La liste des pays ayant choisi le "boycott diplomatique" des Jeux olympiques d'hiver de Pékin s'allonge. Le Canada a indiqué mercredi vouloir boycotter l'évènement en raison des "violations répétées des droits humains de la part du gouvernement chinois". Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, avait déclaré un peu plus tôt qu'"aucun ministre" de son gouvernement ne prévoyait de s'y rendre.
Les défections se poursuivent. Justin Trudeau a annoncé à son tour, mercredi 8 décembre, un boycott diplomatique des Jeux olymiques d'hiver de Pékin, emboîtant le pas aux États-Unis, au Royaume-Uni et à l'Australie.
Ils accusent notamment la Chine de génocide contre la minorité musulmane des Ouïghours dans la région du Xinjiang, ce que Pékin dément.
"De nombreux partenaires à travers le monde sont extrêmement préoccupés par les violations répétées des droits humains de la part du gouvernement chinois. C'est pourquoi nous annonçons aujourd'hui que nous n'enverrons aucune représentation diplomatique aux Jeux olympiques de Pékin", a déclaré le Premier ministre canadien lors d'une conférence de presse.
Les sportifs présents, pas les ministres
Un peu plus tôt mercredi c'est le Premier ministre britannique, Boris Johnson qui avait annoncé un "boycott diplomatique" des JO de Pékin, auxquels "aucun ministre" de son gouvernement ne prévoit de se rendre.
"Il y aura effectivement un boycott diplomatique des Jeux olympiques d'hiver de Pékin", a-t-il déclaré lors de la séance hebdomadaire de questions au Parlement, soulignant que le boycott sportif n'est "pas la politique" de son gouvernement.
La décision britannique intervient après l'annonce par l'administration américaine de son "boycott diplomatique" au nom de la défense des droits de l'Homme également. Ce à quoi Pékin a rétorqué que "les États-Unis paieront le prix de leur mauvais coup".
L'Australie a elle aussi annoncé qu'elle rejoignait les États-Unis dans ce sens. "Tout le monde s'en fiche", avait répondu la Chine.
Avec AFP