Au neuvième jour de l'offensive de Moscou, des tirs russes ont provoqué un incendie dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe à Zaporojie, dans le sud. Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, Moscou a démenti être responsable de cet incident. Retrouvez les événements et les déclarations qui ont marqué la journée du 4 mars.
- La Russie a bloqué Facebook et a restreint l'accès à Twitter. Elle a resserré l'étau autour des médias étrangers et d'opposition en limitant l'accès à la BBC, Deutsche Welle, Meduza et Svoboda.
- La Douma a voté une loi imposant 15 ans de prison pour toute diffusion d'"informations mensongères sur l'armée".
- Les membres de l'Otan ont rejeté la demande de Kiev de créer une zone d'exclusion aérienne en Ukraine, pour éviter de se laisser entraîner dans le conflit. Jens Stoltenberg a également dénoncé l'utilisation par la Russie de "bombes à fragmentation", "en violation du droit international".
- La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, la plus grande d'Europe, a été bombardée par l'armée russe. Les autorités ukrainiennes ont assuré que la sécurité nucléaire des lieux était assurée, les secours ont réussi à éteindre l'incendie.
- En réaction à ces frappes, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence. Les États-Unis ont dénoncé "une immense menace", Moscou a démenti toute responsabilité accusant l'Ukraine d'avoir provoqué l'incendie du site nucléaire de Zaporojie.
- Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est arrivé à Bruxelles pour mener des entretiens avec des responsables de l'Otan et de l'UE, après quoi il doit se rendre en Pologne, dans les trois pays baltes et en Moldavie.
- Après l'Union européenne, les États-Unis ont accordé aux Ukrainiens présents sur leur sol un statut dit de "protection temporaire", qui empêche leur expulsion et leur donne le droit de travailler.
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