraine, a annoncé le département d'État.
La secrétaire d'État adjointe Wendy Sherman a rencontré Volodymyr Zelensky et d'autres hauts responsables ukrainiens "pour réaffirmer l'engagement fort et inébranlable des États-Unis envers l'Ukraine et sa défense contre l'agression non provoquée de la Russie", a déclaré le porte-parole du département d'État, Ned Price, dans un communiqué.
Wendy Sherman a conduit une délégation dans la capitale ukrainienne, où elle a notamment rencontré le ministre de la Défense Oleksiy Reznikov, pour discuter de l'aide à apporter pour renforcer le dispositif de sécurité en l'Ukraine, pour l'économie et pour développer un partenariat commercial bilatéral durable avec les États-Unis. La délégation a également "entendu de jeunes Ukrainiens qui ont adapté leurs entreprises et leurs activités pour soutenir leurs concitoyens, tout en envisageant le redressement et la reconstruction de l'Ukraine", selon le communiqué du département d'État.
Avec AFP et Reuters