Cinq mois après les législatives remportées par l'Alliance du 14-Mars, le Liban semble enfin en mesure de sortir de la crise politique. L'opposition, qui comprend le Hezbollah, aurait accepté d'intégrer un nouveau gouvernement d'union.
REUTERS - L'opposition libanaise, dont le Hezbollah, a accepté de rejoindre un gouvernement d'union nationale proposé par le Premier ministre désigné Saad
al Hariri, apprend-on vendredi soir auprès d'un haut responsable de l'opposition.
"L'opposition libanaise a approuvé le gouvernement d'unité proposé", a déclaré cette source à l'issue d'une réunion des chefs de file de l'opposition.
Ce responsable a ajouté que l'opposition informerait officiellement Hariri de sa décision samedi et que le nouveau cabinet devrait être formé au cours du week-end.
Le porte-parole du Premier ministre n'a pu être joint dans l'immédiat pour commenter cette nouvelle.
Chef de la majorité parlementaire reconduite lors des législatives du 7 juin dernier, le fils de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, assassiné en février 2005, avait été
chargé de former un nouveau gouvernement à la mi-septembre par le président Michel Souleïmane.
Il avait jeté l'éponge une première fois début septembre, accusant l'opposition de lui mettre des bâtons dans les roues.
Un réchauffement des relations entre la Syrie et l'Arabie saoudite ces dernières semaines a contribué à aplanir les divergences entre les deux parties.
Hariri est soutenu par les Etats-Unis et l'Arabie saoudite, tandis que la Syrie appuie l'opposition.