Le chef de la junte en Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, a dévoilé, mardi 28 septembre, les quatre organes avec lesquels il compte conduire la transition vers la restauration d'un pouvoir civil élu, sans en fixer la durée. La transition sera menée par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), instauré après le putsch, le président de la transition, un gouvernement dirigé par un Premier ministre civil, et le Conseil national de la transition (CNT), un organe législatif.
Le 28 septembre 2009, des militaires guinéens perpétraient un terrible massacre contre des opposants et des citoyens opposés au régime militaire du capitaine Moussa Dadis Camara. Ils manifestaient pour empêcher la candidature du chef de la junte. Ce jour-là, dans le stade national de Conakry, 157 Guinéens ont été tués par des militaires et 109 femmes violées. Douze ans après, les victimes attendent toujours justice. Et avec l’arrivée d'une nouvelle junte au pouvoir, elles espèrent l’ouverture rapide d’un procès. Alpha Amadou DS Bah, avocat des victimes du massacre, souhaite que se termine enfin l'impunité qui a protégé différents hauts responsables du pays.
En République démocratique du Congo, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est gravement mise en cause dans le rapport d'une commission d'enquête sur les violences sexuelles commises, pendant une flambée de l'épidémie Ebola, par certains de ses employés contre plusieurs dizaines de personnes. Le document dénonce des "défaillances structurelles" et des "négligences individuelles". Clément Bonnerot, correspondant à Kinshasa, fait le point sur ce rapport accablant.
Le Maroc a déploré, mardi 28 septembre, la décision de la France de durcir les conditions d'obtention des visas à l'égard du royaume, la qualifiant d'"injustifiée". Paris a annoncé la réduction du nombre de visas accordés au Maroc, à l'Algérie et à la Tunisie en raison du "refus" de ces pays du Maghreb de délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés de France.
En Afrique du Sud, les sports nautiques ont été réservés aux Blancs pendant des décennies. Aujourd'hui, le pays compte sa première enseignante noire de free dive, ou plongée en apnée. Zandile Ndlovu souhaite faire découvrir les joies de l'océan aux jeunes Noirs qui vont rarement à la plage.
Cheffe d'édition : Célia Caracena