
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé le retrait des troupes russes déployées sur la rive occidentale du Dniepr dans la région de Kherson, cible d'une contre-offensive ukrainienne dans le sud de l'Ukraine. De son côté, l'Ukraine indique ne voir "aucun signe" de retrait à ce stade. Voici le fil du 9 novembre.
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3 h 13 : Poutine ne se rendra pas au prochain sommet du G20 en Indonésie
Le président russe Vladimir Poutine ne se rendra pas à Bali pour participer au prochain sommet du Groupe des Vingt (G20), a déclaré jeudi à Reuters un responsable du gouvernement indonésien.
Vladimir Poutine sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et devrait participer virtuellement à l'une des réunions, a déclaré Jodi Mahardi, porte-parole du ministre chargé de la coordination des affaires maritimes et des investissements.
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2 h 07 : plus de 100 000 victimes parmi les forces russes, selon Washington
Plus de 100 000 soldats russes ont été tués ou blessés en Ukraine, a estimé mercredi un général américain, ajoutant que les forces ukrainiennes avaient "probablement" souffert des pertes équivalentes depuis le début du conflit.
"On parle de plus de 100 000 soldats russes tués et blessés. C'est probablement pareil côté ukrainien. Beaucoup de souffrance humaine", a déclaré le chef d'état-major de l'armée-américaine Mark Milley à l'Economic club of New York. Il a ajouté que 40 000 civils ukrainiens avaient probablement été tués depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février dernier.
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23 h 11 : Biden espère que Poutine acceptera de parler "plus sérieusement" d'un échange de prisonniers
Joe Biden a dit mercredi espérer que le président russe Vladimir Poutine soit davantage disposé à discuter d'un échange de prisonniers avec les États-Unis pour faire sortir la championne de basket Brittney Griner de sa prison en Russie.
"Mon espoir c'est que maintenant que l'élection est finie, M. Poutine pourra discuter avec nous et sera disposé à parler plus sérieusement d'un échange de prisonniers", a dit le président américain lors d'une conférence de presse, au lendemain des élections de mi-mandat aux États-Unis. "Mon intention est de la ramener à la maison", a ajouté Joe Biden, se disant "optimiste" sur le fait qu'il y ait une "volonté de négocier plus spécifiquement avec nous".
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22 h 46 : l'armée russe a de "vrais problèmes", affirme Joe Biden
Le président américain Joe Biden a affirmé que le retrait annoncé de Kherson par Moscou montre que l'armée russe a de vrais "problèmes".
"C'est la preuve qu'ils ont de vrais problèmes, la Russie, l'armée russe", a déclaré le locataire de la Maison Blanche lors d'une conférence de presse.
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22 h 16 : l'Ukraine se montre "prudente" après l'annonce du retrait russe de Kherson, indique Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que son pays réagissait avec une "extrême prudence" à l'annonce du retrait russe de la ville de Kherson, dans le sud du pays.
"L'ennemi ne nous fait pas de cadeau, ne manifeste pas de 'geste de bonne volonté', nous devons tout gagner", a déclaré Volodymyr Zelensky dans son message quotidien aux Ukrainiens. "Nous devons donc faire preuve d'une extrême prudence, sans émotions, sans prise de risque inutile, afin de libérer toute notre terre avec des pertes aussi minimes que possible."
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17 h 50 : Russie et Iran discutent de l'Ukraine et des "interférences occidentales"
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, s'est entretenu à Téhéran avec le président iranien, Ebrahim Raïssi, et son homologue iranien, Ali Shamkhani, pour évoquer la situation en Ukraine et discuter de coopération sécuritaire et de dispositions visant à lutter contre les "interférences occidentales" dans leurs affaires intérieures, rapportent les médias d'État russes.
Les entretiens ont notamment porté sur "des mesures visant à prévenir les interférences des services secrets occidentaux dans les affaires internes des deux pays", a précisé l'agence Tass, qui cite un compte-rendu fourni par le service de presse du Conseil de sécurité russe.
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17 h 30 : Kiev ne voit "aucun signe" de retrait des forces russes de Kherson
Kiev a dit ne voir "aucun signe" à ce stade de retrait des forces russes de Kherson, principale ville occupée par les Russes depuis le début de son invasion et cible depuis plusieurs semaines d'une contre-offensive de l'armée ukrainienne.
"Nous ne voyons aucun signe que la Russie quitte Kherson sans combattre. Une partie des (troupes) russes est maintenue dans la ville" du sud de l'Ukraine, a déclaré un conseiller de la présidence, Mykhaïlo Podoliak, fustigeant "des déclarations télévisées mises en scène" de Moscou.
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16 h 09 : le ministre russe de la Défense ordonne à ses troupes de quitter Kherson
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a ordonné le retrait des forces russes de la rive droite du fleuve Dniepr dans la région ukrainienne de Kherson, qui inclut la capitale régionale du même nom, cible d'une vaste contre-offensive ukrainienne.
"Procédez au retrait des soldats", a dit à la télévision Sergueï Choïgou, après une proposition en ce sens du commandant des opérations russes en Ukraine, le général Sergueï Sourovikine, qui a reconnu qu'il s'agissait d'une décision "pas du tout facile" à prendre.
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15 h 42 : l'Iran prêt à agir pour mettre fin à la guerre en Ukraine
L'Iran est prêt à agir pour mettre fin à la guerre en Ukraine, a affirmé le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, Ali Shamkhani, en recevant à Téhéran son homologue russe, Nikolaï Patrouchev.
"L'Iran soutient toute initiative conduisant à un cessez-le-feu et à une paix entre la Russie et l'Ukraine basée sur le dialogue, et il est prêt à jouer un rôle pour mettre fin à la guerre", a dit le responsable iranien, cité par l'agence de presse officielle Irna.
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15 h 08 : Volodymyr Zelensky salue l'aide de 18 milliards d'euros de l'UE pour l'Ukraine
Le président Volodymyr Zelensky a salué "la solidarité" de l'Union européenne avec Kiev après que la Commission européenne a proposé aux Vingt-Sept d'accorder à l'Ukraine une aide de 18 milliards d'euros en 2023.
"Reconnaissant envers la Commission européenne et sa présidente Ursula von der Leyen pour avoir annoncé une aide financière de 18 milliards d'euros pour 2023. Cela montre la véritable solidarité de l'UE", s'est félicité le président ukrainien sur Twitter.
Grateful to the European Commission & President @vonderleyen for announcing €18 billion financial aid package for 2023. This shows true solidarity of the EU. Together we resist Russia's aggression, together we‘ll rebuild Ukraine, together we’ll be in the EU. #EmbraceUkraine https://t.co/cFx7gLlAjy
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) November 9, 2022-
13 h 21 : un dirigeant de l’occupation russe est mort dans un accident de voiture dans la région de Kherson
Le dirigeant pro-russe Kirill Stremousov est décédé dans un accident de voiture, ont annoncé les médias d’État russes, citant des responsables locaux soutenus par la Russie.
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13 h 15 : Poutine restreint l’achat et la vente d’actions aux étrangers dans certaines entreprises
La Russie a publié une liste d’entreprises dans lesquelles le président Vladimir Poutine a restreint l’achat et la vente d’actions par des investisseurs étrangers, dont Unipro et la filiale locale du groupe énergétique finlandais Fortum.
La liste comprend 191 entreprises du secteur des carburants et de l'énergie ainsi que des fabricants d'équipements et des sociétés de services.
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12 h 55 : la Commission européenne propose une aide de 18 milliards d'euros pour l'Ukraine en 2023
La Commission européenne a proposé aux Vingt-Sept d'accorder à l'Ukraine une aide de 18 milliards d'euros en 2023, sous forme de prêts dont les intérêts seraient pris en charge par les États membres.
The EU continues to stand in solidarity with Ukraine.
We propose an €18 billion support package for 2023.
Funding in regular tranches to help recovery in the short-term and strengthen institutions.
Preparing the ground for a reconstruction of 🇺🇦 progressing on the EU path.
"Cette aide financière stable, régulière et prévisible, de 1,5 milliard d'euros en moyenne par mois, permettra de couvrir une part importante des besoins de financement à court terme de l'Ukraine pour 2023, que les autorités ukrainiennes et le Fonds monétaire international estiment être de 3 à 4 milliards d'euros par mois", indique l'exécutif européen dans un communiqué.
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12 h 19 : Russie et Iran discutent de l'Ukraine et des "interférences occidentales"
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev s'est entretenu à Téhéran avec son homologue iranien, Ali Shamkhani, pour évoquer la situation en Ukraine et discuter de coopération sécuritaire et des dispositions visant à lutter contre les "interférences occidentales" dans leurs affaires intérieures, rapportent les médias d'État russes.
Les deux hommes ont notamment discuté "des mesures visant à prévenir les interférences des services secrets occidentaux dans les affaires internes des deux pays", a précisé l'agence TASS en citant un compte-rendu fourni par le service de presse du Conseil de sécurité russe.
"Le potentiel économique du développement de relations commerciales entre la Russie et l'Iran face à la pression des sanctions occidentales a également été souligné", rapporte l'agence en citant la même source, sans évoquer davantage de détails sur le contenu des discussions concernant la situation en Ukraine.
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11 h 42 : les relations russo-américaines resteront "mauvaises" après les élections aux États-Unis, selon le Kremlin
Les relations entre Moscou et Washington resteront "mauvaises" quels que soient les résultats des élections de mi-mandat aux États-Unis, a souligné la présidence russe, en pleine crise liée à l'offensive russe en Ukraine.
"Ces élections, dans le fond, ne peuvent rien changer. Nos relations sont mauvaises pour le moment et le resteront", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.
"Ces élections sont importantes, mais d'un autre côté je pense ne pas me tromper en disant qu'il ne faut pas trop surestimer leur importance pour l'avenir de nos relations bilatérales à court et moyen terme", a-t-il ajouté.
Ces dernières années, le Kremlin est accusé d'encourager des opérations d'ingérence lors des élections aux États-Unis, notamment via des campagnes d'influence sur les réseaux sociaux.
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8 h 30 : la France double son aide militaire à l'Ukraine
Un amendement au projet de loi de Finances rectificative a été adopté à l'Assemblée nationale pour faire passer le fonds de soutien militaire à l'Ukraine de 100 à 200 millions d'euros.
"Alors que la Russie continue ses crimes de guerre contre l’Ukraine sur le terrain, notre soutien aux Ukrainiens ne faillira pas", a souligné sur Twitter le député Renaissance Benjamin Haddad qui portait cet amendement.
Adopté ! https://t.co/CVzxbecDRg
— Benjamin Haddad (@benjaminhaddad) November 8, 2022-
8 h : le ministère russe de la Défense dément la perte de centaines d'hommes au sein d'une unité d'infanterie dans l'Est
Le ministère russe de la Défense a démenti la perte de centaines d'hommes au sein de la 155e Brigade navale d'infanterie. Dans une lettre ouverte publiée dimanche, ces soldats d'élite se sont plaints d'avoir été utilisé comme de "la chair à canon" lors d'une offensive contre une garnison ukrainienne dans l'Est.
Cette attaque hasardeuse déclenchée début novembre près de la ville de Donetsk aurait entraîné la mort de 300 soldats en seulement quatre jours.
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7 h 30 : Nikolai Patrushev, le chef du conseil national de sécurité russe, en visite à Téhéran
Selon l'agence officielle iranienne TASS, Nikolai Patrushev, le chef du puissant service fédéral de sécurité nationale de Russie était à Téhéran mercredi pour des consultations avec des officiels iraniens.
Fin octobre, Washington avait évoqué la possibilité que Moscou "conseille" l'Iran pour réprimer les manifestations qui secouent le pays depuis la mort de Masha Amini. Par ailleurs, Téhéran est accusé par les Occidentaux de fournir des armes à la Russie, en particulier des drones kamikazes qui ont fait d'importants dégâts sur le théâtre ukrainien ces derniers mois.
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7 h 15 : l'Ukraine va alerter le G20 sur les transferts d'enfants vers la Russie
L'Ukraine assure avoir récolté des milliers de signalements d'enfants déportés vers la Russie et compte porter cette question devant le G20 qui doit se dérouler en Indonésie les 15 et 16 novembre, a expliqué Andriy Yermak, le chef de l'administration présidentielle.
"La Fédération de Russie continue de commettre des crimes contre des enfants ukrainiens", a assuré Andriy Yermak lors d'une réunion consacrée à la protection de l'enfance. "Ces déplacements forcés d'enfants continuent", a-t-il ajouté.
Selon le représentant permanent des États-Unis à l'ONU, 1 800 enfants ukrainiens ont été transférés en Russie ou vers des zones contrôlées par l'armée russe, au cours du mois de juillet.
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7 h : les Russes subissent "des pertes extraordinairement élevées", selon Zelensky
Les forces russes attaquent sur le front de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, plusieurs dizaines de fois par jour et subissent des "pertes extraordinairement élevées", a déclaré mardi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"L'activité des occupants reste à un niveau extrêmement élevé - des dizaines d'attaques chaque jour", a-t-il dit. "Ils subissent des pertes extraordinairement élevées. Mais l'ordre reste le même - avancer vers la limite administrative de la région de Donetsk. Nous ne céderons pas un seul centimètre de notre terre."
Les alentours des villes de Bakhmout, Soledar et Avdiivka dans la région sont le théâtre de combats acharnés.
Avec Reuters et AFP