Après avoir affirmé que la Russie était responsable d'un tir de missile qui a fait deux morts en Pologne mardi, Volodymyr Zelensky semble rétropédaler jeudi expliquant qu'il était "impossible d'affirmer quelque chose de précis aujourd'hui". Sur le terrain, Moscou a lancé une nouvelle campagne de frappes pour endommager les installations énergétiques ukrainiennes alors qu'un froid intense est en train de s'abattre sur le pays. Voici le fil du 17 novembre.
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21 h 41 : plus de 10 millions d'Ukrainiens sans électricité
"A l'heure actuelle, plus de dix millions d'Ukrainiens sont sans électricité", notamment dans la région de Kiev, a déclaré le président ukrainien lors de son adresse télévisée, jeudi 17 novembre.
Plusieurs villes ukrainiennes, dont la capitale Kiev, ont été les cibles de frappes russes qui coïncident avec les premières chutes de neige dans un pays miné par les coupures d'électricité où les températures pourraient chuter jusqu'à -10°C. La répétition de ces bombardements visant depuis octobre les infrastructures énergétiques de l'Ukraine prive régulièrement de courant mais aussi d'eau des millions d'Ukrainiens.
L'opérateur électrique national Ukrenergo a annoncé la prolongation des coupures d'électricité pour la journée en raison de l'"aggravation de la situation".
"En raison d'un refroidissement brutal, la consommation d'électricité a augmenté dans les régions d'Ukraine" ce qui a "compliqué davantage la situation déjà difficile dans le système électrique", entraînant de "plus vastes restrictions" de la consommation de l'énergie à travers le pays, a déploré Ukrenergo.
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21 h 04 : la Russie visée par une nouvelle résolution de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté une nouvelle résolution appelant la Russie à se retirer de la centrale ukrainienne de Zaporijjia et à stopper ses actions contre les sites nucléaires, selon des sources diplomatiques.
Le texte, présenté par le Canada et la Finlande, a été approuvé par 24 des 35 États siégeant au Conseil, ont précisé deux diplomates contactés par l'AFP. La Russie et la Chine ont voté contre.
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20 h 30 : reportage avec les équipes de déminage à Kershon
La ville de Kherson, libérée depuis 1 semaine de l'occupation russe, révèle l'ampleur des crimes attribués à l'occupant. Des cas de torture dénoncés par les autorités ukrainiennes... Avant que la ville ne retrouve un cours nomral, il faut d'abord déminer. Reportage avec les envoyés spéciaux de France 24.
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18 h 58 : les experts ukrainiens arrivés en Pologne pour participer à l'enquête sur le missile
Des experts ukrainiens sont arrivés en Pologne pour participer à l'enquête visant à déterminer d'où a été tiré le missile ayant tué deux personnes dans ce pays, a indiqué jeudi le chef de la diplomatie ukrainienne.
"Nos experts sont déjà en Pologne", a indiqué Dmytro Kouleba sur Twitter. "Nous espérons qu'ils accéderont rapidement au site" de l'incident, "en coopération avec les forces de l'ordre polonaises", a-t-il ajouté.
I spoke to @RauZbigniew. Ukraine and Poland will cooperate constructively and openly on the incident caused by Russian missile terror against Ukraine. Our experts are already in Poland. We expect them to swiftly get access to the site in cooperation with Polish law enforcement.
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) November 17, 2022-
18 h 25 : Kiev dénonce l'étendue "horrible" de tortures à Kherson pendant l'occupation russe
Un haut responsable ukrainien chargé des droits de l'Homme a fait état de l'étendue "horrible" de tortures à Kherson pendant l'occupation russe de cette ville de sud de l'Ukraine, reprise la semaine dernière par les forces de Kiev.
"Je n'ai pas encore vu" de tortures "à une telle échelle", "après avoir visité toutes les salles de torture dans diverses régions de l'Ukraine", a déclaré Dmytro Loubynets, chargé du Parlement des droits de l'Homme à la télévision nationale. "L'étendue est simplement horrible", a-t-il ajouté.
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15 h : les frappes russes contre des objectifs civils peuvent être "des crimes de guerre", selon Paris
Le gouvernement français considère que les frappes russes contre des objectifs civils en Ukraine peuvent constituer des crimes de guerre dont les auteurs devront rendre compte, a déclaré jeudi 17 novembre le ministère français des Affaires étrangères.
"La France condamne avec la plus grande fermeté la poursuite des frappes russes contre de nombreuses villes ukrainiennes, dont Kiev, a déclaré le Quai d'Orsay lors d'un point presse. Ces frappes ont de nouveau visé délibérément des infrastructures civiles, affectant l’alimentation en électricité des foyers en Ukraine. Ces frappes irresponsables ont également un impact sur la sécurité énergétique de la Moldavie voisine".
"Ces frappes ont de nouveau visé délibérément des infrastructures civiles, affectant l’alimentation en électricité des foyers en Ukraine. (...) Ces frappes contre des objectifs civils peuvent constituer des crimes de guerre dont les auteurs devront rendre compte".
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14 h 56 : une nouvelle campagne de frappes russes en Ukraine sous les premières neiges
La Russie a de nouveau lancé des frappes contre plusieurs villes d'Ukraine, dont la capitale Kiev, des bombardements qui coïncident avec de premières chutes de neige dans un pays miné par les coupures d'électricité provoquées par la Russie.
La répétition des frappes russes depuis octobre sur les infrastructures énergétiques de l'Ukraine prive régulièrement de courant et aussi d'eau des millions d'Ukrainiens.
Le pays avait déjà été touché mardi par des frappes massives, qui interviennent après une nouvelle humiliante retraite russe.
La Russie, sous pression d'une contre-offensive ukrainienne, a abandonné le 11 novembre le nord de la région de Kherson (sud) dont elle revendique pourtant l'annexion.
Ces nouvelles frappes interviennent au moment où Kiev a connu ses premières chutes de neige qui ont recouvert le matin les voitures stationnées dans les rues. Le gouverneur régional, Oleksiï Kouleba, avait averti la veille que la semaine à venir serait "difficile", avec des températures qui pourront descendre "jusqu'à -10 °C".
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14 h 38 : la Russie porte la "responsabilité ultime" pour la chute du missile en Pologne
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a assuré que la Russie portait la "responsabilité ultime" pour la chute meurtrière d'un missile en Pologne, alors qu'une enquête doit déterminer d'où celui-ci a été tiré.
"Quelle que soit la conclusion de l'enquête, nous savons déjà la partie qui porte la responsabilité ultime pour cet incident tragique : la Russie", a-t-il déclaré depuis Bangkok, avant un sommet de dirigeants de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec).
"L'Ukraine a le droit de se défendre et nous sommes engagés à soutenir l'Ukraine", a-t-il encore insisté.
Antony Blinken a répété que les États-Unis "n'avaient rien vu qui contredisent" l'hypothèse avancée par Varsovie, selon laquelle ce missile provenait selon toute probabilité de la défense anti-aérienne ukrainienne.
Le secrétaire d'État, qui s'est entretenu dans la journée avec son homologue ukrainien Dmytro Kouleba, a dit que Washington "continue d'évaluer la situation et de partager les nouvelles informations" sur l'incident avec Kiev.
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14 h 10 : les souffrances de civils sont la "conséquence" du refus de Kiev de négocier, selon la Russie
Les souffrances de civils en Ukraine, confrontés en plein hiver à des coupures d'électricité après les frappes russes sur les infrastructures énergétiques, sont la "conséquence" du refus de Kiev de négocier avec Moscou, a affirmé le Kremlin.
"C'est la conséquence du manque de la volonté de la partie ukrainienne de régler le problème, d'entamer des négociations, son refus de chercher un terrain d'entente", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur les coupures d'électricité dont souffrent des millions d'Ukrainiens.
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14 h 05 : "Je ne sais pas ce qu'il s'est passé", reconnaît Zelensky à propos du missile tombé en Pologne
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré "ne pas savoir ce qu'il s'est passé" en Pologne où un missile est tombé mardi, tuant deux personnes, après avoir pourtant affirmé que le projectile était "russe".
"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Nous ne savons pas avec certitude. Le monde ne le sait pas. Mais je suis sûr que c'était un missile russe, je suis sûr que nous avons tiré depuis des systèmes de défense aérienne", a-t-il déclaré, cité dans un communiqué de la présidence ukrainienne.
"Il est impossible d'affirmer quelque chose de précis aujourd'hui", a-t-il dit en réponse à une question sur l'incident.
"Ce n'est qu'après l'enquête qu'il sera possible de tirer des conclusions" sur l'origine du tir, a ajouté M. Zelensky.
La Russie a nié à plusieurs reprises avoir tiré mardi un missile qui a terminé sa trajectoire en Pologne en tombant sur un village près de la frontière avec l'Ukraine. Varsovie, de son côté, a jugé "hautement probable" qu'il s'agisse d'un projectile antiaérien ukrainien.
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12 h 53 : le Kremlin n'envisage pas d'utiliser l'arme nucléaire
Aucun responsable russe n'envisage de recourir aux armes nucléaires, a déclaré le Kremlin. Lors d'une rencontre en Turquie, le directeur de la CIA américaine, William Burns, a transmis à son homologue du SVR russe, Sergueï Narichkine, un message adressé au président nVladimir Poutine sur les conséquences qu'aurait une décision de Moscou de recourir à l'arme nucléaire.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré à plusieurs reprises ces derniers mois que la Russie défendrait son territoire par tous les moyens dont elle dispose, y compris l'arme nucléaire si nécessaire, suscitant les inquiétudes de la communauté internationale.
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11 h 30 : Moscou confirme le renouvellement de l'accord céréalier
La Russie a confirmé la reconduite "sans aucun changement" de l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, après que la Turquie, l'ONU et l'Ukraine ont annoncé sa prolongation plus tôt jeudi.
"La partie russe autorise l'extension technique de +l'Initiative de la mer Noire+ sans aucun changement dans ses termes et sa portée", a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué. Moscou s'était brièvement retiré fin octobre de l'accord, dénonçant l'utilisation du couloir humanitaire par Kiev "à des fins militaires".
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11 h 20 : Moscou a utilisé au moins sept types de mines antipersonnel en Ukraine, selon l'Observatoire des mines
"C'est la première fois qu'un pays signataire du traité d'interdiction des mines est confronté à l'utilisation de mines sur son territoire par un autre pays", a expliqué Mary Wareham, membre de l'équipe de recherche de l'Observatoire des mines, en conférence de presse.
C'est la première fois qu'un pays signataire du traité d'interdiction des mines est confronté à l'utilisation de mines sur son territoire par un autre pays", a expliqué Mary Wareham, membre de l'équipe de recherche de l'Observatoire des mines, en conférence de presse.
"C'est un recul majeur pour le traité sur les mines antipersonnel", a ajouté l'experte, également membre de l'ONG Human Rights Watch.
L'utilisation par la Russie - pays qui a le plus gros stock mondial de mines antipersonnel (26,5 millions) - de ce type d'armes en Ukraine a été fermement condamnée par divers pays.
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10 h 28 : selon Kiev, la Russie est "entièrement responsable" du missile tombé en Pologne
La Russie est "entièrement responsable" de la chute d'un missile en Pologne, qui a tué mardi deux personnes, a affirmé le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, à la suite d'un entretien téléphonique avec son homologue américain, Antony Blinken.
"Nous partageons le point de vue selon lequel la Russie porte l'entière responsabilité de sa terreur par missiles et de ses conséquences sur le territoire de l'Ukraine, de la Pologne et de la Moldavie", a indiqué le ministre ukrainien sur Twitter.
I had a call with @SecBlinken right during another massive missile attack on Ukraine this morning. We share the view that Russia bears full responsibility for its missile terror and its consequences on the territory of Ukraine, Poland, and Moldova. 1/2
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) November 17, 2022-
10 h 07 : Zelensky a une position jusqu'au-boutiste au sujet du tir de missile en Pologne, selon notre chroniqueuse internationale
Kiev a réaffirmé mercredi que le missile ayant tué deux personnes la veille dans un village polonais près de la frontière avec l'Ukraine était "russe", contredisant l'Otan et Washington qui accréditent plutôt la thèse d'un missile de défense ukrainien.
Regardez le décryptage de notre chroniqueuse internationale, Armelle Charrier.
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9 h 00 : le Secrétaire général de l'ONU "salue" la reconduite de l'accord sur les céréales
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a "salué" la reconduite de l'accord sur les céréales ukrainiennes en Mer noire.
Dans un communiqué transmis à l'AFP par le Centre de coordination conjointe (JCC) qui supervise les exportations, basé à Istanbul, Antonio Guterres affirme que "l'ONU est pleinement engagée à lever les obstacles qui entravent les exportations de produits agricoles et engrais de la Fédération de Russie".
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8 h 59 : nouvelle vague massive de frappes russes
Une nouvelle vague de frappes russes a touché plusieurs régions d'Ukraine, faisant au moins un blessé, ont annoncé les autorités ukrainiennes.
À Dnipro (centre-est), deux sites d'infrastructure ont été touchés et une personne a été blessée, a indiqué la présidence. À Kiev, deux missiles de croisière ont été abattus par la défense ukrainienne alors que près d'Odessa (sud), des infrastructures ont été touchées, selon les autorités régionales respectives.
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8 h 41 : première neige en Ukraine, frappée par des coupures d'électricité
Un léger manteau neigeux recouvrait Kiev, la capitale de l'Ukraine, alors que le pays subit d'importantes coupures d'électricité après de lourdes frappes russes sur les infrastructures énergétiques, a constaté l'AFP.
La neige recouvrait notamment les voitures stationnées dans les rues de la capitale, où de nombreux quartiers étaient privés de courant dans la matinée. Le gouverneur régional, Oleksiï Kouleba, a prévenu que la semaine à venir serait "difficile", avec des températures qui pourront descendre "jusqu'à -10°C".
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8 h 36 : l'Ukraine annonce la prolongation de l'accord céréalier, la Turquie confirme
Le ministre ukrainien des Infrastructures, Oleksandr Kubrakov, a annoncé sur Twitter l'extension pour 120 jours de l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes.
#BlackSeaGrainInitiative will be prolonged for 120 days. 🇺🇦 @ZelenskyyUa together w/ @antonioguterres 🇺🇳@UN, 🇹🇷 @RTErdogan & Minister of Defence Hulusi Akar @tcsavunma made another important step in the global fight against the food crisis.
— Oleksandr Kubrakov (@OlKubrakov) November 17, 2022La Turquie a confirmé la reconduite de l'accord "selon les mêmes conditions" que celles observées depuis le mois de juillet, a annoncé un haut responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.
L'Initiative sur les céréales en mer Noire, qui expire vendredi soir, a permis de sortir plus de 11 millions de tonnes des ports ukrainiens en quatre mois.
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6 h 33 : Pour Biden, les preuves contredisent Zelensky sur le tir en Pologne
Alors que le président Volodymyr Zelensky persiste à dire que le missile tombé en Pologne n'était pas ukrainien, Joe Biden, de retour d'Asie, a rappelé que ne c'était pas "ce que montraient les preuves".
Je ne veux pas me prononcer avant que nous n'ayons terminé l'enquête mais, selon la trajectoire (du missile), il semble peu probable qu'il ait été tiré de Russie. Nous verrons."
Les États-Unis et les pays membres de l'Otan mèneront une enquête complète avant d'agir, a-t-il ajouté.
"Nous sommes convenus d'aider la Pologne dans son enquête sur l'explosion qui s'est produite dans la campagne polonaise, près de la frontière ukrainienne, et ils vont faire en sorte que nous sachions exactement ce qu'il s'est passé", a annoncé Joe Biden.
"Nous déciderons collectivement ensuite de notre réponse avant de la mettre en œuvre. Toutes les personnes rassemblées autour de la table étaient unanimes sur ce point."
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2 h 18 : une "chambre de torture" découverte à Kherson
Le service de sécurité de l'Ukraine a annoncé, mercredi soir, la découverte d'une "autre chambre de torture des occupants russes" à Kherson. "Les Russes y ont gardé des patriotes locaux qui refusaient de coopérer avec l'ennemi dans des conditions inhumaines. Les habitants de Kherson ont été interrogés et brutalement torturés", a ajouté cette source.
Le ministre ukrainien des Affaires intérieures, Denys Monastyrskyi, a indiqué que 436 procédures avaient été ouvertes après la découverte dans cette région d'éléments pouvant être qualifiés de crimes de guerre, notamment onze sites d'emprisonnement dont "quatre" ayant des traces de salles de torture.
Jusqu'à présent, "63 corps" ont été retrouvés "mais les recherches ne font que commencer et beaucoup plus de sites de torture et de mises en terre seront découverts", a-t-il relevé, selon le site du gouvernement ukrainien.
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1 h 45 : les pays occidentaux critiquent la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU
Les États-Unis et leurs alliés ont critiqué la Russie, mercredi 16 novembre, lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies organisée au lendemain de l'explosion qui a fait deux morts dans un village polonais proche de la frontière ukrainienne.
L'Otan et les autorités polonaises ont estimé que l'explosion était vraisemblablement due à un tir de missile de la défense aérienne ukrainienne, rien n'indiquant qu'il s'agissait d'une attaque délibérée.
"Cette tragédie ne se serait jamais produite si la Russie n'avait pas inutilement envahi l'Ukraine, et si elle n'avait pas récemment tiré des missiles sur les infrastructures ukrainiennes", a déclaré l'ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, devant le Conseil. "L'Ukraine a tous les droits de se défendre après ces bombardements", a-t-elle ajouté.
Les ambassadeurs polonais et britannique ont également estimé que l'invasion russe de l'Ukraine était à blâmer pour l'explosion en Pologne.
"Cela fait bien longtemps que nous avons cessé d'être surpris par vos tentatives, en toute circonstance et en dépit des faits ou du bon sens, de blâmer la Russie pour tout", a répondu l'ambassadeur russe auprès de l'ONU, Vassili Nebenzia.
Avec AFP et Reuters