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Le directeur de la CIA américaine, William Burns, est en Turquie pour transmettre à son homologue du SVR russe, Sergueï Narychkine, un message adressé au président Vladimir Poutine sur les conséquences qu'aurait une décision de Moscou de recourir à l'arme nucléaire en Ukraine.

Le patron de la CIA, William Burns, rencontrait, lundi 14 novembre, son homologue russe à Ankara, en Turquie, pour le mettre en garde contre les conséquences d'un recours à l'arme nucléaire que la Russie a menacé d'utiliser en Ukraine, a indiqué la Maison Blanche.

William Burns devait transmettre cet avertissement à son homologue russe, Sergueï Narychkine, "sur les conséquences de l'emploi d'armes nucléaires par la Russie et les risques d'escalade pour la stabilité stratégique", a indiqué un porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche.

Il n'était pas possible dans l'immédiat de confirmer si la rencontre avait déjà eu lieu.

"Pas de négociations" sur l'issue de la guerre

William Burns "ne conduit pas des négociations de quelque sorte que ce soit" ni "ne discute d'un règlement de la guerre en Ukraine", a-t-on tenu à préciser de même source, en ajoutant que les Ukrainiens avaient été préalablement informés de la rencontre.

Le haut responsable américain évoquera en revanche avec son homologue le cas de ressortissants "injustement" détenus en Russie.

La championne de basket Brittney Griner, condamnée à neuf ans de prison pour "trafic de drogues", et un autre Américain, l'ancien militaire Paul Whelan, sont détenus en Russie.

Joe Biden a dit espérer mercredi que le président russe Vladimir Poutine soit davantage disposé à discuter d'un échange de prisonniers avec les États-Unis, comme il y en a déjà eu par le passé entre Russes et Américains.

La rencontre entre les deux hommes est l'une des rares à ce haut niveau depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, le 24 février.

Mais les États-Unis et la Russie ont toujours maintenu des "canaux de communication", notamment par le biais de l'ambassade américaine à Moscou, sur des questions bilatérales ou pour faire passer des messages concernant l'Ukraine.

Avec AFP