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Près de neuf millions de personnes toujours privées d'électricité en Ukraine

Près de neuf millions d'Ukrainiens sont toujours privés d'électricité après des frappes russes sur les infrastructures énergétiques, a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans la soirée de lundi. Plus tôt dans la journée, l'Ukraine a officiellement appelé à l'exclusion de la Russie du Conseil de sécurité des Nations unies, plus de dix mois après le début de son offensive. Voici le fil du 26 décembre. 

  • 23 h 41 : "Soit l'Ukraine remplit les conditions de la Russie, soit l'armée tranchera", dit Lavrov

Les propositions de Moscou concernant la "démilitarisation" et la "dénazification" de l'Ukraine sont connues de Kyiv et il revient aux autorités ukrainiennes d'y répondre, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.  "(Nos conditions) sont simples: Remplissez-les ou l'armée russe se chargera de trancher la question."

  • 21 h 45 : près de 9 millions de personnes toujours privées d'électricité en Ukraine, selon Zelensky

Près de 9 millions de personnes sont toujours privées d'électricité en Ukraine, a annoncé Volodymyr Zelensky dans la soirée de lundi. 

  • 20 h 40 : Zelensky décrit la situation sur le front du Donbass de "difficile et pénible"

Le président ukrainien a par ailleurs décrit la situation sur le front du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, comme "difficile et pénible". "Bakhmout, Kreminna et d'autres parties du Donbass exigent la plus grande force et la plus grande concentration", a-t-il insisté lors de son allocution quotidienne.

  • 20 h 20 : silence des autorités ukrainiennes après les accusations de Moscou d'une attaque aux drones contre une base aérienne en territoire russe

Près de neuf millions de personnes toujours privées d'électricité en Ukraine
  • 20 h 15 : Moscou a mené plus de 4 500 cyber-attaques contre l'Ukraine en 2022, accuse Kiev

Les services de cyber-sécurité ukrainiens ont neutralisé plus de 4 500 cyber-attaques russes contre leur pays depuis le début de l'année, a accusé lundi un responsable. 

"Le pays agresseur lance en moyenne plus de dix cyber-attaques par jour. Heureusement, la société ukrainienne n'est même pas au courant de la plupart d'entre elles", a assuré dans une interview à la chaîne de télévision "My-Ukraine", Ilya Vitiuk, chef du département de cyber-sécurité au Service de sécurité de l'Ukraine (SSU).

  • 17 h 05 : "les Ukrainiens font peser une menace" sur les régions frontalières avec la Russie

Après l'attaque de drone qui a fait trois morts en Russie, sur une base aérienne à 600 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine, Kiev - qui n'a pas revendiqué l'attaque - laisse planer volontairement le doute sur sa responsabilité, selon Michel Olhagaray, ancien commandant de l'école Naval, qui met en lumière les tactiques ukrainiennes. 

Près de neuf millions de personnes toujours privées d'électricité en Ukraine
  • ​​​​​14 h 38 : l'Ukraine demande officiellement l'exclusion de la Russie de l'ONU

L'Ukraine a officiellement appelé à l'exclusion de la Russie des Nations unies, plus de dix mois après le début de l'invasion des troupes russes, une demande n'ayant guère de chance d'aboutir, Moscou disposant d'un droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU.

"L'Ukraine appelle les États membres de l'ONU (...) à priver la Fédération de Russie de son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et à l'exclure de l'ONU dans son ensemble", a indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.

  • 12 h 35 : le FSB dit avoir éliminé un "groupe de saboteurs" ukrainiens qui "tentait" d'entrer en Russie

"À l'issue d'affrontements armés le 25 décembre, quatre saboteurs ont été éliminés lors d'une tentative de pénétration sur le territoire de la région de Briansk depuis l'Ukraine", a indiqué le FSB, cité par les agences de presse russes.

Selon le FSB, ce groupe, accusé de vouloir "commettre des actes terroristes et de sabotage", était équipé de pistolets-mitrailleurs SIG Sauer de fabrication allemande, de dispositifs de communication, ainsi que de "quatre engins explosifs improvisés".

  • 6 h 33 : trois morts après l'attaque d'un drone ukrainien sur une base aérienne russe 

La défense aérienne russe a abattu un drone ukrainien alors qu'il s'approchait d'une base aérienne du sud de la Russie, les débris de l'appareil tuant trois personnes au sol, ont rapporté lundi les agences de presse russes.  Il s'agit de la deuxième attaque, en un mois, contre cette base située à plus de 600 km de l'Ukraine.

"Le 26 décembre, vers 1 h 35 heure de Moscou (22 h 35 GMT), un véhicule aérien sans pilote ukrainien a été abattu à basse altitude alors qu'il s'approchait de l'aérodrome militaire d'Engels dans la région de Saratov", a rapporté l'agence de presse TASS citant le ministère de la Défense. "À la suite de la chute de l'épave du drone, trois techniciens russes qui se trouvaient sur l'aérodrome ont été mortellement blessés."

  • 6 h 26 : l'Ukraine va demander d'exclure la Russie du Conseil de sécurité de l'ONU

L'Ukraine prévoit d'appeler à l'exclusion de la Russie en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, a déclaré dimanche le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.

"Demain (lundi), nous exprimerons officiellement notre position. Nous avons une question très simple : la Russie a-t-elle le droit de rester membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et d'être à l'ONU ?" a-t-il dit, s'exprimant tard dans la nuit de Noël lors d'un marathon télévisé national. "Nous avons une réponse convaincante et raisonnée : non, elle ne l'a pas."

Dmytro Kuleba a souligné que la question du siège permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU - également détenu par les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Chine - était déjà en cours de discussion dans les cercles diplomatiques.

  • 00 h 13 : la Russie dit être prête à reprendre les livraisons de gaz vers l'Europe via Yamal

La Russie est prête à reprendre les livraisons de gaz vers l'Europe via le gazoduc Yamal, a déclaré le Premier ministre adjoint Alexander Novak, cité dimanche par l'agence de presse officielle TASS, indiquant que le marché européen restait "pertinent".

"Alors que la pénurie de gaz persiste, nous avons la pleine opportunité de reprendre les livraisons", a-t-il dit, ajoutant que le gazoduc Yamal, "arrêté pour raisons politiques", était resté inutilisé.

Avec AFP et Reuters