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Au cours d'un échange téléphonique, Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont convenu d'une inspection par l'AIEA de la centrale nucléaire de Zaporijjia, sous contrôle russe. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est rendu à Odessa, port ukrainien crucial pour la reprise des exportations des céréales bloquées par la guerre. Voici le fil du 19 août.

  • 21 h 36 : Moscou n'a "aucun droit moral" à siéger au G20, dit Londres

La Russie n'a aucun droit moral à siéger au sein du G20, a déclaré le service presse du ministère britannique des Affaires étrangères. "La Russie n'a aucun droit moral pour siéger au G20 tant que son agression en Ukraine se poursuit", a déclaré le service presse.

"Nous saluons les efforts de l'Indonésie pour faire en sorte que les impacts de la guerre que mène la Russie soient pris en compte dans les réunions du G20, ainsi que les indications selon lesquelles l'Ukraine pourrait être représentée par le président Zelensky au sommet des dirigeants du G20", est-il précisé.

L'Indonésie accueillera le sommet du G20 en novembre et a fait savoir que les présidents russe Vladimir Poutine et chinois Xi Jinping seront présents.

  • 20 h 54 : Ukraine : Macron dénonce "l'attaque brutale" de Vladimir Poutine 

Emmanuel Macron a dénoncé "l'attaque brutale" de la Russie en Ukraine et appelé les Français à "accepter de payer le prix de la liberté" face aux conséquences en Europe.

"Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l'adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs", a lancé le chef de l'État lors d'une cérémonie pour le 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas (Var).

  • 18 h 06 : les livraisons de gaz via Nord Stream suspendues du 31 août au 2 septembre pour "maintenance"

Les livraisons de gaz russe à l'Europe par le gazoduc Nord Stream 1 seront interrompues pendant trois jours, du 31 août au 2 septembre, pour des raisons de "maintenance", a annoncé le géant gazier russe Gazprom.

"Il est nécessaire de procéder à une maintenance toutes les 1000 heures" de fonctionnement, a justifié Gazprom dans un communiqué. Cette décision risque de raviver les craintes de pénurie en Europe, où Moscou est accusé de chantage énergétique.

Porté par cette annonce, le prix européen du gaz a poursuivi sa hausse inexorable, pour finir à un nouveau record en clôture.

  • 15 h 51 : Vladimir Poutine et Emmanuel Macron conviennent d'une inspection par l'AIEA de la centrale nucléaire de Zaporijjia 

Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine, et souligné sa préoccupation face aux risques nucléaires que fait peser la situation à la centrale de Zaporijjia, sous contrôle russe.

Emmanuel Macron a soutenu l’envoi sur place dans les meilleurs délais d’une mission d’experts de l’AIEA, et Vladimir Poutine indiqué son accord pour le déploiement de cette mission.

Vladimir Poutine, selon le Kremlin, a mis en garde son homologue français contre "les bombardements ukrainiens" sur la centrale de Zaporijjia, qui font craindre au président russe une "catastrophe d'envergure".

Poutine et Macron conviennent d'une inspection de la centrale nucléaire de Zaporijjia par l'AIEA
  • 14 h 25 : à Odessa, Antonio Guterres exhorte Moscou à ne pas couper la centrale de Zaporijjia du réseau ukrainien

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé à la Russie de ne pas couper la centrale nucléaire de Zaporijjia, qu'elle contrôle, du réseau ukrainien, au moment où Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de dangereux bombardements du site.

"Bien évidemment, l'électricité de Zaporijjia est une électricité ukrainienne (...), ce principe doit être pleinement respecté", a déclaré Antonio Guterres lors d'une conférence de presse en marge d'une visite dans le port d'Odessa.

L'opérateur des centrales ukrainiennes Energoatom a dit craindre que la Russie ne coupe la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et qu'elle contrôle depuis mars, du réseau électrique ukrainien.

  • 11 h 19 : Stars Coffee ouvre ses portes à Moscou pour remplacer le Starbucks américain

Stars Coffee, la chaîne russe venue remplacer le géant américain des cafés Starbucks en Russie après son départ en raison du conflit ukrainien, a ouvert vendredi pour le grand public son premier restaurant à Moscou. Son slogan : "Bucks est parti, les stars sont restées."

"Pourquoi STARS ? Parce que la nouvelle marque réunit les stars de l'industrie gastronomique", expliquent dans un communiqué le rappeur russe Timati et le restaurateur Anton Pinski, qui ont acquis les 130 restaurants de Starbucks en Russie fin juillet.

Du brun est venu s'ajouter dans le logo aux couleurs traditionnelles de la chaîne américaine – vert et blanc – et la petite sirène a été remplacée par une fille en "kokochnik", coiffe traditionnelle russe.

  • 10 h 15 : les bombardements se poursuivent dans l'est de l'Ukraine

Dans l’est de l’Ukraine, des bombardements russes ont fait au moins cinq morts et dix blessés dans plusieurs localités de la région de Donetsk, l’une des deux provinces du Donbass, a annoncé son gouverneur, Pavlo Kyrylenko, sur les réseaux sociaux.

Des bombardements ont par ailleurs frappé tôt vendredi Kharkiv (nord-est du pays), la deuxième ville d’Ukraine, et fait au moins un mort, selon les autorités locales.

  • 5 h 53 : Antonio Guterres à Odessa

Après avoir rencontré jeudi à Lviv le président turc Recep Tayyip Erdogan et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres poursuit sa visite vendredi à Odessa, port ukrainien crucial pour la reprise des exportations des céréales bloquées par la guerre.

Poutine et Macron conviennent d'une inspection de la centrale nucléaire de Zaporijjia par l'AIEA
  • 4 h 07 : Xi Jinping et Vladimir Poutine participeront au sommet du G20 à Bali, selon l'Indonésie

Les présidents chinois et russe Xi Jinping et Vladimir Poutine participeront au sommet du G20 prévu à Bali en novembre, a déclaré jeudi le président indonésien Joko Widodo à l'agence Bloomberg, indiquant que le chef du Kremlin l'avait informé directement de sa présence.

Aucun commentaire n'a été obtenu dans l'immédiat auprès des services de la présidence indonésienne. Le ministère chinois des Affaires étrangères n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire.

Cette déclaration intervient alors que les Occidentaux font pression sur l'Indonésie pour qu'elle retire son invitation à Vladimir Poutine du fait de l'offensive lancée par la Russie en Ukraine.

Avec AFP et Reuters