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"Crise ouverte entre Paris et Rome", titre Le Parisien. L'Italie avait refusé de laisser accoster le navire humanitaire Ocean Viking, avec à son bord environ 230 personnes, dont une cinquantaine d'enfants, en dépit du droit maritime. La France a choisi de laisser ce bateau s'arrimer dans le port de Toulon, évoquant une situation "exceptionnelle", rapporte le quotidien régional Var-Matin. 

Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, très critique à l'égard du gouvernement italien, justifiait ce choix par un "devoir d'humanité", à l'égard de personnes en détresse. Mais pour Le Figaro, Emmanuel Macron a cédé "sous la pression". Le journal s'en prend directement au chef de l'État et à sa politique du "en même temps" : sauver des migrants perdus en mer et dire qu'on durcira les politiques d’immigration. "C'est une politique de gribouille face à l’immigration clandestin", peut-on lire dans l'éditorial.

"Les Français nous prennent pour des lâches", titre le conservateur, Il Libero. Le quotidien italien critique vivement la décision française de suspendre l'accueil de 3 500 migrants basés à Vintimille, à la frontière franco-italienne, comme les pays européens s'y étaient engagés l'été dernier. Il Fatto quotidiano se demande si "cette histoire n'arrangerait tout le monde au final." D’un côté, Giorgia Meloni tient son engagement d’une immigration presque zéro et en profite, au passage, pour gonfler sa popularité. De l'autre, la gauche italienne peut crier au scandale en respectant ses principes universels. La France, elle, se se pose en "héraut du droit humanitaire". Un ton volontairement cynique qui s'interroge sur la réelle volonté européenne de résoudre les défis posés par la question migratoire.

"La guerre d'influence russe en Afrique" : La Croix consacre un long dossier à la guerre hybride menée par la Russie en Afrique francophone pour asseoir sa sphère d'influence sur le continent africain. Tous les moyens sont bons pour "déconsidérer" la France, écrit le journal. C'est une "guerre de l'information" qui s’opère notamment dans les pays où la France conservait encore une sphère d’influence. Paris a décidé de contre-attaquer en mettant sur pied une cellule entièrement dédiée à déceler les opérations de dénigrement et de désinformation opérées par des agences russes.

À l'occasion de l'organisation de la COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte, le Global Carbon Projet publie un rapport alarmant sur les émissions de CO2 mondiales d'origine fossile cette année. "2022 sera une année record", écrit La Croix. La perspective d’une hausse des températures contenue à 1,5 degré ne sera, "certainement", pas tenue. L’objectif de 2 degrés de plus, d'ici 2050, semble plus réaliste mais cela fera d'un prix très lourd pour la planète, conclut le quotidien. Le Washington Post met à disposition des lecteurs un porfolio de glaciers au Kenya. D'ici 2030, trois de ces glaciers auront totalement disparu, selon le quotidien américain, si les émissions de gaz à effet de serre devaient être maintenus à leur niveau de 2022.

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