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À la une ce mardi 25 octobre, un nouveau Premier ministre pour le Royaume-Uni, la passion des Français pour leur voiture et l'alliance inattendue des "extrêmes" à l'Assemblée nationale pour tenter de renverser le gouvernement.

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À la une de la presse, ce mardi 25 octobre, le visage du jour présent dans tous les journaux au Royaume-Uni, celui de Rishi Sunak qui, à 42 ans, devient le plus jeune Premier ministre de l'histoire du pays. Le premier d'origine indienne. À la une du Times, il y a cette phrase, prononcée, hier, devant les parlementaires conservateurs : "L'unité ou la mort". Après le désastre Liz Truss et l'ouragan Boris Johnson, les Tories sont plus divisés que jamais. Pour The Independent, cette élection interne au parti passe mal : "Nommé sans un seul vote". Rishi Sunak devient Premier ministre sans avoir été élu au suffrage universel, même si cette nomination est légale puisque les conservateurs ont la majorité au Parlement jusqu'en 2024.Ce dernier a déjà fait savoir qu'il n'y aurait pas d'élections anticipées.

En France, Le Figaro fustige les politiques environnementales ciblant la voiture thermique comme principale cause d'émissions de CO2.  En une, apparaît le titre accrocheur, "La voiture bouc-émissaire de la transition écologique". Le quotidien critique les mesures destinées à restreindre l'utilisation de la voiture en ville et dans les grandes métropoles avec, notamment, l'installation de zones à faible émission. D'où cette question posée par Le Parisien : "La voiture électrique est-elle une solution d'avenir ?" D'après le quotidien, le principal problème de l'électrique, c'est son coût, plus cher à l'achat qu'une voiture thermique (même avec les aides gouvernementales). Ses défenseurs évoquent un "investissement sur le long terme". Cela fonctionne seulement, répondent ses détracteurs, lorsque le prix de l'électricité est à un prix raisonnable. Or en 2022, le mégawattheure a bondi et les usagers font la grimace

Toujours en France, stupeurs et tremblements pour le gouvernement Borne après le dépôt de trois motions de censures en réaction à l'activation du 49.3 pour faire adopter le budget, entre autres. À l'origine de ces motions, on retrouve la gauche (Nupes), nous dit Libération et soutenue, à la surprise générale par le Rassemblement national (RN). Avec 239 voix, c'est insuffisant pour faire tomber le gouvernement mais l'effet est réussi. Le Parisien parle "d'un coup politique" pour Marine Le Pen. Pour le quotidien, l'objectif de Marine Le Pen était de ravir la place de premier opposant à l'alliance de la gauche.