La Russie a déclaré lundi qu'il existait une "chance" de résoudre la crise ukrainienne par la voie diplomatique, au moment où l'Occident craint que les tensions ne dégénèrent en conflit armé. Revivez les événements de la journée de lundi.
C'est la fin de ce direct, merci à toutes et à tous de l'avoir suivi. L'actualité continue sur France 24. Retrouvez plus d’informations sur la crise ukrainienne en cliquant ici.
-
23 h 49 : Le Canada accorde un prêt à l'Ukraine et envoie des armes
Le Canada va envoyer des armes à l'Ukraine et lui a accordé un nouveau prêt de 500 millions de dollars canadiens (347 millions d'euros), a annoncé lundi le Premier ministre Justin Trudeau. C'est la première fois que le Canada envoie des équipements militaires létaux et des munitions à l'Ukraine. Cela représentera une livraison de 7,8 millions de dollars canadiens, a précisé Justin Trudeau.
-
22 h 31 : Washington compte offrir jusqu'à 1 milliard de dollars de garanties de crédit à Kiev
Les États-Unis envisagent d'offrir des garanties de crédit à l'Ukraine à hauteur de 1 milliard de dollars, a indiqué lundi la porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre. "C'est quelque chose que nous envisageons dans le cadre du soutien macroéconomique supplémentaire" à l'Ukraine, a-t-elle dit.
L'économie ukrainienne, minée par une corruption endémique et déjà l'une des plus pauvres d'Europe, souffre considérablement de l'exacerbation des tensions autour d'une possible invasion russe.
-
22 h 14 : Joe Biden et Boris Johnson estiment qu'il reste une "opportunité pour la diplomatie"
"Le Premier ministre et le président Biden se sont mutuellement informés de leurs récentes discussions avec leurs collègues dirigeants mondiaux. Ils ont convenu qu'il restait une opportunité cruciale pour la diplomatie et pour que la Russie renonce à ses menaces envers l'Ukraine", a indiqué un porte-parole du dirigeant britannique Boris Johnson à l'issue d'un appel avec le président américain.
Les dirigeants ont répété qu'une incursion en Ukraine "entraînerait une crise prolongée pour la Russie, avec des dommages considérables à la fois pour la Russie et le monde". Ils ont souligné la nécessité pour les Occidentaux de "rester unis face aux menaces russes", et pour les pays européens de "réduire leur dépendance au gaz russe, une mesure qui, plus que toute autre, toucherait au cœur des intérêts stratégiques de la Russie."
Joe Biden et Boris Johnson ont également "discuté des efforts déployés pour renforcer la posture défensive sur le flanc oriental de l'Otan et souligné la poursuite d'une coordination étroite entre les Alliés et partenaires, notamment sur la volonté d'imposer de graves conséquences à la Russie si elle optait pour une escalade militaire", a aussi fait savoir la Maison Blanche.
-
22 h 10 : Il est "temps de désamorcer" la crise pour Antonio Guterres
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a affirmé qu'il était "temps de désamorcer" la crise entre la Russie et l'Occident autour de l'Ukraine, sur le terrain et via la diplomatie, en respectant la Charte des Nations Unies interdisant le recours aux menaces.
Se disant "profondément préoccupé" par la hausse des tensions et de la "spéculation" sur un possible conflit militaire en Europe, Antonio Guterres, qui s'était entretenu plus tôt avec les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne, a appelé à rejeter toute "rhétorique incendiaire", lors d'une déclaration devant des médias au siège de l'ONU.
-
20 h : Antony Blinken sur France 24 : "une agression dès cette semaine est tout à fait possible"
Dans un entretien exclusif accordé à France 24, le secrétaire d'État des États-Unis Antony Blinken, estime qu'"une agression dès cette semaine est tout à fait possible" en Ukraine, alors que plus de 100 000 soldats russes sont massés depuis des semaines aux frontières de l'Ukraine. Pour le chef de la diplomatie américaine, qui s'est exprimé en français, toute avancée diplomatique dans cette crise dépend de la Russie.
-
19 h 30 : "Tous les éléments" sont réunis pour une offensive militaire "forte", selon Le Drian
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a estimé que "tous les éléments" étaient réunis pour une offensive militaire "forte" de la Russie en Ukraine.
"Y a-t-il tous les éléments pour que soit menée une offensive forte de la part des forces russes en Ukraine ? Oui c'est vrai, c'est possible là, c'est possible rapidement", a-t-il déclaré sur la chaîne France 5, affirmant qu'une telle opération vaudrait à la Russie "des sanctions massives".
-
17 h 25 : le Pentagone affirme que la Russie a renforcé son dispositif militaire aux frontières avec l'Ukraine
La Russie a encore renforcé son dispositif militaire aux frontières de l'Ukraine au cours du week-end, a déclaré le porte-parole du Pentagone, John Kirby, malgré l'annonce par Moscou de la fin de certains exercices militaires.
Le président russe Vladimir Poutine "a d'amples capacités à sa disposition", a-t-il déclaré à CNN. "Il continue d'envoyer des forces supplémentaires le long de cette frontière avec l'Ukraine, y compris au cours du week-end, et il dispose de bien plus que 100 000 (hommes)".
-
16 h 40 : Huit avions de combat américains arrivent en Pologne
Huit avions de combat américains F-15 supplémentaires ont atterri en Pologne, a annoncé le ministre polonais de la Défense, alors que les tensions s'accentuent en Europe de l'Est après que la Russie a massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne.
"Des avions de combat américains F-15 supplémentaires ont atterri aujourd'hui à la base de Lask", a écrit Mariusz Blaszczak sur Twitter. "Ces huit avions rejoignent ceux qui sont arrivés en Pologne la semaine dernière."
-
16 h 20 : Rejoindre l'Otan "garantirait la sécurité" de l'Ukraine, affirme Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé qu'une appartenance de l'Ukraine à l'Otan "garantirait sa sécurité", réitérant la volonté de Kiev de rejoindre l'Alliance, alors que la Russie s'y oppose.
"Nous comprenons qu'une appartenance à l'Otan garantirait notre sécurité et notre souveraineté territoriale", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, à Kiev.
-
15 h 20 : l'Allemagne promet de poursuivre "avec détermination" son soutien à l'Ukraine
Le chancelier allemand Olaf Scholz a assuré à Kiev que l'Allemagne allait poursuivre "avec détermination" son aide économique et son soutien à l'Ukraine.
"Aucun pays au monde n'a soutenu financièrement l'Ukraine aussi fortement que l'Allemagne au cours des huit dernières années", a souligné le dirigeant lors d'une conférence de presse avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. "Face à l'influence étrangère, nous avons veillé à son autonomie et à sa résilience. Et je peux vous assurer que nous poursuivrons ce soutien avec la même détermination", a-t-il ajouté.
-
14 h 40 : la Russie annonce la fin d'"une partie" des exercices militaires en Russie et en Biélorussie
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé qu'une partie des manœuvres militaires massives en Russie et en Biélorussie arrivaient à leur fin, à l'heure où les Occidentaux craignent une invasion imminente de l'Ukraine par Moscou.
"Des exercices ont lieu, une partie est terminée, une autre partie est en train de se terminer. D'autres se font encore, étant donné la taille de ces exercices qui ont été planifiés et ont débuté en décembre", a-t-il affirmé lors d'une réunion avec le président russe, Vladimir Poutine, retransmise à la télévision.
-
14 h 35 : l'Ukraine salue un entretien téléphonique "positif" avec la Biélorussie
Le ministre ukrainien de la Défense a salué lundi un entretien téléphonique "positif" avec son homologue biélorusse sur fond de craintes d'une invasion russe en Ukraine, notamment via la Biélorussie, allié de Moscou.
"Je le perçois comme un signal positif et un premier pas vers une coopération fructueuse", s'est félicité le ministre ukrainien Oleksiï Reznikov au sujet de cet entretien, alors que la Biélorussie mène actuellement des exercices militaires conjoints avec la Russie non loin de la frontière ukrainienne.
-
13 h 56 : Moscou voit une "chance" de compromis avec l'Occident
La Russie a déclaré lundi qu'il existait une "chance" de résoudre la crise ukrainienne par la voie diplomatique, au moment où l'Occident craint que les tensions ne dégénèrent en conflit armé.
"Je dois dire qu'il y a toujours une chance" de "résoudre les problèmes qui doivent être résolus", a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors d'un entretien avec le président Vladimir Poutine retransmis à la télévision, ajoutant que les opportunités de dialogue "ne sont pas épuisées".
-
13 h 27 : Boris Johnson demande à Vladimir Poutine de reculer du "précipice"
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé lundi Vladimir Poutine à reculer du "précipice" en Ukraine, estimant la situation "très très dangereuse" avec une invasion russe possible "dans les 48 heures à venir".
"La situation est très très dangereuse et difficile, nous sommes au bord du précipice mais il est toujours temps pour le président Poutine de reculer", a estimé le dirigeant sur les télévisions britanniques.
-
12 h 52 : Kiev exige une réunion urgente avec Moscou
L'Ukraine a exigé une réunion urgente avec la Russie et les autres pays de l'OSCE, accusant Moscou de ne pas partager d'informations sur les déplacements massifs de troupes russes près de la frontière ukrainienne, au coeur d'une grave crise.
-
11 h 45 : le chancelier allemand Scholz est arrivé en Ukraine
Le chancelier allemand Olaf Scholz est arrivé en Ukraine pour discuter avec le président Volodymyr Zelensky de la menace d'une invasion russe du pays.
MM. Scholz et Zelensky participeront à une conférence de presse en début d'après-midi. Le chancelier se rendra ensuite mardi à Moscou pour y rencontrer le président russe Vladimir Poutine.
Avec AFP