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Selon le ministre britannique des Affaires étrangères, "il n'y absolument pas de confrontation, ni de différend" avec Téhéran au sujet des cinq plaisanciers Britanniques dont le bateau a été arraisonné au large de l'Iran le 25 novembre.

AFP - Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a assuré mardi qu'il n'y avait "pas de confrontation" avec Téhéran, qualifiant d'"affaire purement consulaire" l'arrestation de cinq Britanniques le 25 novembre au large de l'Iran.

"Il n'y absolument pas de confrontation ni de différend", a déclaré le chef de la diplomatie britannique sur la radio BBC 4. "Il s'agit d'un dossier purement consulaire et nous nous attendons à ce qu'il soit traité de la sorte", a-t-il ajouté.

Le Foreign Office a annoncé lundi soir que cinq Britanniques sont retenus en Iran après avoir été arraisonnés par la marine iranienne le 25 novembre à bord de leur voilier qui reliait Bahreïn à Dubai.

M. Miliband a souligné que les Britanniques capturés étaient "des civils" et non des militaires de la Royal Navy, comme lors d'un précédent incident du même genre, en mars 2007, qui avait concerné la capture de 15 membres de la Royal Navy.

"Il est important de dire qu'il s'agit de civils, et non de membres de la Royal Navy... Il s'agit de cinq civils, de plaisanciers, ils faisaient du sport et il semble qu'ils aient dérivé par inadvertance dans les eaux iraniennes", a-t-il dit.

Le ministre a indiqué s'attendre à une annonce de Téhéran plus tard dans la journée de mardi, sans préciser quelle en serait la teneur.

"A notre connaissance, ils sont bien traités, ce qui peut être escompté de la part d'un pays comme l'Iran", a-t-il poursuivi, disant qu'il "semblait" que les plaisanciers aient dérivé dans les eaux iraniennes.

Selon le Foreing Office, le voilier de course des marins, le "Kingdom of Bahrain", se rendait de Bahreïn à Dubai où il devait prendre le départ d'une course Dubai-Mascate, dans le sultanat d'Oman.

L'Iran n'a pas confirmé l'arraisonnement mais le commandant de la marine des Gardiens de la révolution (Pasdarans), Alireza Tangsiri, a déclaré à l'agence Fars mardi que "combattre les forces étrangères et leur arrestation dans le Golfe persique font partie des missions des Gardiens de la révolution".

"Les Gardiens de la révolution contrôlent totalement les eaux du Golfe persique. Si les Britanniques ont été arrêtés alors il est parfaitement clair par quelle force militaire du pays ils l'ont été", a-t-il dit, en allusion apparente aux Pasdarans, l'armée idéologique du régime islamique.

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