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La Russie et l'Ukraine ont échangé dimanche 50 prisonniers chacune, à l'issue d'un accord salué par Kiev et Moscou. Sur le terrain, les combats se poursuivent au lendemain de la fin de la trêve de Noël décrétée unilatéralement par la Russie. 

  • 17 h 40 : échange de prisonniers de guerre entre la Russie et l'Ukraine

La Russie et l'Ukraine ont chacune échangé 50 prisonniers de guerre, à l'issue d'un accord salué par les deux parties, alors même que les combats continuent dans l'est de l'Ukraine.

"Le 8 janvier, à la suite de négociations, 50 militaires russes, qui étaient en danger de mort pendant leur captivité, ont été libérés de la zone contrôlée par le régime de Kiev", a-t-il déclaré dans un communiqué.

L'Ukraine a confirmé l'information et a déclaré que la Russie avait libéré 50 militaires ukrainiens dans le cadre du même accord.

  • 17 h 26 :  l'Ukraine dément des frappes russes sur des casernes à Kramatorsk

L'Ukraine a nié toute frappe sur des casernes à Kramatorsk, affirmant que la revendication russe "ne correspond pas à la vérité".

"Les troupes russes n'ont pas la capacité de délivrer des frappes de haute précision", a indiqué au média Suspilne un porte-parole du commandement "Est" de l'armée ukrainienne, Serguiï Tcherevaty, dénonçant une "opération de communication" russe face aux succès ukrainiens.

Les autorités ukrainiennes locales ont pour leur part rapporté que Kramatorsk a été touchée par sept roquettes au cours de la nuit. Deux autres roquettes ont visé la ville voisine de Kostiantynivka.

La Russie et l'Ukraine échangent 50 prisonniers de guerre chacune

L'agence de presse Reuters, présente à Kramatorsk, a constaté des dégâts dans la ville mais n'a pas trouvé de bâtiment détruit ou de trace de victimes.

Des journalistes de Reuters ont pu se rendre dans deux dortoirs universitaires où résidaient des militaires ukrainiens près de la ligne de front, pendant la frappe intervenue dans la nuit de samedi à dimanche, selon le ministère russe de la Défense. 

Aucun des deux bâtiments n'a semblé avoir été directement touché par les missiles, ou sérieusement endommagé. Les journalistes n'ont trouvé, par ailleurs, aucune preuve d'une éventuelle présence de soldats ukrainiens et n'ont repéré aucun corps et aucune trace de sang. 

  • 13 h 56 : l'armée russe assure avoir mené des frappes sur Kramatorsk en "représailles" à celle de Makiïvka

L'armée russe assure avoir mené des frappes sur des casernes militaires à Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, et infligé de lourdes pertes à son adversaire en "représailles" au bombardement ukrainien sur Makiïvka, qui avait tué 89 soldats russes au Nouvel an. La Russie a affirmé avoir tué 600 soldats ukrainiens dans cette opération militaire.

"En réponse à la frappe criminelle du régime de Kiev dans les premières minutes de janvier 2023 (...) les forces russes ont mené une opération de représailles", a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien, indiquant avoir frappé deux casernes.

  • 10 h 47 : "les tirs n'ont jamais cessé durant la trêve", souligne notre envoyée spéciale en Ukraine, Mélina Huet

La Russie et l'Ukraine échangent 50 prisonniers de guerre chacune
  • 8 h 12 : dans le Donbass, un aumônier militaire auprès des troupes ukrainiennes pour Noël

Un aumônier militaire ukrainien s'est rendu dans la ligne de front, dans le Donbass, pour célébrer le Noël orthodoxe au côté des troupes. "Nous croyons tous au miracle. Nous savons que notre armée est plus petite que celle de nos ennemis, mais Dieu est avec nous", assure-t-il devant les soldats avant une prière. Reportage des envoyés spéciaux de France 2 en Ukraine.

La Russie et l'Ukraine échangent 50 prisonniers de guerre chacune
  • 7 h 43 : tirs de roquettes contre deux centrales électriques thermiques de l'est de l'Ukraine sous contrôle russe

Deux centrales électriques thermiques dans la région ukrainienne de Donetsk, sous contrôle de l'armée russe, ont été endommagées par un tir de roquettes de l'armée d'Ukraine, rapportent des responsables politiques installés par Moscou et l'agence de presse d'État russe Tass.

Les officiels ont ajouté sur leurs comptes Telegram que l'attaque contre les centrales de Zuhres et Novyi Svit avait également fait des blessés. Selon Tass, deux personnes pourraient encore être prisonnières des décombres sur un des deux sites.

  • 0 h 30 : fin du cessez-le-feu unilatéral russe

Le cessez-le-feu, décrété par Moscou à partir de vendredi midi, a pris fin à minuit samedi (21 h GMT), l'Ukraine accusant l'armée russe de ne pas l'avoir respecté, et la Russie accusant en retour les Ukrainiens d'en avoir empêché l'application en la forçant à riposter.

Des journalistes présents à Tchassiv Iar, dans l'est de l'Ukraine, ont de fait constaté des bombardements soutenus tout au long de la matinée, samedi. À Bakhmout, l'épicentre des combats situé plus au nord, l'AFP avait déjà entendu vendredi des tirs d'artillerie des deux côtés du front, dans les heures qui ont suivi l'instauration du cessez-le-feu unilatéral par la Russie. Ces tirs étaient tout au plus d'intensité moindre par rapport aux journées précédentes.

Près de la ville de Koupiansk, où se trouvaient les envoyés spéciaux de France 24 en Ukraine, les frappes russes ont été incessantes tout au long du cessez-le-feu. Reportage aux côtés d'habitants excédés par les bombardements quasi constants. 

La Russie et l'Ukraine échangent 50 prisonniers de guerre chacune

Avec Reuters et AFP