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La Coupe du monde de football débute dimanche 20 novembre au Qatar. Cinq milliards de téléspectateurs sont attendus mais combien auront vraiment le coeur à la suivre ? Jamais un Mondial n'avait été aussi décrié, si ce n'est celui de 1978 en pleine dictature argentine. Au Qatar, "L’ambiance est aride", titre 20 minutes. Pas seulement à cause du climat mais parce que la ferveur sur place se fait attendre.

L'Humanité parle d’une "Fête impossible". Pourquoi ? À cause de toutes les zones d’ombre qui entourent cette organisation, entre les soupçons de corruption qui entourent l'attribution du tournoi en 2010 et les nombreux morts d’ouvriers étrangers sur les chantiers des stades.

La Croix résume cet état de fait en une phrase : "Le Mondial de la polémique". Pour The Guardian Weekly, c'est "Here we g-oh", qu'on pourrait traduire par "On y va, mais à reculons".

Après les critiques, place au sport ! Avec un ton acerbe, le magazine So Foot propose à ses lecteurs "le meilleur guide de la pire Coupe du monde" et promet une "drôle de lecture".

De son côté, L'Équipe titre sur l'état des lieux de l'équipe de France, "Toujours (pas) d'attaque". Il faut regarder dans Libération pour en savoir un peu plus. Les Bleus font grise mine, selon le journal, qui décrit une ambiance pesante à cause des tensions entre joueurs et une incertitude sur le niveau de l'équipe malgré leur statut de champion du monde.

"Il faut laisser place à une nouvelle génération". C'est par ces mots que Nancy Pelosi a conclu son discours où elle indiquait ne pas se présenter comme cheffe de file des Démocrates à la Chambre des Représentants. Une page politique se tourne, écrit The New York Times qui revient sur deux décennies de vie politique au plus haut sommet de l'État : "Nancy Pelosi, Badass".

Celle qui siègera désormais comme représentante de Californie aura longtemps incarné la droiture politique face aux facéties de son plus grand rival, l'ancien président Donald Trump. The Washington Post rend hommage à Nancy Pelosi en mettant l'accent sur ce parcours hors norme d'une femme qui aura réussi à s'imposer au sein d'un monde d'hommes. "Sky is the limit", disait-elle à l'attention des petites filles américaines, lors de son accession au perchoir en janvier 2007.

Les conservateurs britanniques n'y arrivent toujours pas. Après la présentation d'un nouveau plan budgétaire, la presse britannique tire à boulets rouges contre le gouvernement de Rishi Sunak. "Des années sombres attendent le peuple britannique", titre The Independent.

Pour The Times, "des années de hausse d'impôt douloureuses" vont miner la population. Le journal conservateur fait écho à la hausse des taxes prévues sur les entreprises et les particuliers et aussi à la baisse des dépenses publiques qui devrait impacter les plus précaires. Quant au Guardian, classé à gauche, c'est "de pire en pire". Pour une frange de la population, l'attente sera longue avant les prochaines élections générales prévues, au plus tard, fin 2024.

Loin des tumultes de notre planète Terre, le télescope spatial James Webb a dévoilé un nouveau cliché, publié par Le Figaro, qui pourrait, selon la Nasa, rebattre nos connaissances sur les origines de l'univers. Il s'agit de la galaxie la plus ancienne et la plus lointaine jamais photographiée, dont l'âge est estimé à 13 milliards d'années. Elle ne serait donc apparu que 350 millions d'années après le Big Bang, bien plus tôt que ne le pensait les scientifiques.

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