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À Marioupol, la situation semble de plus en plus désespérée pour l'armée ukrainienne dont les derniers soldats sont retranchés dans une usine. Par ailleurs, le couloir humanitaire destiné à évacuer des civils depuis le port assiégé "n'a pas fonctionné", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk. En visite à Kiev, le président du Conseil européen, Charles Michel, a promis que l'UE fera "tout son possible" pour que l'Ukraine "gagne la guerre". Retrouvez le cours des événements du mercredi 20 avril.

  • 2 h 12 : les ministres des Finances du G7 promettent plus de 24 milliards de dollars à l'Ukraine

Les ministres des Finances des pays membres du G7 ont annoncé avoir fourni et s'être engagé à apporter, avec la communauté internationale, un soutien supplémentaire de 24 milliards de dollars à l'Ukraine en 2022 et au-delà, ajoutant qu'ils étaient prêts à faire plus si nécessaire.

Les ministres ont regretté la participation de la Russie à plusieurs forums internationaux, notamment aux réunions du G20, du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. "Les organisations internationales et les forums multilatéraux ne devraient plus mener leurs activités avec la Russie de manière habituelle", était-il écrit dans un communiqué.

  • 2 h 04 : l'Ukraine travaille en coulisses pour réduire les expéditions de gaz russe via Nord Stream 1

L'Ukraine travaille en coulisses pour convaincre les alliés occidentaux de changer la route des livraisons de gaz russe du gazoduc Nord Stream 1 au profit du gazoduc ukrainien, ce qui augmenterait l'influence de Kiev dans son conflit avec la Russie, ont déclaré des responsables de l'énergie à Reuters.

Une telle décision obligerait la Russie à faire transiter par l'Ukraine une plus grande partie de son gaz destiné à l'Europe. Moscou devrait ainsi payer davantage de droits de transit, ce qui pourrait aider la défense de l'Ukraine en temps de guerre et dissuader la Russie d'endommager les gazoducs ukrainiens dans l'intervalle, ont déclaré ces responsables aux parlementaires américains et aux responsables de l'administration Biden à Washington la semaine dernière.

  • 1 h 05 : Kiev dit soupçonner la Croix-Rouge d'être "complice" de la Russie

Une responsable ukrainienne a reproché au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de ne pas coopérer avec son pays sur le sort de réfugiés ukrainiens en Russie, le soupçonnant d'être "complice" de "déportations", des accusations vivement rejetées par le CICR.

  • 0 h 23 : des ministres occidentaux protestent contre la présence de la Russie au G20

Des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20, réunis mercredi en marge des réunions du FMI et de la Banque mondiale, ont quitté la séance plénière ou éteint leur écran pour protester contre la présence de la Russie.

"La guerre est incompatible avec la coopération", a déclaré le ministre français de l'Économie, Bruno Le Maire, en ouverture, en exhortant la Russie à "s'abstenir de participer aux réunions du G20". Son homologue russe Anton Silouanov a rétorqué : "Le G20 a toujours été et reste avant tout un forum économique".

  • 0 h 12 : les Occidentaux s'attendent à des cyberattaques russes massives contre eux

Les États-Unis et quatre autres pays occidentaux ont prévenu que leurs services de renseignement disposaient d'informations selon lesquelles la Russie s'apprêtait à lancer des cyberattaques massives contre les alliés de l'Ukraine. Les pays formant l'alliance dite des "Five Eyes" - États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada et Nouvelle-Zélande - ont précisé que Moscou pourrait faire appel à ces groupes cybercriminels pour lancer des attaques contre des États, des institutions, et des entreprises.

  • 23 h 32 : Israël envoie des équipements de protection à l'Ukraine

Après de longues hésitations, Israël a indiqué qu'il acceptait, pour la première fois, d'envoyer des équipements de protection (des casques et des gilets pare-balles), à l'armée ukrainienne.

  • 23 h 16 : Négocier avec Vladimir Poutine, c'est s'opposer à un crocodile, selon Boris Johnson

Selon le dirigeant britannique, Vladimir Poutine a clairement fait comprendre qu'il entendait prendre le contrôle d'une plus grande partie du territoire ukrainien et pourrait lancer une nouvelle offensive contre la capitale Kiev.

"Comment pouvez-vous négocier avec un crocodile qui a votre jambe entre ses mâchoires ? C'est la difficulté à laquelle font face les Ukrainiens", a déclaré Boris Johnson à des journalistes à bord d'un avion le transportant en Inde pour une visite de deux jours. "Il est très difficile d'imaginer comment les Ukrainiens peuvent négocier avec Poutine étant donné son manque évident de bonne foi", a-t-il ajouté.

  • 22 h 14 : Kiev propose à la Russie des négociations à Marioupol

L'Ukraine a proposé à la Russie une "session spéciale de négociations" à Marioupol, ville portuaire sur la mer d'Azov assiégée, a déclaré Mykhaïlo Podolyak, conseiller de la présidence ukrainienne et un des négociateurs avec la Russie.

"Nous sommes prêts à tenir une 'session spéciale de négociations' à Marioupol. Pour sauver nos gars, (le bataillon) Azov, les soldats, les civils, les enfants, les vivants et les blessés. Tout le monde", a-t-il écrit sur son compte Twitter.

  • 20 h 28 : le couloir d'évacuation depuis Marioupol "n'a pas fonctionné", selon Kiev

Le couloir pour évacuer des civils depuis le port assiégé de Marioupol dans le sud-est de l'Ukraine "n'a pas fonctionné", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk, en accusant les Russes d'avoir violé le cessez-le-feu et bloqué les cars. "Malheureusement, le couloir humanitaire de Marioupol n'a pas fonctionné comme prévu aujourd'hui", a déploré la responsable dans la soirée après avoir annoncé dans la matinée un accord "préliminaire" avec la Russie pour ce couloir, premier de ce type depuis samedi. 

"En raison du manque de contrôle sur leur propre armée sur le terrain, les occupants n'ont pas été en mesure d'assurer un cessez-le-feu approprié", a souligné Mme Verechtchouk. De plus, en raison de leur désorganisation et de leur négligence, ils n'ont pas été en mesure de fournir un transport rapide des personnes jusqu'au point où des dizaines de nos cars et ambulances attendaient", a-t-elle ajouté.

À Moscou Mikhaïl Mizintsev, un haut responsable du ministère russe de la Défense, a pour sa part accusé "les autorités de Kiev d'avoir cyniquement sabordé cette opération humanitaire", assurant que "personne n'a utilisé le couloir indiqué".

Aucun couloir d'évacuation n'avait été mis en place en Ukraine depuis samedi, faute d'accord avec les Russes qui ont intensifié ces derniers jours leurs frappes dans l'est de l'Ukraine.

  • 18 h 26 : le chef de l'ONU demande à être reçu par Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a envoyé des lettres aux dirigeants russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, leur demandant d'être reçu à Moscou et Kiev, a annoncé son porte-parole, Stéphane Dujarric.

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, l'ONU est marginalisée dans le conflit, entre autres à cause de la rupture qu'elle a provoqué entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité dont Moscou fait partie avec Washington, Paris, Londres et Pékin.

  • 18 h 21 :"les Russes vont développer bientôt une diplomatie de la famine", assure Josep Borell

Lors d'une interview exclusive accordée à France 24, le Haut représentant de l'Union européenne, Josep Borrell, qui revient d'Ukraine, a réaffirmé le soutien politique et militaire de l'Europe aux Ukrainiens et insisté sur les conséquences économiques et énergétiques de cette offensive.

Le couloir d'évacuation depuis Marioupol "n'a pas fonctionné", selon Kiev
  • 17 h 22 : l'UE fera "tout son possible" pour que l'Ukraine "gagne la guerre" 

En visite à Kiev, Charles Michel a assuré que l'Union européenne fera "tout son possible" pour que l'Ukraine "gagne la guerre".

"Vous n'êtes pas seuls, nous sommes avec vous et nous ferons tout notre possible pour vous soutenir et pour faire en sorte que l'Ukraine gagne la guerre", a déclaré Charles Michel lors d'une conférence de presse commune avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

  • 17 h 07 : Iryna Venediktova, procureure générale d'Ukraine, s'attend à "des preuves de génocide à Marioupol"

Dans un entretien accordé à France 24, la procureure générale d'Ukraine, Iryna Venediktova, évoque les crimes de guerre présumés commis par l'armée russe dans le pays. Elle s'attend à trouver des "preuves de génocide" à Marioupol. 

Le couloir d'évacuation depuis Marioupol "n'a pas fonctionné", selon Kiev
  • 16 h 45 : la Russie annonce un premier tir d'essai réussi du Sarmat, un nouveau missile balistique

L'armée russe a annoncé le premier tir d'essai réussi du missile balistique intercontinental Sarmat, une arme de nouvelle génération de très longue portée que le président Vladimir Poutine a salué comme "sans équivalent".

"C'est véritablement une arme unique qui va renforcer le potentiel militaire de nos forces armées, qui assurera la sécurité de la Russie face aux menaces extérieures et qui fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer notre pays avec une rhétorique déchaînée et agressive", a déclaré Vladimir Poutine, lors d'une annonce diffusée à la télévision.

D'un poids dépassant 200 tonnes, le Sarmat est censé être plus performant que son prédécesseur, le missile Voïevoda, qui dispose d'une portée de 11 000 km.

  • 16 h 37 : le tournoi de tennis de Wimbledon exclut les Russes et Biélorusses du tournoi 2022 

Les organisateurs du tournoi londonien de Wimbledon, qui doit avoir lieu en juillet, ont annoncé qu'ils refuseraient la participation des joueurs russes et biélorusses en raison de la guerre en Ukraine.

"Dans les circonstances d'une agression militaire injustifiée et sans précédent, il serait inacceptable que le régime russe tire le moindre bénéfice de la participation de joueurs russes ou biélorusses", explique l'All England Lawn Tennis Club dans un communiqué. "Nous avons par conséquent l'intention, avec un profond regret, de rejeter l'inscription de joueurs russes et biélorusses à Wimbledon."

Toutefois, l'ATP a qualifié d'"injuste" la décision prise par Wimbledon, d'autant qu'elle s'étend à l'ensemble des tournois sur gazon de cet été en Grande-Bretagne, notamment le Queen's et Eastbourne qui sont sous l'égide de l'ATP.

"La discrimination basée sur la nationalité constitue également une violation de nos accords avec Wimbledon aux termes desquels la participation d'un joueur n'est basée que sur son classement. Nous allons maintenant analyser (...) la suite à donner à cette décision", souligne l'ATP dans son communiqué.

  • 14 h 57 : plus d'un million d'Ukrainiens revenus dans leur pays depuis le début de la guerre

Un total de 1,1 million d'Ukrainiens sont retournés dans leur pays depuis le début de l'invasion russe le 24 février, a annoncé le porte-parole du service ukrainien des garde-frontières, Andriï Demtchenko.

"Depuis cette date (le 24 février), 1,1 million de nos concitoyens sont entrés en Ukraine", a-t-il affirmé durant une conférence de presse, alors que le nombre d'Ukrainiens s'étant réfugiés à l'étranger depuis le début de l'invasion russe a été estimé à cinq millions par l'ONU.

  • 14 h 16 : l'opposant russe Alexeï Navalny appelle à voter Emmanuel Macron

L'opposant russe Alexeï Navalny, bête noire du Kremlin, a appelé à voter Emmanuel Macron à quatre jours du second tour de l'élection présidentielle en France, accusant le parti de sa rivale Marine Le Pen de compromission avec Vladimir Poutine.

Emprisonné en Russie depuis janvier 2021, Alexeï Navalny s'est dit "choqué" du prêt de 9 millions d'euros contracté en 2014 par l'ancien parti Front National (devenu Rassemblement national) auprès d'une banque russe. 

"C'est de la corruption. Et c'est une vente d'influence politique à Poutine", a dénoncé l'opposant. 

  • 13 h 59 : Volodymyr Zelensky invite Marine Le Pen à admettre "qu'elle s'est trompée"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky invite Marine Le Pen, candidate à la présidentielle française accusée de proximité avec la Russie, à admettre qu'elle "s'est trompée" et souhaite ne pas "perdre" ses relations avec le président français – candidat lui aussi – Emmanuel Macron.

"Si madame la candidate comprend qu'elle s'est trompée (..), notre relation pourrait changer", a déclaré sur BFMTV le président ukrainien dans un entretien à distance depuis Kiev.

Marine Le Pen avait été interdite de séjour en Ukraine en janvier 2017 après avoir défendu l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, jugée illégale par la communauté internationale.

La candidate RN a condamné l'invasion de l'Ukraine par Moscou, mais elle a de nouveau plaidé mercredi dernier pour un "rapprochement stratégique entre l'Otan et la Russie" une fois la guerre terminée.

  • 13 h 34 : bannir les joueurs russes de Wimbledon serait "inacceptable" pour Moscou

Selon le quotidien britannique The Times, les organisateurs du tournoi de tennis de Wimbledon ont décidé d'exclure les joueurs russes et biélorusses de la prochaine édition, qui doit se tenir du 27 juin au 10 juillet.

Une telle mesure, qui n'a pas fait l'objet d'une annonce officielle pour le moment, toucherait notamment le Russe Daniil Medvedev, numéro deux mondial, et la Biélorusse Aryna Sabalenka, demi-finaliste à Wimbledon l'an dernier.

Il serait "inacceptable" d'interdire aux joueurs de tennis russes de participer au tournoi de Wimbledon, a réagi mercredi le Kremlin. "Une nouvelle fois, ils font des sportifs les otages de préjugés politiques, d'intrigues politiques (...). C'est inacceptable", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

  • 12 h 44 : plus de cinq millions d'Ukrainiens ont fui leur pays, selon l'ONU

Selon de nouveaux chiffres publiés mercredi par le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), 5 034 439 Ukrainiens ont quitté leur pays depuis le début de l'invasion russe le 24 février. Il s'agit de la plus importante crise de réfugiés en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le couloir d'évacuation depuis Marioupol "n'a pas fonctionné", selon Kiev
  • 12 h 02 : le Parlement finlandais entame le débat sur l'adhésion à l'Otan

Le Parlement de Finlande débat mercredi de l'adhésion du pays à l'Otan pour mieux se protéger contre une éventuelle agression russe, avec une candidature désormais "très probable". Longtemps partagés sur la question jusqu'à l'invasion de l'Ukraine, les 200 parlementaires se dirigent vers une nette majorité en faveur de l'adhésion lors d'un probable vote d'ici l'été.

Malgré les derniers avertissements de Moscou sur des renforts nucléaires dans la région baltique si la Finlande ou la Suède rejoignaient l'alliance militaire menée par les États-Unis, Helsinki entend prendre une décision rapidement.

En cas d'adhésion de la Finlande, les frontières terrestres entre les pays de l'Otan et la Russie doubleraient d'un coup, atteignant près de 2 600 kilomètres.

  • 9 h 59 : la Norvège fournit des missiles anti-aériens à l'Ukraine

La Norvège a donné des lanceurs Mistral avec une centaine de missiles anti-aériens de conception française à l'Ukraine, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.

Fin mars, lors d'un discours par visioconférence devant le Parlement norvégien, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait demandé à Oslo des missiles anti-aériens, mais d'un type plus moderne. "Le missile (Mistral) doit être retiré du service dans l'armée norvégienne mais cela reste une arme moderne et efficace qui sera d'une grande utilité pour l'Ukraine", a expliqué le ministre norvégien de la Défense, Bjørn Arild Gram, cité dans le communiqué.

La Norvège a déjà fourni à l'Ukraine quelque 4 000 armes antichar de type M72 et d'autres petits équipements militaires.

  • 8 h 56 : le président du Conseil européen, Charles Michel, est à Kiev

Le président du Conseil européen, Charles Michel, est arrivé à Kiev mercredi matin. "À Kiev aujourd'hui, au cœur de l'Europe libre et démocratique", a-t-il écrit dans un tweet.

In Kyiv today.

In the heart of a free and democratic Europe. @ZelenskyyUa pic.twitter.com/7DxTeoxtMc

— Charles Michel (@eucopresident) April 20, 2022

Mardi, l'Union européenne s'est entendue avec les États-Unis pour l'adoption de nouvelles sanctions, afin d'accentuer encore davantage la pression sur la Russie.

  • 8 h 18 : l'Ukraine annonce un accord pour l'évacuation de civils depuis Marioupol

Un accord a été trouvé avec la Russie sur un couloir humanitaire pour évacuer des civils depuis le port assiégé de Marioupol vers la ville ukrainienne de Zaporojie, dans le sud-est de l'Ukraine, premier accord de ce type depuis samedi, a indiqué une responsable ukrainienne.

"Nous avons réussi à trouver un accord préliminaire (avec les Russes) sur un couloir humanitaire pour femmes, enfants et personnes âgées", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, sur Telegram. Elle a précisé que la tentative d'évacuation commencerait à 14 h (11 h GMT).

D'après le maire de Marioupol, l'Ukraine espère évacuer mercredi 6 000 personnes de la ville assiégée, à l'aide de 90 cars.

Aucun couloir d'évacuation n'a été mis en place en Ukraine depuis samedi, faute d'accord avec les Russes, qui ont intensifié ces derniers jours leurs frappes dans l'est de l'Ukraine.

  • 6 h 43 : pour remplacer le gaz russe, l'Italie parie sur le gaz africain

Alors que la Russie fournit actuellement à la péninsule 45 % de son gaz, le Premier ministre italien Mario Draghi souhaite diversifier au plus vite son portefeuille de fournisseurs. De nouveaux contrats de fourniture doivent être conclus cette semaine avec le Congo-Brazzaville et l'Angola. Le ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, est attendu mercredi et jeudi dans les capitales de ces deux pays.

Ces dernières semaines, l'Italie a déjà conclu des accords avec l'Algérie et l'Égypte. Alger, actuellement son deuxième fournisseur, contribue déjà pour environ 30 % de sa consommation.

  • 3 h 45 : à Marioupol, les soldats assiégés vivent peut-être leurs "derniers jours"

"Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures", a affirmé un commandant de militaires ukrainiens assiégés à Marioupol dans un message publié sur Facebook mercredi, appelant la communauté internationale à procéder à leur "extraction".

"L'ennemi est dix fois plus nombreux que nous", a déclaré Serguiy Volyna, de la 36e brigade de la marine nationale, retranchée dans l'usine assiégée d'Azovstal à Marioupol (sud-est de l'Ukraine). "Nous appelons et supplions tous les dirigeants du monde de nous aider. Nous leur demandons d'utiliser la procédure d'extraction et de nous emmener sur le territoire d'un pays tiers", a-t-il ajouté.

  • 1 h 11 : un corridor de nouveau ouvert mercredi pour les militaires ukrainiens à Marioupol

Mardi soir, l'armée russe a déploré que "personne" n'ait emprunté le couloir humanitaire censé permettre aux forces ukrainiennes ayant décidé de se rendre de sortir de Marioupol. Ce dernier sera de nouveau ouvert mercredi à partir de 11 h GMT, selon la même source.

  • 1 h : Washington prépare un nouveau paquet d'aide militaire de 800 millions de dollars à l'Ukraine

Les États-Unis s'apprêtent à approuver un nouveau paquet d'aide militaire à l'Ukraine s'élevant à 800 millions de dollars, moins d'une semaine après une précédente annonce d'une tranche du même montant, ont rapporté mardi plusieurs médias américains.

Les détails de ce nouveau paquet sont toujours en cours d'élaboration, selon la chaîne CNN, qui cite trois hauts responsables de l'administration Biden. Selon NBC News, cette nouvelle tranche devrait inclure plus d'artillerie et des dizaines de milliers d'obus.

Avec AFP et Reuters

Le couloir d'évacuation depuis Marioupol "n'a pas fonctionné", selon Kiev