Après la Syrie et l'Iran, le Hezbollah nie à son tour être lié à la cargaison d'armes saisie mercredi par Tsahal à bord d'un navire. Israël affirme de son côté que les armes en provenance d'Iran étaient destinées au parti chiite libanais.
REUTERS - Le Hezbollah libanais a nié jeudi être le destinataire de l'arsenal dont Israël a annoncé la saisie, la veille, à bord d'un navire arraisonné en Méditerranée.
Selon la marine israélienne, plusieurs centaines de tonnes de roquettes et autres armements en provenance d'Iran et destinées à la milice chiite ont été découvertes dans les soutes du Francop, navire battant pavillon d'Antigua.
"Le Hezbollah nie tout lien avec les armes que l'ennemi sioniste prétend avoir extraites du Francop. Il condamne par la même occasion la piraterie israélienne dans les eaux internationales", déclare le mouvement dans un communiqué.
Les armes en question ont été découvertes dans une quarantaine de conteneurs dissimulés derrière des biens civils, a déclaré mercredi à la presse le contre-amiral israélien Ran Ben-Yehuda.
"Les armes sont venues d'Iran et étaient destinées au Hezbollah", a poursuivi l'officier israélien, selon lequel la cargaison aurait permis aux miliciens chiites de livrer bataille pendant un mois entier. Quatre mille roquettes tirées par le Hezbollah se sont abattues en Israël pendant les affrontements de l'été 2006.
Les conteneurs, a précisé Ran Ben-Yehuda, ont été chargés à Damiette, en Egypte, et devaient transiter par la Syrie. Damas et Téhéran nient toute implication.