Les accusations de crimes de guerre se multiplient depuis le début du conflit en Ukraine, le 24 février. Plusieurs milliers de civils ont été tués ou blessés, souvent en violation du droit international. Des actes qui pourraient, à terme, conduire les responsables devant des tribunaux nationaux ou devant la Cour pénale internationale. Explications.
Deux mois après le début de l’invasion russe en Ukraine, le bilan humain ne cesse de s’alourdir pour les civils. Au 26 avril, 2 665 personnes ont été tuées et 3 053 blessées, selon les chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme, en dépit des traités internationaux censés garantir la protection des civils.
Tandis que des ONG documentent, depuis plusieurs semaines, des cas d'exactions – présentées comme venant principalement de l’armée russe –, des enquêteurs sont aussi déployés sur le terrain pour collecter des preuves en vue de possibles poursuites judiciaires. Devant quelle juridiction ? Pour quels motifs ? À quelle échéance ? Que risque Vladimir Poutine ? France 24 fait le point.
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