Les représentants de près de 200 pays ont rendez-vous du 6 au 18 novembre à Charm-El-Cheikh, en Égypte, pour la 27e conférence de l’ONU sur le climat. Guerre en Ukraine, crise énergétique, crise alimentaire, été apocalyptique : rarement une COP s’est tenue dans un contexte aussi défavorable.
Alors que les tensions géopolitiques sont particulièrement fortes, les crises énergétiques et alimentaires ne vont-elles pas reléguer la bataille climatique au second plan ? L'action immédiate des États les plus pollueurs restant insuffisante pour limiter le réchauffement à 1,5° C, que peuvent faire les entreprises ? Du côté des pays en développement, il y a aussi une demande de financements pour réduire leurs émissions, s’adapter et faire face aux pertes irrémédiables causées par le réchauffement. Obtiendront-ils gain de cause lors de cette COP africaine ?