logo

"Plus de 70 000 civils" ont quitté la région de Kherson "en une semaine"

"Plus de 70 000" civils ont quitté leur domicile "en une semaine" dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, après que les autorités d'occupation pro-russes ont entamé leurs évacuations le 19 octobre, ont-elles annoncé mercredi. Le fil du 26 octobre.

  • 1 h 35 : céréales: l'ONU "relativement optimiste" sur une prolongation de l'accord de la mer Noire

Le chef de l'agence humanitaire de l'ONU s'est dit "relativement optimiste" mercredi sur la prolongation de l'accord qui permet les exportations de céréales ukrainiennes, optimisme tempéré par la Russie qui a insisté sur ses revendications.

L'accord dit de la mer Noire, signé le 22 juillet sous l'égide de l'ONU, a mis en place pour 120 jours des procédures pour permettre l'exportation des céréales ukrainiennes bloquées par la guerre.

Le système a permis l'exportation de près de 9 millions de tonnes de céréales et de soulager la crise alimentaire mondiale provoquée par la guerre, mais les incertitudes autour de la prolongation de l'accord ont déjà fait remonter les prix de certains produits.

  • 0 h 29 : aide militaire à l'Ukraine: pas de cessions qui mettraient la France en danger, selon Lecornu

La France, qui fournit à l'Ukraine un certain nombre de matériels militaires depuis le début de l'invasion russe, ne procède à aucune cession susceptible de mettre sa sécurité en danger, a assuré mercredi soir le ministre des Armées Sébastien Lecornu.

"Nous ne faisons pas de cessions qui mettraient la nation française en danger. Nous le faisons avec le pragmatisme qui nous conduit à regarder la réalité de nos stocks, mais aussi la réalité des conseils que nous donnent nos généraux", a déclaré le ministre lors d'un débat sur le conflit au Sénat.

Ce "pragmatisme" n'en conduit pas moins la France "à tirer des conclusions" sur le réapprovisionnement de ses stocks de matériels : à titre d'exemple, "les 18 canons Caesar qui ont été donnés à l'Ukraine ont fait l'objet depuis le mois de juillet dernier d'une nouvelle commande en recomplétude", a rappelé le ministre.

Le don de ces canons "a pu destabiliser les plans de formation sur certains régiments d'artillerie, mais déstabiliser de la formation pour quelques artilleurs (...) n'a rien à voir avec le fait d'abaisser le standard de sécurité pour la France et les Français", a estimé Sébastien Lecornu.

Selon le ministre, "le vrai sujet" consiste actuellement à développer une "économie de guerre", c'est-à-dire une capacité de recompléter les stocks plus vite dans le futur, notamment pour faire face à des conflits dits de "haute intensité".

  • 22 h 14 : "des combats extrêmement féroces" ont lieu "près de Bakhmout", affirme Volodymyr Zelensky

"Des combats extrêmement féroces" ont lieu "près de Bakhmout", ville de la région de Donetsk dans l'est de l'Ukraine qui est depuis des mois une cible prioritaire de l'armée russe, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"La situation sur la ligne de front ne connaît pas de changements significatifs. Des combats extrêmement féroces se déroulent dans la région de Donetsk, près de Bakhmout et d'Avdiïvka", a-t-il indiqué dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux.

  • 22 h 03 : la Russie "devra répondre" de "violations barbares des lois de la guerre" en Ukraine, déclare Élisabeth Borne

La Russie "devra répondre" de "violations barbares des lois de la guerre" en Ukraine, a déclaré la Première ministre française Élisabeth Borne lors d'un débat sur le conflit au Sénat.

"Là où l'armée ukrainienne progresse, la libération s'accompagne de la découverte de massacres ou de charniers, comme à Boutcha au printemps et plus récemment à Izioum. Ce sont des actes choquants, révoltants, monstrueux. Ce sont des violations barbares des lois de la guerre, la Russie devra en répondre", a déclaré la Première ministre.

  • 20 h 12 : à Kiev, le président de la Cédéao dit "vouloir rapprocher" l'Ukraine et la Russie

L'Afrique "porte la paix et veut rapprocher ces deux pays frères", l'Ukraine et la Russie, a assuré le président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, lors d'une visite en Ukraine.

Premier président africain à se rendre à Kiev depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, le 24 février, Umaro Sissoco Embalo a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au lendemain d'une visite en Russie où il s'est également entretenu avec le président Vladimir Poutine.

"Ce n'est pas juste des engrais, des fertilisants ou de céréales dont l'Afrique a besoin. L'Afrique aussi porte la paix et veut rapprocher ces deux pays frères, qu'on puisse vraiment trouver un chemin pour la paix entre la Russie et l'Ukraine", a dit le président de la Guinée-Bissau, lors d'un point-presse avec Volodymyr Zelensky.

"J'étais hier (mardi) avec Poutine, et si lui (le président Zelensky, NDLR) et le président Poutine pensent que la Guinée-Bissau et l'Afrique peuvent porter la solution pour la paix, nous sommes les premiers militants pour ça", a-t-il répété.

  • 19 h 02 : Moscou a utilisé une photo d'origine slovène pour accuser Kiev de préparer une "bombe sale", selon Ljubljana

La Russie a utilisé une photo provenant de Slovénie et datant de 2010 pour étayer sur Twitter ses allégations sur la "bombe sale" que préparerait actuellement l'Ukraine, a indiqué le gouvernement slovène à l'AFP. 

L'usage "a été fait à mauvais escient et à l'insu des autorités slovènes", a déclaré Dragan Barbutovski, conseiller au bureau du Premier ministre Robert Golob. 

Plus tôt, le gouvernement slovène avait publié une série de tweets en anglais pour dénoncer le fait que "la photo utilisée par le ministère russe des Affaires étrangères sur Twitter" soit "une photo de l'Agence slovène des déchets radioactifs (ARAO)".

Photo, used by the Russian Foreign Ministry in its Twitter post (https://t.co/C9ty3hU3Ef) is an ARAO photo from 2010. pic.twitter.com/1f1DynuvFR

— Slovenian Government (@govSlovenia) October 25, 2022

Lundi, le ministère russe des Affaires étrangères avait publié, également en anglais sur Twitter, le message suivant : "Ministère russe de la Défense : selon les informations à notre disposition, deux organismes ukrainiens ont reçu l'ordre de créer la #bombesale".

  • 18 h 33 : Volodymyr Zelensky affirme qu'"environ 400 drones iraniens" ont été utilisés par la Russie en Ukraine

"Les données issues du renseignement qui s'échangent actuellement confirment une fois de plus ce que nos services savaient : environ 400 drones iraniens ont déjà été utilisés contre la population civile ukrainienne" par la Russie, a indiqué Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Kiev avec son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo.

Selon le président ukrainien, "60 à 70 % d'entre eux ont été abattus" par la défense antiaérienne ukrainienne.

Téhéran et Moscou ont nié à plusieurs reprises ces derniers jours ces accusations.

  • 15 h 42 : Kiev annonce que la Russie a rendu le corps d'un volontaire américain tué en Ukraine

La présidence ukrainienne a annoncé avoir récupéré auprès de l'armée russe le corps d'un volontaire américain tué fin août en Ukraine, lors d'un nouvel échange de prisonniers avec Moscou.

"Le corps d'un volontaire américain, un vétéran de l'armée américaine, Joshua Alan Jones, qui a combattu pour l'Ukraine, mort dans un combat contre les occupants, a également été remis", a indiqué sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriy Iermak.

Selon des informations de presse américaine, citant notamment sa mère, Joshua Alan Jones, 24 ans, avait été tué par l'armée russe fin août.

Andriy Iermak a par ailleurs indiqué que "dix militaires ukrainiens" dont "un officier et neufs soldats et sergents" avaient été échangés avec la Russie. Le chargé des droits humains ukrainien, Dmytro Loubinets, a indiqué que parmi "les combattants libérés, le plus âgé a 55 ans et le plus jeune 21 ans".

  • 14 h 58 : "plus de 70 000" civils ont quitté leur domicile dans la région de Kherson "en une semaine", selon les autorités prorusses

"Plus de 70 000" civils ont quitté leur domicile "en une semaine" dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, après que les autorités d'occupation pro-russes ont entamé leurs évacuations le 19 octobre, ont-elles annoncé.

"Je suis sûr que plus de 70 000 [personnes] sont parties en une semaine depuis que la traversée a été organisée" de la rive droite du fleuve Dnipro vers la rive gauche, plus éloignée du front, a déclaré Vladimir Saldo, le chef de l'administration d'occupation russe, en direct sur la chaîne de télévision Krym 24.

  • 13 h 43 : Vladimir Poutine assiste à l'entraînement des forces de dissuasion nucléaire

Le président Vladimir Poutine a assisté à l'entraînement des forces russes de dissuasion stratégique, des troupes chargées de répondre à des menaces y compris en cas de guerre nucléaire, a annoncé le Kremlin.

"Sous la direction du commandant suprême des forces armées, Vladimir Poutine, les forces de dissuasion stratégique terrestres, maritimes et aériennes ont mené un entraînement, et des lancements pratiques de missiles balistiques et de croisière ont été effectués", a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

  • 12 h 20 : Sergueï Choïgou dit redouter l'utilisation d'une "bombe sale" 

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, s'est entretenu au téléphone avec son homologue chinois, Wei Fenghe, pour discuter des allégations de Moscou selon lesquelles l'Ukraine préparerait une "bombe sale", a indiqué l'armée russe.

  • 11 h 09 : "Je garde en tête la force de ces mères courage rencontrées à Izioum"

Notre journaliste Mélina Huet revient sur ses trois semaines de reportage passées dans le sud et l'est de l'Ukraine, où elle a été marquée par ses rencontres avec les Ukrainiennes et les Ukrainiens.

"Plus de 70 000 civils" ont quitté la région de Kherson "en une semaine"
  • 4 h 12 : la Russie et l'Ukraine vont livrer "la plus rude des batailles" à Kherson

"À Kherson, la situation est claire. Les Russes rassemblent leurs forces", a déclaré mardi le conseiller à la présidence ukrainienne Oleksiy Arestovitch dans une vidéo. "Cela signifie que personne n'est prêt à reculer. Au contraire, la plus rude des batailles se déroulera à Kherson", a-t-il ajouté, sans toutefois dire quand cette bataille pourrait se dérouler.

  • 3 h 37 : Joe Biden et Rishi Sunak conviennent de soutenir l'Ukraine

Le président américain Joe Biden et le nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak ont souligné le besoin de "soutenir l'Ukraine" et de coopérer face aux "défis posés par la Chine" lors de leur premier appel téléphonique, a indiqué la Maison Blanche mardi.

Joe Biden et Rishi Sunak "se sont accordés sur l'importance de travailler ensemble pour soutenir l'Ukraine et pour tenir la Russie responsable de son agression, de confronter les défis posés par la Chine et de garantir des ressources en énergie durables et abordables", souligne l'exécutif américain dans un communiqué.

  • 1 h 24 : devant le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie réitère ses accusations contre l'Ukraine

"L'Ukraine a les capacités et l'Ukraine a les motifs de faire (une bombe sale), parce que le régime de (Volodymyr) Zelensky veut éviter la défaite et veut impliquer l'Otan dans une confrontation directe avec la Russie", a déclaré à l'issue d'une réunion du Conseil de sécurité, mardi soir, l'ambassadeur russe adjoint à l'ONU, Dmitry Polyanskiy, pointant du doigt deux structures capables de fabriquer ces bombes "pas sophistiquées" en Ukraine.

Avec AFP et Reuters