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"La Russie va sombrer dans la décomposition", affirme Ursula von der Leyen à Boutcha

Au moins 52 personnes ont été tuées, vendredi, lors d'une attaque perpétrée contre la gare de Kramatorsk, dans la région de Donetsk, d'où cherchaient à partir des civils. Les autorités s'efforcent de procéder à des évacuations dans l'est de l'Ukraine, menacé par une offensive russe. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a assuré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, du soutien de l'Union européenne.

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  • 21 h 54 : l'UE va rouvrir sa représentation diplomatique à Kiev

L'Union européenne a annoncé, vendredi 8 avril, qu'elle allait rouvrir sa représentation diplomatique à Kiev, après l'avoir temporairement transférée en Pologne au début de l'invasion russe. Joseph Borrell a présenté cette initiative comme un moyen d'apporter un soutien accru au gouvernement et au peuple ukrainiens.

  • 21 h 24 : la Banque centrale de Russie va réautoriser la vente des devises étrangères

La Banque centrale de Russie a annoncé réautoriser à partir du 18 avril la vente des devises étrangères, suspendue début mars dans le pays frappé par des sanctions occidentales sans précédent en raison du conflit en Ukraine.

Les banques russes "pourront de nouveau vendre des devises en liquide aux citoyens à partir du 18 avril 2022", a indiqué la Banque centrale dans un communiqué, tout en précisant que seules les devises reçues par les banques à partir du 9 avril pourront être vendues.

  • 21 h 13 : Emmanuel Macron veut "rassembler des preuves" contre "des crimes de guerre des Russes"

Le président français a affirmé que la France était en train de "rassembler les preuves" contre "des crimes de guerre des Russes" en Ukraine où des exactions contre des civils ont été attribuées à la Russie qui dément.

"Même en prenant le maximum de précautions que je me dois de prendre" en tant que chef d'État, "je peux dire que ce sont des crimes de guerre des Russes", a affirmé Emmanuel Macron sur le réseau social Brut, ajoutant que "des gendarmes, des magistrats" français avaient été envoyés pour aider les Ukrainiens à l'établir.

  • 20 h 13 : la Russie ferme les bureaux locaux d'Amnesty et HRW

La Russie a fermé les bureaux locaux des ONG de défense des droits humains Amnesty International et Human Rights Watch, selon un communiqué publié vendredi par le ministère russe de la Justice.

La représentation locale d'Amnesty (Royaume-Uni) et celle de HRW (États-Unis) ont "été exclus du registre officiel des organisations non-gouvernementales étrangères" en Russie, en raison de "violations de la législation russe", selon le communiqué. Il s'agit de facto de leur fermeture, a précisé pour sa part Amnesty dans un communiqué.

  • 20 h 10 : la Russie menacée de "décomposition", l'Ukraine a un "avenir européen"

La Russie est menacée de "décomposition" en raison de sanctions toujours plus sévères, tandis que l'Ukraine a un "avenir européen", a déclaré Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, à l'occasion d'une visite à Kiev. 

"La Russie va sombrer dans la décomposition économique, financière et technologique, tandis que l'Ukraine marche vers un avenir européen", a-t-elle dit au cours d'une conférence de presse commune avec le chef de l'État ukrainien Volodymyr Zelensky. 

  • 19 h 27 : pour Paris, le bombardement de Kramatorsk est un "crime contre l'humanité"

Le bombardement de la gare de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, est constitutif d'un "crime contre l'humanité", a déclaré le chef de la diplomatie française. "Ils tapent la gare sur des réfugiés, donc sur des civils donc ça répond aux crimes contre l'humanité", a estimé Jean-Yves Le Drian sur la chaîne France 5.

  • 19 h 19 : "Votre combat est aussi notre combat", affirme Ursula von der Leyen à Volodymyr Zelensky

En visite en Ukraine, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est adressée au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, vendredi après s'être rendue à Boutcha. "L'UE est à vos cotés, nous sommes à vos côtés", a-t-elle assuré.

"Nous ne serons jamais à la hauteur du sacrifie du peuple ukrainien, mais nous mobilisons notre puissance économique pour que Poutine paie un prix très élevé", a-t-elle poursuivi, évoquant les cinq vagues de sanctions mises en place jusqu'ici. "Nous préparons la série suivante".

"La Russie va sombrer dans la décomposition", affirme Ursula von der Leyen à Boutcha
  • 19 h 11 : le chancelier autrichien se rend à Kiev et à Boutcha

Le chancelier autrichien Karl Nehammer a quitté Vienne vendredi pour l'Ukraine et se rendra notamment samedi à Kiev et à Boutcha, devenue un symbole des atrocités de la guerre russe, selon une déclaration transmise à l'AFP.

  • 19 h 02 : l'ONU souhaite publier un bilan plus réaliste du nombre de victimes civiles

Les Nations unies souhaitent publier un chiffre plus réaliste du nombre de victimes civiles en Ukraine, a indiqué cette semaine un responsable de l'organisation à l'ONG spécialisée Airwars.

L'ONU, à travers la Mission de surveillance des droits de l'homme en Ukraine, recense les victimes civiles dans ce pays depuis 2014, année durant laquelle Moscou a annexé la Crimée.

Cette mission a poursuivi son travail depuis l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, ce qui permet au Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme de publier quotidiennement un bilan humain du conflit.

Ainsi, le Haut-Commissariat évoquait vendredi au moins 1 626 civils tués dont 132 enfants. Mais de l'aveu même de l'ONU, il fait peu de doutes que les bilans réels sont très supérieurs.

  • 18 h 32 : Joe Biden accuse la Russie d'avoir commis une "horrible atrocité" à Kramatorsk

Le président américain Joe Biden a accusé la Russie d'avoir commis une "horrible atrocité" après qu'au moins 52 personnes, dont cinq enfants, ont été tuées vendredi dans un bombardement sur la gare de Kramatorsk dans l'est de l'Ukraine.

"L'attaque d'une gare ukrainienne est une nouvelle horrible atrocité commise par la Russie, frappant des civils qui tentaient d'évacuer et de se mettre en sécurité", a affirmé Joe Biden dans un tweet.

The attack on a Ukrainian train station is yet another horrific atrocity committed by Russia, striking civilians who were trying to evacuate and reach safety.

— President Biden (@POTUS) April 8, 2022
  • 17 h 58 : la Turquie réclame l'ouverture urgente de couloirs d'évacuations pour les civils

La Turquie a exprimé sa "grande tristesse" après le tir de missile sur la gare ukrainienne de Kramatorsk qui a fait au moins 52 morts et appelé à "l'ouverture urgente" de couloirs d'évacuation pour les civils.

"Cet événement tragique a une fois de plus démontré l'importance et l'urgence d'établir des couloirs humanitaires afin d'assurer l'évacuation en toute sécurité des civils", indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Proche allié de l'Ukraine, la Turquie fait en sorte de maintenir le contact avec Kiev et Moscou, en encourageant les deux parties à reprendre les pourparlers de paix sur son sol.

  • 17 h 32 : couvre-feu de samedi soir à lundi matin à Odessa

Un couvre-feu sera en vigueur de samedi soir à lundi matin à Odessa, le grand port ukrainien sur la Mer Noire, face à la "menace" de frappes de missiles, ont annoncé les autorités locales.

Après le bombardement de la gare de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, qui a fait au moins 52 morts, "une menace d'attaque au missile plane à Odessa, le 10 avril 2022. C'est pourquoi un couvre-feu est imposé à Odessa et dans sa région à partir de 21 heures le 9 avril jusqu'à 6 heures le 11 avril 2022", a annoncé l'administration militaire régionale.

  • 16 h 57 : Londres renforce son aide militaire à l'Ukraine

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé renforcer l'aide militaire britannique à l'Ukraine, avec l'envoi de missiles antichars et antiaériens, après l'attaque "inconsciente" contre la gare de Kramatorsk. 

"Les crimes de la Russie en Ukraine ne resteront pas impunis", a averti le dirigeant britannique lors d'une conférence de presse avec le chancelier allemand Olaf Scholz, qui a dénoncé de son côté des bombardements "épouvantables".

  • 16 h 48 : un sommet extraordinaire de l'UE les 30 et 31 mai

Les dirigeants des Vingt-Sept se réuniront pour un Conseil européen extraordinaire les 30 et 31 mai prochains afin d'évoquer notamment la guerre en Ukraine et les questions énergétiques, a annoncé le président du Conseil européen Charles Michel.

  • 16 h 38 : Ursula von der Leyen est à Boutcha

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est arrivée à Boutcha, une petite ville au nord-ouest de Kiev devenue un symbole des atrocités de la guerre en Ukraine, a constaté un journaliste de l'AFP.

Accompagnée du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, elle avait annoncé se rendre dans la capitale, Kiev, en signe de soutien à l'Ukraine. Les deux responsables sont allés voir les fosses communes creusées à Boutcha pour y enterrer les dizaines de civils tués dans les combats.

"La Russie va sombrer dans la décomposition", affirme Ursula von der Leyen à Boutcha
  • 16 h 01 : le bilan de l'attaque de Kramatorsk grimpe à 50 morts

Le bilan de l'attaque à la gare de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, grimpe à 50 morts, dont cinq enfants.

"Cinquante morts, dont cinq enfants. C'est le nombre des victimes à cette heure à la suite de la frappe des troupes d'occupation russes sur la gare de Kramatorsk", a écrit sur la messagerie Telegram Pavlo Kyrylenko, précisant que 98 blessés avaient été hospitalisés. 

  • 15 h 51 : Emmanuel Macron dénonce l'attaque "abominable" contre des civils à Kramatorsk

Dans un tweet, le président français à dénoncé l'attaque "abominable" qui a coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes à la gare de Kramatorsk, dans l'Est de l'Ukraine, dont Moscou a démenti être l'auteur.

"En Européens, nous prenons de nouvelles sanctions. Et nous continuons à soutenir l'Ukraine sur les plans humanitaire, militaire et financier", a ajouté Emmanuel Macron.

En Européens, nous prenons de nouvelles sanctions. Et nous continuons à soutenir l'Ukraine sur les plans humanitaire, militaire et financier.

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) April 8, 2022
  • 15 h 46 : la Russie expulse 45 diplomates polonais en mesure de représailles

La Russie a annoncé l'expulsion de 45 diplomates polonais en représailles à une mesure équivalente décidée fin mars par Varsovie.

"Du fait du principe de réciprocité, 45 collaborateurs de l'ambassade de Pologne et de ses consulats généraux à Irkoutsk, Kaliningrad et Saint-Pétersbourg ont été déclarés 'persona non grata'", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

  • 14 h 36 : la Russie et l'Ukraine "désireuses" de tenir de nouveaux pourparlers

La Russie et l'Ukraine restent "désireuses" de tenir de nouveaux pourparlers en Turquie, malgré les récentes exactions survenues notamment à Boutcha, a affirmé un haut responsable turc.

"La Russie et l'Ukraine sont désireuses de s'entretenir à nouveau en Turquie, mais elles restent loin d'un accord sur un texte commun", a indiqué à des journalistes ce responsable de haut niveau, refusant d'être nommé.

  • 14 h 04 : plus de 4,38 millions de réfugiés

Plus de 4,38 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion ordonnée par le président russe, Vladimir Poutine, le 24 février, selon les chiffres du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR).

Le HCR recensait exactement 4 382 316 réfugiés ukrainiens vendredi. Ce sont 62 822 de plus que lors du précédent pointage, la veille.

"Le personnel du HCR a observé que les réfugiés nouvellement arrivés proviennent de diverses régions du pays, y compris de l'est, certains déclarant avoir passé des semaines à se terrer chez eux ou dans des abris dans des conditions désastreuses", a déclaré un porte-parole du HCR, Matt Saltmarsh, lors d'un point de presse à Genève.

L'Europe n'a pas connu un tel flot de réfugiés depuis la Deuxième Guerre mondiale.

  • 13 h 51 : l'Allemagne annonce un important plan d'aide aux entreprises

Le gouvernement allemand a présenté un programme d'aides de plusieurs milliards d'euros aux entreprises touchées par les conséquences de la guerre en Ukraine, notamment à cause des coûts de l'énergie et des pénuries de matériaux.

Ce plan contient notamment une enveloppe de "100 milliards d'euros" de prêts garantis par l'Etat, "7 milliards d'euros" de prêts publics à taux réduit et ouvre la voie à des "aides en capital" et des "subventions" pour alléger la facture énergétique des entreprises, a détaillé le ministère de l'Économie.

  • 13 h 36 : le Premier ministre slovaque annonce avoir fourni à l'Ukraine le système de défense anti-aérien S-300

Eduard Heger a annoncé que la Slovaquie avait fourni le système de défense aérienne S-300 à l'Ukraine. Selon le Premier ministre slovaque, ce "don" est une réponse de son pays à une demande d'assistance formulée par l'Ukraine dans l'exercice de la "légitime défense", en vertu de l'article 51 de la Charte des Nations unies.

Le système mobile multicanal de missiles sol-air S-300, de conception russe, a fait partie des demandes ukrainiennes précises de livraisons d'armes en provenance des pays occidentaux.

Le Premier ministre slovaque a souligné que la livraison du système "ne signifie pas que la République slovaque soit devenue partie prenante du conflit armé en Ukraine". 

  • 13 h 09 : le bilan de l'attaque de la gare de Kramatorsk passe à 39 morts, dont quatre enfants

"Les fascistes russes ont bombardé la gare de Kramatorsk, 39 morts dont quatre enfants", a indiqué sur Facebook le porte-parole des services de sécurité ukrainiens (SBU), Artiom Dekhtiarenko. Un précédent bilan faisait état de 35 décès.

  • 12 h 34 : l'UE a déjà gelé au moins 29,5 milliards d'euros d'avoirs russes

Les pays de l'UE ont déjà gelé au moins 29,5 milliards d'euros d'avoirs russes et biélorusses dans le cadre des sanctions adoptées contre la guerre menée en Ukraine, selon un décompte encore partiel annoncé par la Commission européenne.

Ces actifs incluent des bateaux, des hélicoptères, des biens immobiliers, des œuvres d'art pour près de 6,7 milliards d'euros. Cette évaluation "est toujours en cours" a précisé la Commission dans un communiqué. Bruxelles a demandé aux États membres de partager leurs informations et, pour l'instant, "plus de la moitié d'entre eux" ont communiqué le bilan de leurs mesures.

  • 12 h 21 : l'UE dénonce une attaque "horrible" de la Russie

Des responsables européens ont accusé la Russie d'avoir mené une attaque "horrible", qui a fait plusieurs dizaines de morts, contre la gare de Kramatorsk, dans l'Est de l'Ukraine

"Horrible de voir la Russie frapper l'une des principales stations utilisées par les civils évacuant la région où la Russie intensifie son attaque", a déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel, sur Twitter.

Horrifying to see Russia strike one of the main stations used by civilians evacuating the region where Russia is stepping up its attack.

Action is needed: more sanctions on Russia and more weapons to #Ukraine are under way from the EU. 5th package of EU sanctions just approved.

— Charles Michel (@eucopresident) April 8, 2022
  • 11 h 51 : l'armée russe dément avoir frappé Kramatorsk, dénonce une "provocation" ukrainienne

L'armée russe a démenti tout tir de missile sur la gare de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, dénonçant une "provocation" des forces de Kiev.

"Toutes les déclarations des représentants du régime nationaliste de Kiev sur le fait que la Russie a mené une attaque de missile contre la gare ferroviaire de Kramatorsk sont une provocation et ne correspondent pas à la vérité", a dit le ministère de la Défense, affirmant même que seules "les forces armées ukrainiennes" utilisent ce type de missile Totchka-U.

"Le but de la frappe orchestrée par le régime de Kiev sur la gare ferroviaire de Kramatorsk était d'empêcher le départ de la population de la ville afin de pouvoir l'utiliser comme bouclier humain", a encore accusé le ministère, assurant que le missile avait été tiré depuis la localité de Dobropillia.

  • 11 h 24 : Londres sanctionne les filles de Poutine et de Lavrov

Le Royaume-Uni a sanctionné les deux filles du président russe Vladimir Poutine et celle du chef de la diplomatie Sergueï Lavrov en raison de l'invasion de l'Ukraine, disant vouloir s'en prendre au "train de vie fastueux du cercle rapproché du Kremlin".

Katerina Tikhonova et Maria Vorontsova, filles de Vladimir Poutine avec son ex-femme Lioudmila, ainsi que Ekaterina Vinokourova, fille de Sergueï Lavrov, sont désormais interdites d'entrée sur le territoire britannique, où tout éventuel actif sera gelé, a indiqué dans un communiqué la diplomatie britannique, qui prend ainsi la suite de Washington et Bruxelles.

  • 11 h 21 : Zelensky dénonce un "mal sans limite" après l’attaque sur la gare de Kramatorsk

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un "mal sans limite" déchaîné par la Russie après l'attaque à la roquette sur la gare de Kramatorsk dans l'Est, d'où évacuaient des civils, qui a fait au moins 35 morts.

"Sans la force et le courage de nous affronter sur le champ de bataille, ils détruisent cyniquement la population civile. C'est un mal qui n'a pas de limite. Et s'il n'est pas puni, il ne s'arrêtera jamais", a écrit Volodymyr Zelensky sur Telegram, dénonçant les méthodes "inhumaines" des forces russes.

  • 11 h 12 : le Japon va cesser d'importer du charbon russe, parmi d'autres sanctions

Le Japon a annoncé vendredi de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie en protestation de ses violations du droit international en Ukraine, dont l'interdiction d'importation de charbon russe.

"Nous allons interdire l'importation de charbon russe. Nous adopterons des alternatives et en réduisant progressivement les importations, nous réduirons notre dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie", a déclaré le Premier ministre, Fumio Kishida, lors d'une intervention retransmise à la télévision.

  • 10 h 53 : au moins 35 morts dans une attaque sur la gare de Kramatorsk 

Deux roquettes qui se sont abattues sur la gare de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, selon la compagnie ferroviaire ukrainienne, alors que des centaines de civils s'y trouvaient pour tenter de quitter la région.

Un volontaire humanitaire qui participe à l'évacuation des corps a affirmé à l'AFP qu'au moins 35 personnes étaient mortes.

Plus tôt, le patron de la compagnie ferroviaire ukrainienne Ukrzaliznytsia, Oleksandre Kamychine, avait évoqué 30 morts et plus de 100 blessés, dénonçant sur sa chaîne Telegram une "frappe délibérée".

  • 10 h 28 : l'expulsion de la Russie du Conseil des droits de l'Homme saluée par les ONG

L'expulsion de la Russie du principal forum de l'ONU de défense des droits de l'Homme renforce l'institution et lance un puissant message : les pays coupables de violations ne peuvent pas en être membre, estiment plusieurs ONG.

  • 10 h 27 : les prix alimentaires mondiaux à un niveau jamais enregistré 

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a indiqué que les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs "plus hauts niveaux jamais enregistrés" en raison de la guerre en Ukraine, qui "provoque des chocs" sur les marchés des céréales et des huiles végétales.

  • 9 h 24 : la région de Soumy "libérée" des forces russes

La région de Soumy, frontalière de la Russie dans le nord-est de l'Ukraine, a été totalement "libérée" des forces russes, a indiqué le chef de l'administration régionale, Dmytro Jivitsky. "Le territoire de la région est libéré des Orcs", a-t-il annoncé sur Telegram, en utilisant le surnom, tiré du livre "Le Seigneur des anneaux", qui est fréquemment donné aux soldats russes en Ukraine. Il a ajouté toutefois que la zone n'était "pas sûre" et que des opérations de déminage étaient en cours.

  • 7 h 55 : des centaines de réfugiés affluent à Lviv

Les messages du gouvernement ukrainien appelant les civils à fuir l'est du pays ont conduit des centaines de milliers d'Ukrainiens à prendre la route et à s'abriter dans des camps de fortune, comme l'explique Sylvain Rousseau, envoyé spécial de France 24 à Lviv.   

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  • 7 h 05 : rencontre entre Ursula von der Leyen et Joseph Borrell et le président Volodymyr Zelensky

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, se rendent aujourd'hui à Kiev pour exprimer leur "soutien indéfectible" à l'Ukraine dans son combat contre l'invasion russe. Ils doivent notamment rencontrer le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

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  • 6 h 30 : l'Ukraine s'efforce d'évacuer les civils dans l'Est

Redoutant une offensive russe contre les régions de l'Est, les autorités ukrainiennes ont à nouveau appelé la population civile à les quitter.

Les forces russes ont "endommagé la voie ferrée à Chtchastia. Désormais, l'évacuation aura lieu uniquement par bus", a indiqué le gouverneur de la région de Louhansk, Serguiï Gaïdaï. "Toutes les horreurs que nous avons connues risquent d'empirer. Ne vous condamnez par à la mort vous-mêmes ! Partez ! Les prochains jours seront la dernière chance" pour une évacuation, a-t-il lancé sur Facebook.

Et à Donetsk, le chef de l'administration militaire régionale, Pavel Kirilenko, a indiqué que trois trains d'évacuation avaient été immobilisés temporairement après une frappe russe contre une voie ferrée.

Un autre nouvel appel concernait notamment la ville de Severodonetsk, la plus à l'Est, tenue par les forces ukrainiennes, pilonnée par les troupes russes et où des journalistes de l'AFP ont vu jeudi des civils évacués par cars, pendant que des explosions retentissaient régulièrement à sa périphérie.

Avec AFP

"La Russie va sombrer dans la décomposition", affirme Ursula von der Leyen à Boutcha