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Moscou prévient d'un risque "d'escalade incontrôlable" du conflit en Ukraine

Le ministre russe de la Défense s'est entretenu avec le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, pour discuter de la situation en Ukraine qui "a une tendance à une escalade incontrôlable". Les autorités russes d'occupation ont renouvelé leur appel aux civils à quitter la ville de Kherson, évoquant une situation militaire tendue face à l'avancée des forces ukrainiennes. Le fil du 23 octobre.

  • 21 h 01 : Zelensky rejette les accusations russes de "bombe sale", et demande une réponse "dure"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté les accusations de Moscou selon lesquelles Kiev préparerait des provocations en utilisant une "bombe sale", comme l'a affirmé le ministre russe de la Défense lors d'entretiens téléphoniques avec des pays de l'Otan.

"Si la Russie appelle et dit que l'Ukraine serait en train de préparer quelque chose, cela signifie une seule chose : la Russie a déjà préparé tout cela. Je crois que désormais le monde doit réagir aussi durement que possible", a déclaré Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.

  • 16 h 05 : rare entretien téléphonique entre le ministre russe de la Défense et son homologue britannique

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, s'est entretenu avec son homologue britannique Ben Wallace pour évoquer la situation en Ukraine, a indiqué l'armée russe dans un communiqué.

Lors de ce rare entretien téléphonique, qui a eu lieu après ceux avec ses homologues français et turc, Sergueï Choïgou a fait part à Ben Wallace de "ses préoccupations liées à d'éventuelles provocations de la part de l'Ukraine avec recours à une 'bombe sale'", selon le communiqué.

  • 15 h 23 : deux fabricants de moteurs d'avion ukrainiens accusés de collaborer avec Moscou

Le service de renseignement ukrainien SBU a annoncé l'arrestation de deux responsables du constructeur ukrainien de moteurs d'avions Motor Sich, soupçonnés de collaborer avec la Russie.

Le SBU "a arrêté le président du géant industriel Motor Sich soupçonné de travailler avec la Fédération de Russie", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le SBU a également arrêté le chef du département des activités de l'entreprise à l'étranger.

Les noms des détenus n'ont pas été communiqués.

  • 14 h 12 : la Russie affirme avoir détruit un dépôt avec 100 000 tonnes de carburant pour l'aviation ukrainienne

L'armée russe a affirmé avoir détruit un dépôt avec 100 000 tonnes de carburant pour l'aviation ukrainienne, ainsi que plusieurs dépôts de munitions et un réservoir de pétrole avec du carburant diesel destiné aux véhicules militaires ukrainiens.

"Un dépôt qui abritait plus de 100 000 tonnes de carburant pour les forces aériennes ukrainiennes a été détruit près de la localité de Smela, dans la région de Tcherkassk", dans le centre de l'Ukraine, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

  • 13 h 30 : un avion de chasse s'écrase sur une maison en Sibérie, deux pilotes tués

Deux pilotes ont été tués dans le crash d'un avion de chasse qui est tombé lors d'un vol d'entraînement sur une maison à Irkoutsk, en Sibérie méridionale, ont indiqué les autorités locales.

L'avion Su-30 s'est écrasé "lors d'un vol d'entraînement", en provoquant un incendie, a écrit sur Telegram le gouverneur de la région d'Irkoutsk, Igor Kobzev, qui s'est rendu sur les lieux de l'accident.

"Les deux pilotes ont été tués", a-t-il précisé, en assurant qu'"aucun des habitants locaux n'a été blessé".

  • 12 h 59 : le ministre russe de la Défense s'entretient au téléphone avec son homologue français

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, s'est entretenu au téléphone avec le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, pour discuter de la situation en Ukraine qui "a une tendance à une escalade incontrôlable", a annoncé l'armée russe dans un communiqué.

Sergueï Choïgou "a fait part à son homologue français de ses préoccupations liées à d'éventuelles provocations de la part de l'Ukraine avec recours à une 'bombe sale'", indique le communiqué.

  • 12 h 38 : coupures d'électricité imposées à Kiev après des frappes russes

L'opérateur national Ukrenergo a procédé à des coupures électriques à Kiev, pour "stabiliser" la fourniture en électricité, après des frappes russes répétées visant les infrastructures du pays, a-t-on appris auprès d'une entreprise privée.

"Le 23 octobre, des coupures de stabilisation ont eu lieu à Kiev pour éviter des accidents", a expliqué le fournisseur privé d'électricité ukrainien DTEK, précisant que ces coupures, qui touchent alternativement les différents quartiers de la capitale, ne devraient pas durer plus de quatre heures.

Moscou prévient d'un risque "d'escalade incontrôlable" du conflit en Ukraine
  • 12 h 06 : deux lignes de défense construites dans une région frontalière de l'Ukraine

Deux lignes de défense ont été construites dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, pour faire face à une éventuelle attaque des forces ukrainiennes, a annoncé le gouverneur de la région, Roman Starovoït.

"Cette semaine, les travaux de construction de deux lignes de défense renforcées dans la région de Koursk ont été achevés", a écrit Roman Starovoït sur Telegram, en précisant qu'une troisième ligne de défense devrait être construite d'ici le 5 novembre. "Nous sommes prêts à faire face à toute atteinte à notre territoire", a-t-il assuré.

  • 4 h 06 : le G7 condamne l'enlèvement de cadres de la centrale de Zaporijjia par la Russie

Le Groupe des Sept (G7) a condamné l'enlèvement de cadres de la centrale nucléaire de Zaporijjia par les forces russes et demande que la centrale repasse sous contrôle ukrainien. "Nous condamnons l'enlèvement de cadres et d'employés de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia par la Russie", a indiqué le groupe des directeurs du G7 sur la non-prolifération dans un communiqué daté de samedi. "Nous demandons à la Russie que la centrale repasse entièrement sous le contrôle de l'Ukraine, sa propriétaire légitime et souveraine", était-il écrit.

L'armée russe s'est emparée de la plus grande centrale nucléaire d'Europe en mars peu après le début de son invasion de l'Ukraine.

  • 2 h 50 : les autorités prorusses appellent les civils à quitter Kherson "immédiatement"

Les autorités prorusses de la région de Kherson, annexée par la Russie dans le sud de l'Ukraine, ont appelé les civils à quitter "immédiatement" la capitale régionale, face à l'avancée des forces de Kiev.

"Tous les habitants civils de Kherson doivent immédiatement quitter la ville", a indiqué samedi sur Telegram l'administration d'occupation prorusse de la région, en évoquant une "situation tendue sur le front" et "un danger accru de bombardements massifs".

Des évacuations vers la rive gauche du fleuve Dniepr, qui borde Kherson, sont en cours depuis mercredi. Mais l'appel de samedi revêt un caractère d'urgence accrue. Environ 25 000 personnes ont déjà été évacuées, a indiqué samedi un responsable de Kherson, Kirill Stremousov, à l'agence de presse russe Interfax.

Moscou prévient d'un risque "d'escalade incontrôlable" du conflit en Ukraine

Avec AFP et Reuters