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L'UE annonce un accord sur le plafonnement du prix du gaz, Moscou le juge "inacceptable"

Les ministres de l'Énergie des 27 pays membres de l'Union européenne sont parvenus à un accord sur le plafonnement du prix du gaz naturel. Une annonce qualifiée d'"inacceptable" par Moscou. Le président russe s'est, lui, rendu en Biélorussie pour une vaste "visite de travail" avec son homologue et allié Alexandre Loukachenko. Revivez les faits marquants de la journée du 19 décembre.

  • 18 h 22 : le Kremlin qualifie d'"inacceptable" le plafonnement du prix de gros du gaz par l'UE

Le Kremlin a qualifié d'"inacceptable" le plafonnement du prix de gros du gaz, approuvé par les ministres de l'Énergie des Etats membres de l'UE réunis à Bruxelles.

"C'est une violation du processus de marché pour la formation des prix", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes. "Toute référence à un 'plafonnement' (des prix) est inacceptable", a-t-il insisté.

  • 17 h 41 : l'UE annonce un accord de plafonnement des prix du gaz

Les États membres de l'UE ont approuvé un mécanisme permettant de plafonner les prix de gros du gaz dès qu'ils dépasseront 180 euros/MWh trois jours consécutifs, selon un communiqué du Conseil européen.

Ce mécanisme de plafonnement, adopté par les Vingt-Sept après plusieurs semaines d'âpres discussions, ne sera activé qu'à un niveau de prix supérieur d'au moins 35 euros au prix international moyen du gaz naturel liquéfié (GNL), précise le communiqué.

Les ministres européens de l'Énergie, réunis à Bruxelles, "ont trouvé un accord important qui protégera les citoyens de la flambée des prix de l'énergie, avec un mécanisme réaliste et efficace, qui comprend les garanties nécessaires pour la sécurité de l'approvisionnement et la stabilité des marchés financiers", a indiqué le ministre tchèque Jozef Sikela, dont le pays exerce la présidence tournante de l'UE.

  • 16 h 37 : La Russie revendique la destruction de quatre missiles de fabrication américaine au-dessus de son territoire

L'armée russe a affirmé avoir abattu quatre missiles HARM de fabrication américaine au-dessus de son territoire, dans le ciel de la région de Belgorod frontalière de l'Ukraine, où Moscou mène une offensive depuis février.

"Quatre missiles anti-radar américains HARM ont été abattus dans l'espace aérien de la région de Belgorod", a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien publié sur Telegram, sans plus de précisions.

  •  16 h 04 : Loukachenko appelle à une coopération plus étroite avec Moscou

"La Russie et la Biélorussie sont ouverts au dialogue avec les autres États, y compris européens", a assuré Alexandre Loukachenko au début de sa rencontre avec Vladimir Poutine, selon des images retransmises à la télévision russe.

Il a toutefois appelé les Occidentaux à "écouter la voix de la raison" et appelé à une coopération plus étroite avec Moscou au vu des "temps difficiles" actuels. Vladimir Poutine a, lui, évoqué des questions de coopération économique entre les deux pays, avant que la retransmission ne soit interrompue.

Ce sommet entre les chefs d'État russe et biélorusse intervient à un moment où les autorités ukrainiennes disent redouter, dans les premiers mois de 2023, l'éventualité d'une offensive russe sur Kiev qui serait déclenchée à partir du territoire biélorusse, répétant le scénario du début de l'invasion, le 24 février.

Ajoutant aux inquiétudes, l'armée russe a déclaré, lundi, qu'elle allait prendre part à des manœuvres "tactiques" en Biélorussie, après l'annonce, en octobre, de la formation d'une force commune de plusieurs milliers d'hommes.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a toutefois démenti que Vladimir Poutine soit allé en Biélorussie pour convaincre Minsk de directement participer au conflit en Ukraine, qualifiant ces allégations de "stupides" et "sans fondement".

  • 12 h 59 : Vladimir Poutine se rend en Biélorussie, l'Ukraine craint une offensive conjointe

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé en Biélorussie lundi, pour sa première visite en trois ans et demi, ce que le Kremlin a décrit comme une vaste "visite de travail", alimentant les craintes de l'Ukraine selon lesquelles il aurait l'intention de faire pression sur son allié pour qu'il se joigne à une nouvelle offensive.

La Biélorussie a autorisé l'utilisation de son territoire comme rampe de lancement pour l'invasion de l'Ukraine par Moscou le 24 février, mais n'a pas participé directement aux combats.

"La protection de notre frontière, tant avec la Russie qu'avec la Biélorussie est notre priorité constante", a déclaré le président ukrainien Volodimyr Zelensky après une réunion dimanche du haut commandement militaire ukrainien. "Nous nous préparons à tous les scénarios de défense possibles".

  • 12 h 16 : Moscou dit avoir abattu quatre missiles de fabrication américaine près de l'Ukraine

L'armée russe a affirmé lundi avoir abattu quatre missiles HARM de fabrication américaine au-dessus de son territoire, dans le ciel de la région de Belgorod frontalière de l'Ukraine, où Moscou mène une offensive depuis février.

 "Quatre missiles anti-radar américains HARM ont été abattus dans l'espace aérien de la région de Belgorod", a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien publié sur Telegram, sans plus de précisions.

  • 11 h 20 : la Russie annonce des manœuvres navales avec la Chine

La Russie a annoncé que plusieurs de ses navires de guerre participeront à partir de cette semaine à des exercices avec la marine chinoise, au moment où Moscou et Pékin renforcent leurs liens en plein conflit en Ukraine.

Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a indiqué que ces manœuvres auront lieu entre le 21 et le 27 décembre dans la mer de Chine orientale et que des exercices conjoints de tirs de missiles, d'artillerie et de lutte anti-sous-marine sont au programme.

  • 11 h 18 : Kiev et 10 régions touchées par des coupures d'électricité après l'attaque russe

Après l'attaque russe de lundi matin, l'électricité a été coupée dans la capitale et dans 10 régions d'Ukraine, a annoncé l'opérateur électrique ukrainien Ukrenergo.

"Toute la nuit, des drones ennemis tentaient de frapper des sites énergétiques", entraînant "une situation difficile pour le système énergétique" et des "coupures d'électricité" à Kiev et dans dix autres régions du pays, a indiqué l'opérateur sur Telegram.

  •  9 h 48 : à Kiev, les supporters de football ont suivi la finale de la Coupe du monde

La finale de la Coupe du monde a été suivie jusqu'en Ukraine, malgré les nombreuses coupures de courant. Une façon de dire "non à la guerre", raconte Elena Volochine, envoyé spéciale de France 24 en Ukraine.

"Il faut bien se changer un peu les idées, parce que si on ne décroche pas de ce qu'il se passe chez nous, le système nerveux peut lâcher (...) Il faut savoir prendre du bon temps", se réjouit un fan de football dans un bar de Kiev.

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  • 8 h 17 : les drones qui ont ciblé Kiev sont iraniens, explique l'envoyée spéciale de France 24 en Ukraine

Les drones utilisés par les Russes pour attaquer Kiev aux premières heures de la journée de lundi sont iraniens, rapporte Elena Volochine, envoyé spéciale de France 24 en Ukraine.

L'administration militaire de la ville de Kiev capitale a précisé les forces russes ont procédé à des tirs de barrages, utilisant les drones iraniens "Shahed" - utilisés dans le pilonnage de Kiev ces dernières semaines.

Les autorités ukrainiennes affirment les systèmes de défense anti-aériens ont détruit une quinzaine des 20 drones dirigés contre la capitale de l'Ukraine. Ces attaques n'ont pas fait de victimes dans Kiev même d'après les premières informations disponibles, a dit le maire, Vitali Klitschko, sur la messagerie Telegram. Mais de nouvelles coupures d'électricité ont été annoncées dans la journée pour pallier ces attaques.

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  • 4 h 52 : attaque de drones sur la capitale ukrainienne selon l'administration militaire de Kiev

La capitale ukrainienne a été frappée par des attaques de drones lundi matin, a indiqué l'administration militaire de la ville de Kiev. "L'ennemi attaque la capitale", a écrit l'administration sur Telegram. "En ce moment", neuf drones "ennemis ont déjà été abattus dans l'espace aérien de Kiev", a-t-elle ajouté.

  • 2 h 50 : Londres va livrer à Ukraine d'importantes quantités de munitions pour l'artillerie

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak doit annoncer lundi la livraison à l'Ukraine d'une importante quantité de munitions pour l'artillerie, au cours d'une réunion avec les dirigeants d'Europe du Nord, baltes et néerlandais en Lettonie. 

Avec AFP et Reuters