À la tête de la Russie depuis 1999, Vladimir Poutine fête ce vendredi son 70e anniversaire, sur fond de contre-offensive ukrainienne sur le terrain militaire. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité de la reconquête de près de 2 500 km2 de territoires. Voici le fil du 7 octobre.
Cette page n'est plus mise à jour. Retrouvez les dernières informations sur la guerre en Ukraine en cliquant ici.
-
21 h 20 : près de 2 500 km2 de territoires libérés dans la contre-offensive, selon Zelensky
L'armée ukrainienne aurait repris le contrôle de près de 2 500 km2 de territoire aux forces russes lors de contre-offensive lancée fin septembre, a affirmé vendredi le président Volodymyr Zelensky.
"Au total, 2 434 km2 de notre territoire et 96 localités ont déjà été libérés depuis le début de cette opération", s'est-il félicité dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux.
-
20 h 29 : en Russie, le rappeur Oxxxymiron et l'écrivain Dmitri Gloukhovski désignés "agents de l'étranger"
La star du rap russe Oxxxymiron et l'écrivain de science-fiction Dmitri Gloukhovski ont été désignés vendredi "agents de l'étranger", selon une liste actualisée publiée par le ministère russe de la Justice.
Oxxxymiron, de son vrai nom Miron Fiodorov, est très populaire auprès des jeunes Russes, avec ses 2,1 millions d'abonnés sur Instagram. Fin février, il avait déclaré son opposition à la guerre dans une vidéo enflammée, qualifiant l'offensive de son pays de "catastrophe et de crime".
Quant à l'écrivain Dmitri Gloukhovski, il risque jusqu'à 10 ans de prison pour avoir critiqué l'armée russe après le déclenchement de la guerre.
-
19 h 06 : pas de risque nucléaire "imminent", la Maison Blanche tempère les propos de Joe Biden
"Nous n'avons pas d'indications que la Russie se prépare à utiliser de manière imminente des armes nucléaires", a tempéré Karine Jean-Pierre, la porte-parole de la Maison Blanche, après des propos particulièrement forts tenus jeudi par Joe Biden. Le président des États-Unis avait estimé que le monde faisait face pour la première fois depuis la Guerre froide à un risque d'"Armageddon" nucléaire.
-
14 h 07 : l'ONG ukrainienne prix Nobel de la paix appelle à juger Poutine devant un tribunal international
La cheffe du Centre ukrainien pour les libertés civiles, qui figure parmi les trois lauréats du prix Nobel de la paix, a appelé à la création d'un tribunal international pour juger le président russe. "Il est nécessaire de créer un tribunal international et de traduire en justice Poutine, (le président biélorusse Alexandre) Loukachenko et d'autres criminels de guerre", a écrit Alexandra Matviïtchouk sur sa page Facebook. En Ukraine, les réactions à l'attribution du Nobel au Centre ukrainien pour les libertés civiles sont multiples.
-
12 h 43 : Vladimir Poutine fête son 70e anniversaire
Le président Vladimir Poutine a fêté ses 70 ans et le patriarche Cyrille a appelé à prier pour le dirigeant qui affiche le record de longévité à la tête du pays derrière Joseph Staline, sur fond de revers militaires en Ukraine et de crise diplomatique.
Vladimir Poutine, qui dirige la Russie depuis 1999, doit assister à un sommet informel de la Communauté des États indépendants à Saint-Pétersbourg, sa ville natale.
Des officiels russes ont salué le président comme le sauveur de la Russie moderne tandis que le patriarche Cyrille a demandé deux jours de prières afin que Dieu accorde à Poutine "santé et longévité".
-
11 h 00 : le Nobel de la paix distingue un trio ukrainien, russe et biélorusse
Dans un choix hautement symbolique en faveur de la "coexistence pacifique", le Nobel de la paix a couronné un trio de représentants de la société civile en Ukraine, en Russie et en Biélorussie, trois des principaux acteurs du conflit ukrainien.
La récompense a été conjointement attribuée au militant biélorusse Ales Bialiatski, toujours en prison dans son pays, à l'ONG russe Memorial – frappée par un ordre de dissolution des autorités russes – et au Centre ukrainien pour les libertés civiles.
-
10 h 21 : les séparatistes revendiquent des gains près de Bakhmout dans l'est
Les séparatistes combattant aux côtés des forces de Moscou en Ukraine ont revendiqué la capture de trois villages près de la ville de Bakhmout, dans l'Est du pays, premiers gains face aux difficultés sur les autres fronts.
Selon le compte des combattants du bastion séparatiste de Donetsk sur Telegram, ces villages capturés sont ceux d'Otradivka, de Vessela Dolyna et de Zaïtsevé. L'armée russe avait annoncé la capture de Zaïtsévé, la veille, dans son bilan quotidien.
-
10 h 09 : cinq civils tués dans une frappe ukrainienne dans la région de Kherson
Un responsable prorusse a indiqué qu'au moins cinq civils ont été tués dans une frappe ukrainienne ayant touché un bus dans la région de Kherson, dans le Sud, où les forces de Kiev ont engagé une offensive.
"Des combattants des forces armées ukrainiennes ont tiré sur un bus transportant des civils sur le pont Darievski (...) ils se rendaient au travail", a indiqué, sur Telegram, un cadre de l'occupation russe, Kirill Stremooussov, précisant qu'il y avait au moins cinq morts et cinq blessés.
-
9 h 57 : Sur le terrain, "le moral des troupes ukrainiennes est bon"
"Le moral des troupes est bon, il est même très bon", constate Mélina Huet, envoyée spéciale France 24 à Droujkivka, localité située dans l'est de l'Ukraine, qui a interrogé des soldats ukrainiens engagés sur le front.
-
9 h 55 : le casse-tête des étudiants africains réfugiés en France
Leur avenir semble suspendu. Les étudiants africains contraints de quitter l'Ukraine peinent à poursuivre leurs études en France. Un reportage de Charlotte Ducate.
-
8 h 49 : Kiev garantit "la vie et la sécurité" aux soldats russes qui se rendront
Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, a indiqué qu'ils garantiront "la vie et la sécurité" aux soldats russes qui se rendront. "Nous garantissons la vie, la sécurité et la justice à tous ceux qui renonceront à combattre immédiatement", a déclaré le ministre dans une adresse vidéo à l'armée russe. "Vous pouvez encore sauver la Russie de la tragédie et l'armée russe, de l'humiliation".
-
8 h 10 : l'appui des civils, le précieux atout des soldats ukrainiens
Sur le front sud, les soldats ukrainiens mènent la contre-offensive. Dans leur progression, ils peuvent compter sur l'aide des civils qui apportent de précieux renseignements aux troupes engagées, comme le raconte Gwendoline Debono, envoyée spéciale France 24 sur la ligne de front.
-
4 h 54 : le président biélorusse "interdit" la hausse des prix pour lutter contre l'inflation
Alexandre Loukachenko a ordonné d'interdire toute augmentation des prix pour juguler l'inflation galopante dans cette ex-république soviétique alliée de la Russie. "À partir du 6 (octobre), il est interdit d'augmenter les prix de quoi que ce soit. In-ter-dit !", a déclaré M. Loukachenko, 68 ans, lors d'une réunion gouvernementale, cité par le service de presse de la présidence.
"Pas à partir de demain, mais à partir d'aujourd'hui", a-t-il insisté. Selon lui, cette décision immédiate doit permettre d'empêcher une augmentation en urgence des prix par les entreprises.
"Les prix aujourd'hui sont exorbitants, ils crèvent le plafond. Il ne faut pas qu'ils augmentent encore, à aucun endroit", a ajouté le président, qui dirige le Biélorussie depuis 1994 et a réprimé sans vergogne en 2020 un mouvement de contestation.
-
2 h 47 : Joe Biden alerte contre le risque d'une "apocalypse" nucléaire
Le président des États-Unis a jugé que les menaces russes d'utilisation de l'arme nucléaire dans le conflit en Ukraine faisaient courir au monde un risque d'"apocalypse" pour la première fois depuis la crise des missiles de Cuba en pleine guerre froide.
"Nous n'avons pas été confrontés à la perspective d'une apocalypse depuis Kennedy et la crise des missiles cubains" en 1962, a déclaré Joe Biden lors d'une collecte de fonds à New York au cours de laquelle il a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine "ne plaisantait pas" en proférant ces menaces.
"Il existe, pour la première fois depuis la crise des missiles cubains, une menace directe d'utilisation d'armes nucléaires si les choses continuent de suivre la voie qu'elles empruntent actuellement", a encore dit le président américain.
-
1 h 36 : réunion des Vingt-Sept sur un possible plafonnement des prix du gaz
Les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne vont débattre, lors d'une réunion à Prague, d'un plafond sur les prix du gaz et de sa mise en œuvre éventuelle, alors qu'ils tentent d'endiguer la flambée des prix de l'énergie qui menace de faire plonger l'économie du bloc en récession.
Il est peu probable que des mesures concrètes soient décidées dès à présent, ont indiqué des représentants, mais les dirigeants de l'UE devraient indiquer à leurs ministres de l'Énergie et des Finances respectifs les solutions possibles à approfondir.
-
1 h 31 : une cosmonaute russe transportée par SpaceX est arrivée dans la Station spatiale internationale
La cosmonaute russe Anna Kikina et trois autres membres d'équipage sont arrivés dans la Station spatiale internationale, après avoir voyagé à bord d'un vaisseau de l'entreprise américaine SpaceX.
Ce vol conjoint entre les États-Unis et la Russie revêtait un caractère particulièrement symbolique en pleine guerre en Ukraine.
"Nous sommes impatients de nous mettre au travail", a déclaré l'astronaute américaine Nicole Mann, peu après l'arrimage du vaisseau à la Station spatiale (ISS). Il s'agissait de la cinquième mission régulière de SpaceX vers l'ISS pour le compte de la Nasa, mais de la première à transporter une cosmonaute russe.
The station now has 11 crew members with the arrival of the four @SpaceX #Crew5 members today. They'll work in space conducting @ISS_Research for the next several months. More... https://t.co/c1HjfHA6bQ pic.twitter.com/c9QviBjvKN
— International Space Station (@Space_Station) October 6, 2022-
1 h 21 : le bilan de la frappe à Zaporijjia monte à sept morts
La frappe à Zaporijjia a fait au moins sept morts et cinq disparus, selon le gouverneur local Oleksandr Starukh. Dans le centre de la ville, des journalistes de l'AFP ont vu deux sites ravagés par les bombes. Sur le premier, tout ce qui était au-dessus du rez-de-chaussée s'est écroulé, faisant craindre un bilan plus élevé. À quelques centaines de mètres de là, un cratère de plusieurs mètres de profondeur était visible devant un immeuble d'habitation, au toit soufflé, tout comme la plupart des fenêtres. "Le déblayage des décombres se poursuit, après quoi il sera possible d'établir le nombre exact de morts et de blessés", a indiqué Oleksandr Starukh sur Telegram.
Avec Reuters et AFP