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L'UE qualifie la frappe russe contre un immeuble de Dnipro de "crime de guerre"

Dans l'est de Ukraine, les secours tentent de retrouver des survivants dans les décombres d'un immeuble résidentiel de Dnipro, frappé par un missile russe. Selon un dernier bilan, 40 personnes ont péri dans cette attaque dont deux enfants. De son côté, le Kremlin promet de "brûler" les chars de combat que les Occidentaux comptent livrer à Kiev. Voici le fil du 16 janvier 2023.

  • 0 h 55 : visite d'une haute responsable de la diplomatie américaine à Kiev

Une haute responsable de la diplomatie américaine s'est rendue lundi à Kiev où elle a rencontré le président Volodymyr Zelensky et l'a assuré de "l'engagement inébranlable" de Washington envers l'Ukraine, a annoncé le département d'État.

La secrétaire d'État adjointe Wendy Sherman a rencontré Volodymyr Zelensky et d'autres hauts responsables ukrainiens "pour réaffirmer l'engagement fort et inébranlable des États-Unis envers l'Ukraine et sa défense contre l'agression non provoquée de la Russie", a déclaré le porte-parole du département d'État, Ned Price, dans un communiqué.

Wendy Sherman a conduit une délégation dans la capitale ukrainienne où elle a notamment rencontré le ministre de la Défense Oleksiy Reznikov, pour discuter de l'aide à apporter pour renforcer le dispositif de sécurité en l'Ukraine, pour l'économie et pour développer un partenariat commercial bilatéral durable avec les États-Unis. La délégation a également "entendu de jeunes Ukrainiens qui ont adapté leurs entreprises et leurs activités pour soutenir leurs concitoyens, tout en envisageant le redressement et la reconstruction de l'Ukraine", selon le communiqué du département d'État.

  • 23 h 15 : le chef de l'AIEA arrive en Ukraine

De son côté, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est arrivé lundi en Ukraine afin d'installer un nouveau dispositif qui prévoit la présence permanente d'experts dans les quatre centrales nucléaires du pays en activité, ainsi qu'à Tchernobyl. L'objectif est "d'assurer que les installations si importantes pour le pays, en particulier dans ces temps difficiles, continuent à fonctionner normalement", a-t-il déclaré depuis le centrale d'Ukraine du Sud, pour sa sixième visite dans le pays depuis le début de la guerre.

  • 22 h 26 : l'Ukraine juge nécessaire d'accélérer les livraisons d'armes après Dnipro

L'attaque meurtrière contre un immeuble résidentiel de la ville de Dnipro, dans le centre de l'Ukraine, illustre la nécessité de décisions plus rapides et mieux coordonnées sur les livraisons d'armes à Kiev, a déclaré lundi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Ce qui s'est passé à Dnipro, le fait que la Russie prépare de nouvelles tentatives pour prendre le contrôle dans cette guerre, le fait que la nature de l'action militaire sur le front requiert de nouvelles décisions sur les livraisons d'armes, tout cela souligne combien il est important de coordonner tous les efforts de la coalition défendant l'Ukraine et la liberté", a-t-il dit. S'exprimant dans une allocution vidéo quotidienne, il a souligné qu'il fallait "accélérer le processus de prise de décision", alors que Kiev exhorte de longue date ses alliés occidentaux à lui fournir davantage d'armes - et notamment des chars d'assaut -, craignant par ailleurs que Moscou lance une nouvelle offensive dans le nord du pays via la Biélorussie.

  • 18 h 41 : une délégation ukrainienne à Davos

Une large délégation d'Ukrainiens, menée par la Première dame Olena Zelenska, se rend cette semaine à Davos avec l'objectif affiché de tenter de convaincre les Occidentaux de livrer davantage d'aide humanitaire et d'armes au pays.

"C'est pour cela que je suis présent", a déclaré à Davos le maire de Kiev et ancien boxeur, Vitali Klitschko, devant des journalistes qui l'interrogeaient sur l'utilité de nouvelles aides, près d'un an après le début de l'invasion russe. "C'est pour cela qu'il est très important de se rencontrer et de se parler. C'est primordial de nouer des connections personnelles".

На Всесвітньому економічному форумі в Давосі. Прибули з братом @Klitschko, аби говорити про Україну і залучати підтримку та допомогу. pic.twitter.com/T6VapezPE6

— Віталій Кличко (@Vitaliy_Klychko) January 16, 2023

L'Ukraine avait déjà été en mai au centre des débats de la précédente réunion organisée par le Forum économique mondial, qui rassemble traditionnellement dans les montagnes suisses des centaines de dirigeants politiques et chefs d'entreprises.

Pour cette édition 2023, la Première dame ukrainienne Olena Zelenska fera partie des premiers intervenants d'envergure internationale à prendre la parole mardi en personne, tandis que le président Volodymyr Zelensky s'exprimera par visioconférence mercredi.

De nombreux autres officiels ukrainiens sont attendus, à l'instar des maires de Mykolaïv et Lviv, des ministres de l'Économie, de la Culture et du Numérique, faisant de l'Ukraine l'une des plus grosses délégations nationales sur place.

  • 16 h 16 : Berlin favorable à un tribunal spécial pour "traduire les dirigeants russes en justice"

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, s'est montrée favorable, lors d'un discours prononcé à La Haye, à la création d'un tribunal spécial pour poursuivre les dirigeants russes suite à l'invasion de l'Ukraine.

La ministre a appelé à un "nouveau format" de tribunal pour "traduire les dirigeants russes en justice", en utilisant éventuellement le droit ukrainien, mais basé à l'étranger avec des juges internationaux.

  • 15 h 44 : le club de foot du Shakhtar Donetsk va reverser plus de 23 millions d'euros pour aider les soldats ukrainiens

Le Shakhtar Donetsk, qui vient de transférer l'attaquant ukrainien Mykhailo Mudryk à Chelsea pour près de 100 millions d'euros, a annoncé qu'il allait consacrer 23,11 millions d'euros (25 millions de dollars) à aider les soldats ukrainiens et leurs familles qui luttent contre l'invasion de leur pays par la Russie.

"Je vais allouer aujourd'hui (lundi) 25 millions de dollars pour aider nos soldats, leurs familles et ceux qui nous défendent", a annoncé le président du club ukrainien Rinat Akhmetov, dans un communiqué. "L'argent sera utilisé à différentes fins : pour fournir une assistance médicale, des prothèses, du soutien psychologique." 

Ce projet, désigné sous l'appellation "Cœur d'Azovstal", est spécifiquement conçu pour aider les défenseurs de la ville portuaire de Marioupol et les familles des soldats qui y sont tombés, après s'être notamment retranchés dans l'immense aciérie Azovstal, sur la mer d'Azov.

Rinat Akhmetov allocated $25 million to help Ukrainian warriors and defenders, as well as their families.

The #Shakhtar president’s statement regarding the transfer of Mykhailo #Mudryk and launch of the Heart of Azovstal project ⬇️https://t.co/H9Cml1bBRx

— FC SHAKHTAR ENGLISH (@FCShakhtar_eng) January 16, 2023

"Leurs actes de bravoure sont sans précédent dans l'histoire moderne. C'est eux, leur sacrifice et leur courage qui ont aidé à contenir l'ennemi dans les premiers mois de la guerre et nous ont permis de réaliser que la victoire finale de l'Ukraine était inéluctable", ajoute le dirigeant.

"Aujourd'hui, si nous sommes capables de parler du football ukrainien, c'est grâce à son armée, son peuple et l'incroyable soutien du monde civilisé. Ce n'est qu'en unissant nos efforts que nous éliminerons le mal qui a envahi nos maisons", conclut Rinat Akhmetov, né à Donetsk, qui a racheté le Shakhtar en 1996.

  • 15 h 36 : Valdimir Poutine dénonce les livraisons croissantes d'armes occidentales à l'Ukraine

Le président russe a dénoncé les livraisons croissantes d'armes occidentales à l'Ukraine, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue turc, au moment où le Royaume-Uni s'apprête à livrer des chars à Kiev.

Lors de cette conversation avec Recep Tayyip Erdogan, Vladimir Poutine a critiqué les "parrains occidentaux" de l'Ukraine qui "augmentent leurs livraisons d'armes et de matériel militaire" à Kiev, a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

  • 15 h 08 : le bilan du bombardement de Dnipro grimpe à au moins 40 morts

Le bilan d'une frappe russe sur un immeuble résidentiel de Dnipro en Ukraine a grimpé à au moins 40 morts, devenant l'un des plus lourds depuis le début de la guerre, et devrait encore s'alourdir.

Comme à son habitude, le Kremlin a démenti avoir été responsable du carnage, en rejetant la faute sur les Ukrainiens. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a à cet égard évoqué "une tragédie" pouvant être due à un tir de la défense antiaérienne ukrainienne. À l'inverse, la présidence suédoise de l'UE a dénoncé "un crime de guerre" russe. 

Près de 48 heures après qu'un missile a éventré un immeuble du quai de la Victoire à Dnipro, quelque 40 corps sans vie ont été retrouvés, selon les services de secours, tandis que 75 blessés ont été comptabilisés. Mais le sort de 34 personnes reste inconnu, les opérations de sauvetage se poursuivant pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres.

  • 14 h 13 : la frappe russe contre un immeuble à Dnipro est un "crime de guerre", selon la présidence suédoise de l'UE

La présidence suédoise de l'UE a qualifié de "crime de guerre" la frappe russe, samedi, contre un immeuble résidentiel de Dnipro, dans le sud-est de l'Ukraine, qui a fait au moins 36 morts. Le décompte devrait encore s'alourdir et constitue l'un des plus lourds depuis le début de la guerre, alors que le Kremlin a démenti toute responsabilité.

Lors d'une conférence commune avec le président du Conseil européen, Charles Michel, le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a condamné une "attaque horrible". "Les attaques intentionnelles contre des civils sont des crimes de guerre et ceux qui en sont responsables doivent être poursuivis aussi longtemps qu'il le faudra", a-t-il ajouté.

  • 12 h 44 : Varsovie attend un feu vert rapide de Berlin pour fournir des chars Leopard à l'Ukraine

Le Premier ministre polonais a déclaré qu'il attendait un feu vert rapide de l'Allemagne pour fournir des chars Leopard à l'Ukraine, avant son départ pour Berlin, où il compte discuter notamment de livraisons d'armes à Kiev.

La Pologne avait précédemment déclaré qu'elle était prête à livrer à Kiev de tels chars lourds de fabrication allemande, mais qu'il lui fallait pour ce faire un accord officiel de l'Allemagne.

"Je ne peux pas imaginer une situation où une telle autorisation n'est pas donnée rapidement", a déclaré Mateusz Morawiecki à la presse, avant d'embarquer pour Berlin, où il doit s'entretenir avec des responsables politiques allemands de différents bords politiques.

  • 12 h 30 : le Kremlin nie toute tension entre l'armée et les mercenaires de Wagner

"Une manipulation" : le Kremlin a nié toute tension entre l'armée russe et le groupe paramilitaire Wagner, dont les forces apparaissent de plus en plus en concurrence en Ukraine.

"Ce conflit n'existe que dans l'espace informationnel", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

La Russie "doit et sait reconnaître ses héros. Elle reconnaît les héros qui servent dans les forces armées (...) et ceux qui viennent du groupe paramilitaire Wagner", a-t-il ajouté. "Tous se battent pour leur patrie."

Les divisions entre l'armée russe et le groupe Wagner, relevées par de nombreux observateurs, ont éclaté au grand jour la semaine dernière lors de la bataille pour la petite ville de Soledar, dans l'est de l'Ukraine.

  • 11 h 53 : le bilan du bombardement de Dnipro grimpe à 36 morts

Le bilan de la frappe russe sur un immeuble résidentiel de Dnipro en Ukraine a grimpé à 36 morts, un décompte qui devrait encore s'alourdir et qui constitue l'un des plus lourds depuis le début de la guerre.

L'UE qualifie la frappe russe contre un immeuble de Dnipro de "crime de guerre"

Comme à son habitude, le Kremlin a démenti être responsable du carnage, rejetant la faute sur la partie ukrainienne. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a évoqué "une tragédie" pouvant être due à un tir de la défense antiaérienne ukrainienne. 

De son côté, près de 48 heures après la frappe, le chef de la police nationale ukrainienne Igor Klymenko a annoncé, qu'après une seconde nuit de recherches, 36 morts dont deux enfants avaient été retrouvés, et que 75 personnes, dont 15 enfants, ont été blessés.

Selon le gouverneur régional ukrainien Valentyn Reznichenko, "le sort de 35 autres habitants de l'immeuble est inconnu", laissant donc craindre un doublement du bilan des morts. 

Les opérations de sauvetage se poursuivent toujours pour tenter de retrouver des survivants sous les décombres fumants. Une brigade cynophile a notamment été déployée.

L'UE qualifie la frappe russe contre un immeuble de Dnipro de "crime de guerre"
  • 11 h 45 : des enfants soldats enrôlés par l'armée ukrainienne ? Le retour d'une vieille "infox"

Trois visages juvéniles rassemblés en une courte vidéo et une affirmation : l'armée ukrainienne fait appel à des adolescents de 14 à 16 ans pour combattre l'armée russe. En réalité, ces jeunes soldats sont majeurs et les vidéos ont été détournées, notamment par des médias russes.

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  • 11 h 09 : la Russie promet de "brûler" les chars occidentaux livrés à l'Ukraine

Le Kremlin a juré de "brûler" les chars que les Occidentaux, notamment Londres et Varsovie, comptent livrer à l'Ukraine.

"Ces chars brûlent et brûleront", a dit Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, dans son briefing téléphonique quotidien à la presse.

  • 10 h 55 :  la Russie nie avoir frappé un immeuble d'habitations à Dnipro 

Le Kremlin a nié toute frappe des forces russes sur un immeuble d'habitations à Dnipro (est), où un bombardement a fait au moins 35 morts samedi.

L'UE qualifie la frappe russe contre un immeuble de Dnipro de "crime de guerre"

"Les forces armées russes ne bombardent pas les immeubles résidentiels, ni les infrastructures civiles, elles bombardent des cibles militaires", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avant d'évoquer la piste d'un missile de défense antiaérienne ukrainien, qui serait tombé sur le bâtiment.

  • 10 h 38 : démission de la ministre allemande de la Défense après une série de gaffes

La ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht, fragilisée par une série de gaffes, a présenté sa démission au chancelier Olaf Scholz, dans une déclaration transmise à la presse.

Cette démission intervient au moment où l'Allemagne est de nouveau sous pression pour livrer des chars à l'Ukraine.

Âgée de 57 ans, Christine Lambrecht, ministre sociale-démocrate de la Justice dans le précédent gouvernement de coalition d'Angela Merkel, a enchaîné les bévues depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février.

Elle avait suscité les critiques de Kiev en annonçant l'envoi de 5 000 casques, quand le régime de Volodymyr Zelensky demandait des armes lourdes.

Une vidéo dans laquelle elle présentait ses vœux début janvier lui avait aussi valu railleries et critiques.

La ministre y apparaissait dans le centre de Berlin, décoiffée par des bourrasques de vent, en train d'évoquer la guerre en Ukraine entre deux explosions de pétards et de feux d'artifices, particulièrement prisés des Allemands pour fêter la nouvelle année.

Fireworks in Berlin on New Year's Eve in the background – and the German defense minister talking about war in Europe in the foreground.

Christine Lambrecht's New Year's address posted on her Instagram sparked outrage and again increased calls for her resignation. pic.twitter.com/hQNE2T88Gu

— DW Politics (@dw_politics) January 2, 2023

"Une guerre fait rage au milieu de l'Europe. J'ai pu en tirer de nombreuses impressions particulières", glissait en outre la ministre au sujet de l'invasion russe, évoquant "beaucoup, beaucoup de rencontres avec des gens intéressants et formidables". "Pour cela, je dis un grand merci".

  • 10 h 08 : les autorités russes de Crimée affirment avoir abattu trois drones à Sébastopol

Sébastopol a été la cible d'une attaque aérienne, lundi, et les systèmes de défense de la ville ont abattu trois drones ukrainiens, a déclaré le gouverneur, nommé par la Russie, de ce grand port de Crimée.

Ces derniers mois, Moscou a accusé Kiev de nombreuses attaques contre des sites militaires et des infrastructures importantes de la péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014.

  • 9 h 59 : la Russie produit ses premières ogives nucléaires pour la torpille Poséidon, selon TASS 

La Russie a produit les premières charges nucléaires pour les torpilles Poséidon qui seront installées sur le sous-marin nucléaire Belgorod, a rapporté l'agence de presse russe TASS citant une source de défense non identifiée.

"Les premières charges de munitions Poséidon ont été fabriquées, et le sous-marin Belgorod les recevra dans un avenir proche", a rapporté TASS.

Dans un discours de 2018, le président russe Vladimir Poutine décrivait les torpilles Poséidon comme étant un nouveau type d'arme nucléaire stratégique, à portée illimitée et pouvant fonctionner à des profondeurs extrêmes et à une vitesse bien supérieure à celle des sous-marins ou autres torpilles existantes.

  • 8 h 32 : le bilan de la frappe à Dnipro s'alourdit à au moins 35 morts

Le bilan de la frappe russe qui a détruit un immeuble à Dnipro, dans l'est de l'Ukraine, s'est alourdi à au moins 35 morts dont deux enfants, et des dizaines de blessés, a annoncé lundi le gouverneur régional Valentyn Reznichenko.

"Trente-neuf personnes ont été sauvées, 75 ont été blessées", a ajouté sur les réseaux sociaux le gouverneur régional de Dnipropetrovsk. Il a précisé que "le sort de 35 autres habitants de l'immeuble est inconnu", alors que les opérations de sauvetage se poursuivent.

  • 8 h 13 : un cargo ukrainien échoué dans le détroit du Bosphore, trafic interrompu

Un cargo qui se rendait d'Ukraine en Turquie s'est échoué dans le détroit du Bosphore et le trafic a été interrompu.

Plusieurs remorqueurs ont été envoyés pour porter assistance au navire, ont indiqué les garde-côtes.

Le navire transportait 13 000 tonnes de pois, et aucun dommage ni déversement de cargaison n'a été constaté.

  • 8 h : le soutien occidental à l'Ukraine est-il en train de changer de nature ?

L'Otan a annoncé, dimanche, que l'Ukraine pouvait s'attendre à recevoir de nouveaux armements lourds occidentaux "dans un futur proche", tandis que plusieurs pays s'interrogent autour de la livraison de chars de combats. Avec la fourniture d’armes de plus en plus offensives, l’aide militaire occidentale est-elle en train de changer de nature ? L'analyse de Bruno Daroux, chroniqueur international de France 24.

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  • 7 h 30 : une intervention de Zelensky prévue au Forum de Davos

Près d'un an après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le conflit et ses effets sur les politiques mondiales d'énergie et de défense vont occuper une grande partie des débats au Forum économique de Davos, qui s'ouvre en Suisse.

Si les Russes sont absents pour la deuxième année consécutive, une délégation ukrainienne est attendue en Suisse, et le président Volodymyr Zelensky a prévu d'intervenir à distance.

L'occasion pour eux de s'adresser à des centaines de figures politiques, comme le chancelier allemand Olaf Scholz, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres ou celui de l'Otan Jens Stoltenberg, à quelque 600 chefs d'entreprises, de nombreux médias, et des représentants de la société civile : des ONG, des chercheurs, et même des stars, comme l'acteur Idris Elba ou la soprano Renee Fleming.

  • 7 h : Biélorussie et Russie débutent des exercices aériens "défensifs"

La Biélorussie et la Russie ont débuté des exercices militaires aériens présentés par Minsk comme "défensifs", pour préparer des situations de combat potentielles, une annonce qui intervient sur fond d'inquiétudes croissantes que Moscou pousse son allié à se joindre à l'offensive en Ukraine.

Dans un message publié sur le compte Telegram du ministère biélorusse de la Défense, un haut représentant du Conseil national de sécurité a assuré que les manœuvres, qui doivent durer jusqu'au 1er février, étaient "purement défensives par nature".

Comme en amont du lancement, le 24 février dernier, de ce qu'elle appelle l'"opération militaire spéciale" en Ukraine, la Russie a amassé des soldats en Biélorussie, où se sont multipliées les activités militaires. Moscou s'était servi de son pays allié comme base arrière pour lancer une offensive contre Kiev notamment, via le nord de l'Ukraine.

La situation fait craindre à Kiev et aux Occidentaux que la Russie s'appuie sur la Biélorussie pour mener une nouvelle attaque terrestre dans la région, un scénario auquel l'Ukraine se prépare activement.

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  • 6 h : 30 morts et de nombreux disparus après un tir de missile russe à Dnipro

Les autorités ukrainiennes avaient peu d'espoir de retrouver des survivants dans les décombres d'un immeuble touché la veille par un missile lors d'une vague de bombardements russes, à Dnipro dans le centre de l'Ukraine.

Selon le dernier bilan des secours dimanche soir, 45 personnes restent portées disparues après l'effondrement partiel de l'immeuble de neuf étages. Au moins 30 personnes ont péri et 75 ont été blessées.

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Avec AFP et Reuters