La guerre en Ukraine entre mardi dans son quatrième mois, au moment où les troupes russes concentrent leur offensive sur la dernière poche de résistance de la région de Louhansk, dans le Donbass, où le gouverneur de région a fait état de "bombardements de plus en plus intenses". Quelque 85 000 Ukrainiens ont trouvé refuge en France depuis le début de la guerre.
-
4 h 13 : la résilience dans la région bombardée de Donetsk
Le ministère ukrainien de la Défense a évoqué d'intenses combats dans les environs de Bakhmout, dans la région de Donetsk, dont la chute donnerait aux Russes le contrôle d'un carrefour important pour l'effort de guerre ukrainien. Les habitants rechignent à fuir malgré les risques. C'est le cas de Maria, dont la cuisine a été bombardée.
-
1 h 11 : la guerre en Ukraine menace la civilisation, estime George Soros
"L'invasion (de l'Ukraine par la Russie) a peut-être été le début de la troisième guerre mondiale et notre civilisation peut ne pas y survivre", a déclaré le milliardaire américain George Soros dans un discours prononcé lors du dîner qu'il organise traditionnellement à Davos (Suisse) en marge de la réunion du Forum économique mondial.
"La meilleure et seule façon de préserver notre civilisation, c'est de battre (le président russe Vladimir) Poutine aussi tôt que possible", a-t-il insisté, estimant que l'Europe pourrait être dans "une position plus forte" qu'elle ne le pense concernant le gaz russe.
-
0 h 09 : Volodymyr Zelensky évoque une situation "extrêmement difficile" dans le Donbass
"La situation dans le Donbass est extrêmement difficile", a répété le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans sa vidéo quotidienne. "En fait, toutes les forces que l'armée russe a encore ont été jetées là pour l'offensive" car ils "veulent tout détruire". De fait, Moscou concentre sa puissance de feu sur la région de Louhansk, cherchant notamment à cerner la ville de Severodonetsk.
-
23 h 34 : l'Amérique latine sous la menace d'une crise alimentaire en raison du conflit en Ukraine
"Des millions de personnes pourraient basculer dans la pauvreté et l'insécurité alimentaire si le conflit en Ukraine se poursuit", s'alarme dans un communiqué Lola Castro, directrice du bureau du Programme alimentaire mondial (PAM) pour l'Amérique latine et les Caraïbes.
Au moins 9,3 millions de personnes dans la région sont en proie à l'insécurité alimentaire et ce chiffre pourrait "dans le pire des cas" passer à 13,3 millions si le conflit se poursuit, selon le communiqué de l'agence onusienne. "Les prix des matières premières et de l'énergie ont augmenté (...). La hausse de l'inflation des produits alimentaires menace la région, où plusieurs pays sont très dépendants des importations de céréales", notamment dans les îles des Caraïbes, explique le PAM.
-
23 h 18 : la Russie ne peut plus rembourser sa dette en dollars, décide Washington
Les États-Unis ont décidé de mettre fin, à partir de 0 h 01 mercredi (heure de Washington, soit 6 h 01 à Paris), à une exemption permettant à Moscou de payer ses dettes en dollars, a annoncé le Trésor américain, une décision qui pourrait précipiter la Russie dans le défaut de paiement.
Cette mesure va prendre effet deux jours avant la prochaine échéance de paiement pour Moscou, qui porte sur un peu plus de 100 millions de dollars d'intérêts sur deux obligations. Selon le Wall Street Journal citant l'agence de presse russe officielle Tass, les autorités se seraient toutefois déjà acquittées du paiement de ces intérêts. Outre l'échéance du 27 mai, le gouvernement russe doit encore honorer douze paiements d'ici la fin de l'année. Le défaut de paiement paraît donc inéluctable.
-
22 h 39 : la situation dans la région de Louhansk "empire d'heure en heure"
"La situation est très difficile et malheureusement, elle ne fait que s'aggraver. Elle empire de jour en jour, d'heure en heure", a indiqué Serguiï Gaïdaï, le gouverneur de la région de Louhansk (est de l'Ukraine), dans une vidéo postée sur sa chaîne Telegram.
"Les bombardements sont de plus en plus intenses" et "l'armée russe a décidé de détruire complètement Severodonetsk", ville stratégique au nord-ouest de Louhansk, a ajouté Serguiï Gaïdaï. Severodonetsk "est en train d'être éliminée de la surface de la Terre", a-t-il commenté, qualifiant la situation de "quasiment critique".
-
22 h 11 : "Le principal combat est à venir, dans le Donbass", estime l'ambassadeur de France à Kiev
Sur le terrain, notre reporter Cyril Payen a rencontré Étienne de Poncins, ambassadeur de France à Kiev, pour évoquer la situation en Ukraine, trois mois après le début de l'invasion russe. Il salue une "extraordinaire résilience et résistance des Ukrainiens" et estime que "le principal combat est à venir, dans le Donbass".
-
21 h 33 : Gerhard Schröder renonce au conseil de surveillance de Gazprom
L'ex-chancelier allemand a annoncé qu'il ne rejoindrait pas le conseil de surveillance du géant gazier russe Gazprom, comme convenu. Cette annonce intervient quatre jours après celle de son départ de la compagnie pétrolière russe Rosneft. Schröder, un proche de Vladimir Poutine, était le président du conseil d'administration.
La semaine dernière, Berlin avait fortement incité l'ancien dirigeant social-démocrate à quitter ses postes, le privant de certains privilèges d'ex-chancelier. Par ailleurs, à Bruxelles, les députés du parlement européen ont voté à une large majorité une résolution non contraignante lui demandant nommément de démissionner.
-
20 h 46 : combats en cours à Lyman, dernier obstacle vers Sloviansk dans l'Est
Des combats sont en cours pour le contrôle de la ville de Lyman, un carrefour clé dans l'est de l'Ukraine, a indiqué le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline. Lyman est un important nœud ferroviaire situé au nord-est de la ville symbole de Sloviansk, reprise aux séparatistes prorusses par Kiev en 2014, et de Kramatorsk, la capitale de la région de Donetsk sous contrôle ukrainien.
-
20 h 02 : la Hongrie instaure l'état d'urgence
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a instauré un second état d'urgence à partir de minuit, cette fois pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine, alors que le premier, lié à la pandémie de Covid-19, devait expirer aujourd'hui.
Les premières décisions prises dans ce nouveau cadre juridique seront annoncées mercredi, selon Viktor Orban.
-
19 h 31 : près de 200 corps découverts dans les sous-sols de Marioupol
Les autorités ukrainiennes ont annoncé que des ouvriers creusant dans les décombres d'un immeuble d'habitation à Marioupol ont découvert 200 corps dans le sous-sol.
Les corps étaient en décomposition et une odeur nauséabonde imprégnait le quartier, a déclaré Petro Andryushchenko, conseiller du maire. On ne sait pas exactement quand ils ont été découverts, précise l'agence AP.
-
18 h 53 : Russes et Chinois ont mené des exercices militaires en Extrême-Orient
Les armées de l'air russe et chinoise ont mené une patrouille conjointe en Extrême-Orient, a annoncé le ministère russe de la Défense. Des bombardiers stratégiques russes Tu-95 et chinois Xian H-6 ont volé pendant 13 heures au-dessus des mers de Chine et du Japon, a précisé le ministère russe dans un communiqué.
Le Japon a envoyé des avions de chasse à la rencontre des appareils russes et chinois alors qu'ils approchaient de l'espace aérien japonais pendant que se déroulait à Tokyo une réunion du "Quad", l'alliance réunissant les États-Unis, le Japon, l'Australie et l'Inde, en présence de Joe Biden, a indiqué le ministre japonais de la Défense, Nobuo Kishi.
-
17 h 22 : suspension des droits de douane sur les produits ukrainiens
Le Conseil de l'Union européenne, qui représente les 27 États membres, a approuvé la suspension pour un an des droits de douane sur tous les produits importés d'Ukraine en soutien à Kiev. Cette mesure entrera en vigueur après sa publication au Journal officiel de l'UE.
-
16 h 41 : la Douma veut faciliter l'interdiction de médias étrangers
Les députés de la chambre basse du Parlement russe, la Douma, ont adopté en première lecture une proposition de loi qui doit permettre de fermer en Russie, sur simple décision du Parquet, les médias étrangers taxés de diffuser des informations jugées mensongères sur le conflit en Ukraine.
Ces médias pourront être interdits "en cas de diffusion d'informations visant à discréditer les forces armées russes ou liées à l'introduction de sanctions" contre la Russie. Les accréditions de journalistes travaillant pour des médias étrangers pourront aussi être annulées, selon ce texte.
-
16 h 33 : la Russie interdit l'entrée sur son territoire à 154 Lords britanniques
En représailles aux sanctions visant la quasi-totalité des élus du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe), Moscou a annoncé interdire l'entrée sur son territoire à 154 des 800 membres de la Chambre des Lords (chambre haute du Parlement britannique).
L'homme d'affaires d'origine russe Evgeni Lebedev, fils du milliardaire russe et ex-agent du KGB Alexandre Lebedev, qui a été nommé en 2020 Lord à vie – faisant couler beaucoup d'encre au Royaume-Uni –, ne figure en revanche pas sur cette liste.
En avril, la Russie avait déjà interdit d'entrer dans le pays à 287 élus de la chambre basse, au Premier ministre Boris Johnson et plusieurs autres hauts responsables britanniques.
-
16 h 04 : Alexeï Navalny dénonce la "guerre stupide" de Vladimir Poutine
Lors d'une nouvelle comparution en justice, l'opposant russe Alexeï Navalny, qui s'exprimait en visioconférence de la colonie pénitentiaire de Prokov où il purge sa peine, a profité de son intervention pour lancer une attaque virulente contre le président russe et la guerre en Ukraine.
"C'est une guerre stupide que votre Poutine a déclenchée", a dit le détenu. "Cette guerre a été construite sur des mensonges". "Un fou a mis ses griffes en Ukraine et je ne sais pas ce qu'il veut en faire, ce voleur fou", a-t-il ajouté, prédisant une "défaite historique".
-
15 h 06 : l'Ukraine épinglée pour mise en danger des migrants
La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a demandé à Kiev de mettre "immédiatement" en sécurité deux migrants retenus près d'Odessa. Les deux hommes, dont un Palestinien qui a été libéré, se trouvaient dans un centre de détention, avec une vingtaine de migrants, situé près de Mykolaïv, à "500 mètres du front" selon les requérants.
Cette situation est dénoncée par des ONG, comme Human Rights Watch, qui pointent d'autres cas similaires, notamment à Zhuravychi, près de la frontière avec la Biélorussie, où un autre centre abriterait 45 migrants.
Le gouvernement ukrainien "devrait déplacer immédiatement les requérants vers une zone plus sûre (dans le pays) et prendre toutes les mesures jugées nécessaires pour assurer leur sécurité face au conflit armé en cours", a indiqué la Cour dans sa décision rendue vendredi.
-
14 h 54 : la Suède et la Finlande présentes au prochain sommet de l'Otan
Les deux pays, qui ont soumis la semaine dernière leur demande d'adhésion à l'Otan, seront présents lors du sommet de l'Alliance atlantique fin juin à Madrid, a assuré le Premier ministre espagnol lors du forum de Davos. "Ce sont deux grandes démocraties (...) et je crois qu'il est très important (...) de les avoir de notre côté en tant qu'alliés de l'Otan", a fait savoir Pedro Sanchez.
-
13 h 37 : la justice russe ordonne l'arrestation de deux blogueurs pour avoir discrédité l'armée
Un tribunal de Moscou a ordonné le placement en détention par contumace de deux blogueurs russes, accusés de discréditer l'armée russe et son offensive en Ukraine.
Michael Nacke, qui anime hors de Russie un blog vidéo sur YouTube comptant plus de 700 000 abonnés, est accusé d'avoir diffusé des informations mensongères sur les forces armées russes, selon le tribunal Basmannyi de Moscou, qui a ordonné son placement en détention, selon son site.
Veronika Belotserkovskaïa, blogueuse et autrice de plusieurs livres de cuisine vivant en France, est accusée du même crime. Le tribunal a également ordonné son placement en détention par contumace, selon l'agence Tass.
De nombreux opposants du régime mais aussi de simples internautes critiques de cette offensive font l'objet de poursuites de ce type ou ont été incarcérés, comme l'opposant Vladimir Kara-Mourza ou l'artiste Alexandra Skotchilenko.
-
13 h 22 : plusieurs hauts responsables russes admettent que le conflit en Ukraine va durer
Le ministre russe de la Défense et le secrétaire du puissant Conseil de sécurité de Russie ont tous deux laissé entendre que Moscou allait devoir combattre longtemps en Ukraine pour atteindre les objectifs de son intervention.
"Nous continuons l'opération militaire spéciale jusqu'à la réalisation de tous les objectifs, peu importe l'énorme aide occidentale au régime de Kiev et la pression sans précédent des sanctions", a dit le ministre Sergueï Choïgou lors d'une visioconférence avec des homologues de pays de l'ex-URSS partiellement retransmise à la télévision.
Selon lui, les efforts russes pour éviter de faire des victimes civiles "ralentissent, bien sûr, le tempo de l'offensive, mais cela est délibéré".
Un peu plus tôt, dans une rare interview accordée au journal russe Argoumenty i Fakty, le secrétaire du Conseil de sécurité, Nikolaï Patrouchev, a signifié que les opérations militaires dureraient le temps qu'il faudra.
-
13 h 11 : le ministre délégué français chargé de l'Europe "convaincu que l'Ukraine fera partie de l'UE"
Le ministre délégué français chargé de l'Europe, Clément Beaune, s'est dit "convaincu" que l'Ukraine ferait un jour partie de l'Union européenne, tout en insistant sur l'idée d'une communauté politique européenne permettant d'"ouvrir une perspective" à Kiev en attendant une adhésion effective.
"Je suis convaincu que l'Ukraine fera partie de l'Union européenne", a déclaré Clément Beaune après un entretien avec la vice-Première ministre ukrainienne, Olga Stefanichyna, en visite à Paris.
Dimanche, Clément Beaune avait déclaré que l'adhésion de l'Ukraine à l'UE prendrait "10 à 15 ans". L'UE doit se prononcer fin juin sur la demande d'adhésion de l'Ukraine.
-
13 h 07 : après trois mois de guerre, l'esprit de résistance de la population ukrainienne toujours intact
De retour du terrain, notre reporter Karim Yahiaoui raconte la détermination et le "sentiment patriotique" qui animent la population ukrainienne depuis le début de la guerre.
-
12 h 45 : "L'Ukraine doit gagner cette guerre", assène Ursula von der Leyen à Davos
La présidente de la Commission européenne s'est exprimée au sujet de la guerre en Ukraine lors du Forum économique mondial dans la station suisse de Davos, au lendemain de l'intervention du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, réclamant des "sanctions maximum" contre la Russie.
-
10 h 55 : 85 000 Ukrainiens en France après trois mois de guerre
Trois mois après le début de la guerre en Ukraine, 85 000 Ukrainiens bénéficient de l'allocation pour demandeurs d'asile (Ada) en France, a indiqué à l'AFP le patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), Didier Leschi.
"Au 20 mai, 85 000 déplacés Ukrainiens étaient couverts par l'Ada", dont 45 000 cartes de paiement ont été délivrées à ce jour à des familles qui ont quitté le conflit le 24 février, a précisé le préfet Leschi.
Il s'agit de l'indicateur le plus fiable pour mesurer le nombre de déplacés ukrainiens installés en France depuis l'invasion russe du 24 février.
-
10 h 44 : sur le front, les Ukrainiens utilisent de l'artillerie fournie par l'Occident
Les forces ukrainiennes pilonnent désormais les positions russes avec des systèmes d'artillerie occidentaux tout nouvellement acheminés, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'armée ukrainienne.
Les combats continuent de faire rage dans de vastes parties de l'est et du sud de l'Ukraine et une grande partie des batailles prennent la forme de heurts d'artillerie de longue portée entre armées russe et ukrainienne.
Jusqu'à présent, l'Ukraine utilisait en grande partie des obusiers hérités de l'époque soviétique. Mais ces dernières semaines, des systèmes d'artillerie dernier cri fournis à l'Ukraine par des pays étrangers, dont des M777 américains, sont arrivés sur la ligne de front.
-
9 h 51 : dans l'Est, l'armée ukrainienne pense encore pouvoir "mettre en échec" les Russes
Alors que la région de Louhansk est presque entièrement envahie, l'armée ukrainienne reste persuadée qu'elle peut "mettre en échec" les Russes, explique Gwendoline Debono, l'envoyée spéciale de France 24.
-
8 h 45 : après trois mois de guerre, quelles sont les zones contrôlées par l'armée russe ?
La guerre en Ukraine entre dans son quatrième mois, au moment où les troupes russes concentrent leur offensive sur la dernière poche de résistance de la région de Louhansk, dans le Donbass.
-
8 h 26 : un embargo de l'UE sur le pétrole russe possible "d'ici quelques jours", selon Berlin
Un embargo européen sur le pétrole russe est possible "d'ici quelques jours", a estimé le ministre allemand de l'Économie, Robert Habeck, alors que le sujet ne fait pour l'instant pas l'unanimité nécessaire au sein des Vingt-Sept.
"Il n'y a plus que quelques États, surtout la Hongrie, qui ont signalé des problèmes", a dit Robert Habeck à la télévision publique ZDF. Mais "les discussions se poursuivent" et "je pense que nous allons réussir une percée d'ici quelques jours".
Les Européens avaient déjà annoncé la fin des importations de charbon russe à partir d'août prochain. Mais un embargo sur le pétrole d'ici la fin de l'année est encore en cours de discussion.
-
6 h 48 : opposé à la guerre, un diplomate russe démissionne avec fracas à Genève
Boris Bondarev, conseiller auprès de la représentation permanente russe à l'Office des Nations unies à Genève, a annoncé avec fracas sa démission, affirmant dans une lettre rendue publique que "jamais" il n'avait eu "autant honte" de son pays.
-
4 h 46 : Moscou pourrait installer une base militaire dans la région de Kherson
L'administration mise en place par la Russie dans la région ukrainienne de Kherson va demander à Moscou d'y installer une base militaire, a rapporté l'agence de presse RIA, citant un représentant local.
Adjacente de la péninsule de Crimée annexée par la Russie en 2014, la région de Kherson est passée sous le contrôle de Moscou dans le cadre de l'offensive lancée le 24 février. Une nouvelle administration a été mise en place dans la région, où le rouble russe a été introduit.
-
4 h 19 : une situation "extrêmement difficile" dans le Donbass, s'inquiète Volodymyr Zelensky
"Les prochaines semaines de guerre seront difficiles", a prévenu lundi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son allocution télévisée quotidienne. "Les occupants russes s'efforcent de montrer qu'ils n'abandonneront pas les zones occupées de la région de Kharkiv (nord-est), qu'ils ne rendront pas la région de Kherson (sud), les territoires occupés de la région de Zaporijjia (sud-est) et le Donbass (est). Ils avancent quelque part. Ils renforcent leurs positions ailleurs."
La situation est même "extrêmement difficile" dans le Donbass : les Russes cherchent à y "éliminer tout ce qui est vivant", a accusé Volodymyr Zelensky.
-
1 h 54 : Moscou va privilégier les relations avec la Chine
Au cours d'une séance de questions-réponses lors d'un événement à Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a assuré que la Russie étudierait toute offre des Occidentaux pour rétablir leurs liens et déterminerait alors si cela est nécessaire. Le chef de la diplomatie russe a par ailleurs indiqué que l'objectif de Moscou était désormais de renforcer les liens avec Pékin.
Sergueï Lavrov a reproché aux pays occidentaux d'avoir adopté une "russophobie" depuis le début de l'offensive de son pays en Ukraine. La Russie œuvre pour remplacer les produits importés depuis les pays occidentaux et, à l'avenir, s'appuiera seulement sur des pays "fiables" n'étant pas redevables de l'Occident, a-t-il déclaré. "Nous devons arrêter d'être dépendants d'une quelconque manière des livraisons de quoi que ce soit en provenance de l'Occident afin de garantir le développement de secteurs primordiaux pour la sécurité, l'économie de la sphère sociale de notre patrie."
Avec AFP et Reuters