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En direct : la Russie admet des "erreurs" durant la mobilisation

Les autorités russes ont promis dimanche de réparer les "erreurs" commises dans le cadre de la mobilisation décrétée par le président Vladimir Poutine, la convocation de personnes censées être exemptées – notamment des malades et des retraités  ayant suscité un tollé. Suivez heure par heure les derniers développements de la guerre en Ukraine.

  • 4 h 31 : Washington enjoint à Moscou en privé de cesser ses menaces nucléaires

Les États-Unis ont demandé via des canaux privés à la Russie de mettre fin à son discours agitant la menace nucléaire dans la guerre en Ukraine. "Nous avons été très clairs avec les Russes, publiquement et en privé, pour qu'ils cessent de parler d'armes nucléaires", a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, dans un entretien à la chaîne CBS News diffusé dimanche.

"Il est très important que Moscou nous entende et sache que les conséquences seraient horribles. Et nous avons été très clairs à ce sujet", a souligné le secrétaire d'État. "Toute utilisation d'armes nucléaires aurait des effets catastrophiques pour le pays qui les utilise, bien sûr, mais aussi pour beaucoup d'autres."

  • 1 h 51 : conséquences "catastrophiques" si Moscou utilise l'arme nucléaire, prévient la Maison Blanche

Les États-Unis entendent faire bien comprendre à la Russie "quelles seraient les conséquences si elle prenait le sombre chemin de l'utilisation de l'arme nucléaire, et elles seraient catastrophiques", a dit Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, sur la chaîne NBC.

"Nous avons la capacité de parler directement à haut niveau (aux Russes), de leur dire clairement quel est notre message et d'entendre le leur", a-t-il dit. "Cela s'est produit fréquemment ces derniers mois, cela s'est même produit ces derniers jours", a indiqué Jake Sullivan, qui n'a pas voulu livrer de détails sur la nature exacte des canaux de communication employés, afin de "les protéger."

  • 1 h 19 : arrestations au Daghestan après des affrontements entre police et opposants à la mobilisation

La police a arrêté une centaine de personnes après que des heurts ont éclaté dans la république du Daghestan lors d'une manifestation pour protester contre l'ordre de mobilisation partielle décrété mercredi par le président russe Vladimir Poutine.

L'opposition est particulièrement forte dans les régions pauvres peuplées de minorités ethniques, comme le Daghestan. La république du Daghestan est l'une des 22 républiques de Russie. Elle est située sur les rives de la mer Caspienne, en Ciscaucasie, et sa population est majoritairement musulmane.

Selon le groupe de défense des droits OVD-Info, au moins 100 personnes ont été arrêtées dans la capitale Makhatchkala. Des dizaines de vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montraient des affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants criant : "Non à la guerre !"

  • 23 h 04 : des dizaines de milliers de pèlerins juifs en Ukraine malgré la guerre

Des dizaines de milliers de juifs hassidiques se sont rassemblés dans la ville ukrainienne d'Ouman pour leur pèlerinage annuel, malgré les appels à renoncer à cause du conflit en cours, ont annoncé les autorités dimanche.

  • 21 h 01 : l'UE prépare de nouvelles sanctions et réfléchit à un boycott des diamants russes

Cinq pays membres de l'Union européenne ont proposé d'interdire l'importation de diamants extraits en Russie alors que les Vingt-Sept préparent une nouvelle salve de sanctions contre Moscou, mais cette mesure qui requiert l'unanimité a jusqu'à présent suscité des réticences en Belgique.

Alors que la Commission européenne doit présenter cette semaine de nouvelles propositions de sanctions, en réaction à la mobilisation militaire décrétée par Vladimir Poutine, l'Irlande, la Pologne, la Lituanie, l'Estonie et la Lettonie ont proposé d'ajouter à la liste les diamants en provenance de Russie, dont la société Alrosa est le premier producteur mondial de pierres brutes.

  • 17 h 42 : Israël va accueillir et soigner des soldats ukrainiens blessés

L'ambassadeur d'Israël à Kiev a annoncé que l'État hébreu allait accueillir 20 soldats ukrainiens blessés pendant le conflit de sept mois avec les forces russes afin de les soigner.

"Israël va accueillir, pour les traiter, 20 soldats ukrainiens qui ont été grièvement blessés pendant la guerre", a déclaré, sur Twitter, Michael Brodsky.

Israel will receive for treatment 20 Ukrainian servicemen who were seriously wounded during the war. The first 2 will arrive in Israel today, and will be treated at @AFSMC The treatment includes prosthetics and rehabilitation. @IsraelinUkraine @MASHAVisrael @IsraelMFA @IsraelMOH

— Michael Brodsky (@michael_brodsk) September 25, 2022

"Les deux premiers vont arriver en Israël aujourd'hui et seront pris en charge à l'hôpital Tel Hashomer" près de Tel-Aviv, a indiqué le diplomate en poste à Kiev depuis juillet 2021. "Le traitement comprend des prothèses et de la rééducation", ajoute-t-il.

Une source médicale a confirmé à l'AFP que deux militaires étaient en route pour Israël, et une porte-parole de l'ambassade d'Ukraine à Tel-Aviv a indiqué que les premiers patients devaient "bientôt" arriver.

Après l'invasion de l'Ukraine, Israël, qui a adopté une position prudente, faisant valoir des liens privilégiés avec les deux pays, s'est abstenu de fournir des armes à l'Ukraine mais a envoyé des équipements défensifs, notamment des casques et des gilets pare-balles.

  • 13 h 43 : la Russie admet des "erreurs" durant la mobilisation 

Dans une admission inhabituelle de dysfonctionnements, la présidente de la chambre haute du Parlement russe, Valentina Matvienko, a sèchement réprimandé les autorités régionales, qui supervisent la mobilisation. Plusieurs cas de personnes mobilisées ayant pourtant dépassé l'âge de combattre, étant malades ou exemptées pour d'autres raisons, ont provoqué des réactions indignées sur les réseaux sociaux, suscitant l'embarras et l'inquiétude des autorités.

"Des cas impropres de mobilisation (...) suscitent des discussions animées dans la société et sur les réseaux sociaux", a-t-elle déploré dans un communiqué publié sur Telegram.

"Certains jugent, semble-t-il, qu'il est plus important de présenter leur rapport rapidement que de remplir correctement une mission importante pour l'État. De tels excès sont absolument inacceptables", a-t-elle ajouté.

"Faites en sorte que la mobilisation partielle soit remplie dans le respect total des critères annoncés. Et sans commettre une seule erreur !", a-t-elle ordonné.

  • 12 h 58 : Kiev dénonce une nouvelle attaque avec des drones iraniens sur Odessa

La ville portuaire d'Odessa (sud de l'Ukraine) a de nouveau été attaquée avec des drones de fabrication iranienne utilisés par les forces russes, ont déclaré dimanche les autorités militaires ukrainiennes, sans faire état de victimes.

C'est la seconde attaque russe utilisant des drones iraniens en deux jours contre cette ville stratégique sur la mer Noire, après celle qui a tué deux civils vendredi, selon l'Ukraine, et provoqué des tensions entre Kiev et Téhéran.

  • 9 h 53 : les autorités prorusses accusent l'Ukraine d'avoir frappé un hôtel dans le Sud

Les autorités prorusses ont accusé les forces de Kiev d'avoir tiré dimanche un missile sur un hôtel de Kherson, ville sous occupation russe dans le sud de l'Ukraine, faisant deux morts dont un ancien député.

Ces affirmations ne pouvaient pas être vérifiées de manière indépendante dans l'immédiat.

"Aujourd'hui, à environ 5 h 30 (2 h 30 GMT), les forces armées ukrainiennes ont tiré un missile sur le Play Hotel by Ribas" à Kherson, a déclaré l'administration régionale d'occupation russe dans un communiqué.

"Selon les données préliminaires, deux personnes sont mortes dans cet acte terroriste", a-t-elle ajouté. "Les secouristes fouillent toujours les décombres à la recherche de victimes."

Un responsable de l'administration régionale russe, Kirill Stremoussov, a affirmé qu'un ancien député ukrainien, Oleksiy Jouravko, sympathisant prorusse, faisait partie des personnes tuées.

  • 8 h 42 : forte affluence à la frontière entre la Russie et la Géorgie

Des milliers de voitures se pressent de franchir la frontière géorgienne, remplies de Russes cherchant à fuir la mobilisation partielle décrétée par Vladimir Poutine.

En direct : la Russie admet des "erreurs" durant la mobilisation
  • 8 h 30 : des habitants des territoires occupés par les Russes fuient de crainte d'être mobilisés

Notre envoyée spéciale en Ukraine Gwendoline Debono se trouve au seul checkpoint permettant aux civils de quitter les territoires occupés par la Russie. Les hommes de 18 à 35 ans ne peuvent plus partir, rapporte un habitant. Reportage.

En direct : la Russie admet des "erreurs" durant la mobilisation
  • 8 h 32 : Kiev juge "irresponsables" et "inacceptables" les propos de Sergueï Lavrov sur la menace nucléaire

"L'Ukraine ne cédera pas. Nous appelons toutes les puissances nucléaires à s'exprimer maintenant et à faire comprendre à la Russie que de telles rhétoriques mettent le monde en danger et ne seront pas tolérées", a réagi le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, sur Twitter.

Putin’s and Lavrov’s irresponsible statements on the possible use of nuclear weapons are absolutely unacceptable. Ukraine won’t give in. We call on all nuclear powers to speak out now and make it clear to Russia that such rhetorics put the world at risk and will not be tolerated.

— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) September 24, 2022
  • 8 h 26 : à l'ONU, Sergueï Lavrov promet une "protection totale" pour tout territoire annexé par la Russie

Prié de dire à l'ONU si la Russie pourrait utiliser des armes nucléaires pour défendre les régions ukrainiennes annexées, Sergueï Lavrov a indiqué que le territoire russe, y compris celui qui sera "ultérieurement intégré" dans la Constitution russe, "est sous la protection totale de l'État".

"Après ces référendums, la Russie respectera bien sûr l'expression de la volonté de ces personnes qui souffrent depuis de longues années des abus du régime néonazi", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères après son discours à l'Assemblée générale des Nations unies.

  • 4 h 10 : plus de 700 manifestants interpellés en Russie

Des opposants à la mobilisation partielle ont manifesté samedi dans tout le pays. Plus de 700 personnes ont été interpellées dans 32 villes, dont près de la moitié à Moscou, selon OVD-Info, une organisation spécialisée dans le décompte des arrestations.

Le président russe Vladimir Poutine a signé des amendements prévoyant jusqu'à dix ans de prison pour les militaires qui désertent ou refusent de combattre. Il a également signé une loi qui facilite l'accès à la nationalité russe pour les étrangers qui s'engagent pour une durée d'au moins un an dans l'armée.

  • 4 h : Vladimir Poutine "envoie ses citoyens à la mort", dit aux Russes Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, s'adressant directement aux citoyens russes samedi soir, leur a dit que leur président les envoyait sciemment "à la mort".

"Le pouvoir russe comprend parfaitement bien qu'il envoie ses citoyens à la mort", a déclaré en russe Volodymyr  Zelensky, appelant les forces de Moscou à se rendre. "Vous serez traités de manière civilisée... Personne ne connaîtra les circonstances de votre reddition."