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Après les découvertes macabres de dizaines de cadavres dans les rues de Boutcha, près de Kiev, de nouvelles sanctions vont viser la Russie mais la presse internationale se demande si cette stratégie n'a pas atteint ses limites. Le Parisien s'interroge : "Comment taper vraiment plus fort ?" Après les oligarques, après le système financier, qu'est-ce qui peut davantage faire plier Vladimir Poutine pour arrêter la guerre en Ukraine ? Pour le journal, "l’économie russe sera gênée mais pas désorganisée" tant que les sanctions ne porteront pas directement sur l’énergie. Se passer du gaz, du pétrole et du charbon russe aura des conséquences défavorables pour les économies de plusieurs pays européens. C'est peut être cela le prix à payer pour la paix, rappelle Le Parisien.

Parmi les nouvelles personnes visées par les sanctions figurent les deux filles du président russe. Le mystère planait sur leur identité mais d'après le Wall Street Journal, le Trésor américain les auraient identifiées. Elles seraient âgées de 36 et 37 ans et travailleraient dans des entreprises scientifiques, notamment financées par des fonds publics russes. Au-delà du symbole de toucher la famille de Vladimir Poutine, le chef du Kremlin aurait, selon un responsable américain, caché une partie de sa fortune au sein de sa famille pour éviter les sanctions occidentales. Moscou a refusé de commenter ses allégations.

Au Burkina Faso, le procès pour l'assassinat de Thomas Sankara s'est soldé par une condamnation à perpétuité pour les trois principaux accusés, dont l'ancien président et compagnon de route de Sankara, Blaise Compaoré. L'Humanité parle d’un "verdict historique" qui rend justice à l’icône du Burkina Faso, tué par balles lors du pustch de 1987. Pour la presse locale, il y a évidemment de la frustration car toutes les questions n'ont pas obtenu de réponses mais, désormais, "place à la réconciliation", écrit le quotidien Aujourd'hui au Faso. Sous "quelle forme" s’interroge le journal ? Après le rendu d’une justice "équitable", il ne faudrait pas que les condamnés bénéficient d’une loi d’amnistie ou d’une grâce présidentielle au motif de stabiliser un pays fragilisé par un récent coup d’État.

En France, la famille de Samuel Paty, ce professeur d’histoire-géographie, décapité en octobre 2020, par un terroriste islamiste, porte plainte contre l’État. Que s’est-il vraiment passé au sein des ministères ? Pourquoi les services de l'Éducation nationale n’ont pas pris au sérieux les menaces qui pesaient sur le professeur de Conflans-Sainte-Honorine ? Autant de questions posées par les parents et les sœurs de Samuel Paty qui ont déposé plainte contre X contre les ministères de l’Intérieur et de l’Éducation nationale. Le Parisien revient sur les ratés du renseignement français, notamment sur "la sous-estimation du danger" et des menaces proférées contre le professeur après qu’il a montré des caricatures de Mahomet lors d’un cours.

C’est le genre de cadeau rêvée par tous les historiens, raconte Courrier International. Au milieu de la bibliothèque de Cambridge, une employée a trouvé une petite boîte posée sur le sol avec, à l’intérieur, deux carnets manuscrits ayant appartenu à Charles Darwin, le naturaliste britannique, qui avaient disparu depuis 22 ans. Dans ces écrits, on trouve l’esquisse de "l’arbre de la vie", prémisse de la théorie de l’évolution que le naturaliste établira 20 ans plus tard. On ne dispose d’aucun indice sur le mystérieux dépositaire de ce colis. Sur l’enveloppe qui contenait la boîte, il n’y avait que cette inscription: "Joyeuses Pâques, bibliothécaire X". 

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