À la une de la presse, ce jeudi 27 janvier, le geste du président Macron envers les pieds-noirs avec la reconnaissance de deux massacres d'Européens survenus après les accords d'Évian de 1962 en Algérie ; la chasse aux parrainages d'élus a commencé pour les candidats à l'élection présidentielle française et les Jeux olympiques de Pékin qui débutent la semaine prochaine, entre attentes sportives et tensions diplomatiques.
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Cinq ans après ses propos polémiques sur la colonisation, le président Emmanuel Macron a reconnu, mercredi 26 janvier, la responsabilité de la France dans le massacre de pieds-noirs de la rue d'Isly à Alger en mars 62. Dans une longue interview au Figaro, l'intellectuel Guy Pervillé, auteur du livre "Histoire iconoclaste de la guerre d'Algérie et de sa mémoire", estime qu'Emmanuel Macron "a choisi de s'avancer sur le chemin de la reconnaissance mémorielle. Mais jusqu'ici, il ne reconnaissait les torts de la France qu'à l'endroit d'un seul camp, donnant le sentiment d'une mémoire biaisée, n'accordant d'intérêt qu'aux victimes tombées du côté des ennemis de l'Algérie française."
Certains verront dans cette reconnaissance un geste de campagne électorale, même si le président n'est officiellement pas candidat à sa succession. Et c'est d'ailleurs ce jeudi que s'ouvre la chasse aux parrainages d'élus. L'Opinion s'interroge : "Combien seront-ils sur la ligne de départ ? Le nombre de candidats à l’élection présidentielle de 2022 dépendra de la collecte de soutiens". La liste définitive des candidats sera connue le 7 mars, un peu plus d'un mois avant le premier tour de la présidentielle française.
"Face à Pékin, le Conseil fédéral sauvé par la pandémie". Dans un édito au ton sarcastique, le journal suisse Le Temps écrit : "arguant que la situation sanitaire était incertaine, le gouvernement a décidé, opportunément, de n’envoyer aucun des siens assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin. Il jure qu’aucune considération politique n’explique sa décision."
En Une, The China Daily, consacre un article bien loin des questions diplomatiques, puisqu'il s'intéresse à "la première génération chinoise de médecins du ski", ce sport qui est encore à l’état embryonnaire en Chine. À 8 jours de la cérémonie d'ouverture des JO, les porte-drapeaux de la délégation tricolore ont été dévoilés mercredi soir : il s'agit de la géantiste Tessa Worley et du skieur acrobatique Kevin Rolland. Aux Jeux paralympiques, ce sera le biathlète Benjamin Daviet. À découvrir dans le quotidien sportif L'Équipe.
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