logo

À la une de la presse, ce jeudi 24 juin, le match nul de la France face au Portugal (2-2), qui permet aux Bleus d’arriver en tête de leur groupe de l'Euro. Les discussions des 27 pays de l'UE à Bruxelles sur la Turquie et la Russie. La fermeture du journal hong-kongais pro-démocratie Apple Daily. Et une offre d’emploi pas ordinaire.

Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook

À la une de la presse, le match nul de l’équipe de France, mercredi 23 juin, face au Portugal, 2 à 2. À l’issue du premier tour, les Français arrivent en tête de leur groupe. Prochain rendez-vous: la Suisse, lundi 28 juin, pour les huitièmes de finale.

"Mission accomplie !": Le Parisien/Aujourd’hui en France salue le doublé de Karim Benzema, qui aurait enfin prouvé qu’il avait "réellement un plus à apporter" à l’équipe de France. "La Suisse au prochain numéro" : "Karim Benzema a enfin déposé le fardeau qui l’encombrait, cinq ans et huit mois après son dernier but en bleu", écrit le quotidien L'Équipe, visiblement soulagé, lui aussi. Prochain rendez-vous des Bleus, donc, la Suisse, ce sera à Bucarest, là où les attendent déjà six supporters français, qui avaient confondu Bucarest, la capitale roumaine avec Budapest, la capitale hongroise. Arrivés samedi dernier pour le match France-Hongrie, ces passionnés de foot, mais pas de géographie, ont découvert à la dernière minute, s’être trompés de destination. "Depuis l’aéroport, nous avons suivi des groupes de supporters. Nous pensions qu’il y avait des supporters hongrois qui allaient aussi au match. Nous les avons suivis". Le Figaro rapporte qu’il s’agissait, en réalité, de supporters ukrainiens. Les supporters français ont donc non seulement confondu Budapest et Bucarest mais également les couleurs hongroises (vert, blanc et rouge) et ukrainiennes (jaune et bleu).

À la une, également, les discussions qui débutent ce jeudi 24 juin à Bruxelles sur le renouvellement de l’accord migratoire, conclu en 2016, entre l'Union européenne et la Turquie. D'après Le Figaro, ce nouvel accord prévoit le déblocage de 3 milliards d’euros, pour la période 2022 à 2024. Un montant qui s’ajouterait aux 6 milliards d’euros déjà déboursés depuis 2016 pour la prise en charge des réfugiés accueillis en Turquie - près de 4 millions de personnes, actuellement, pour l’essentiel des Syriens, que l’UE cherche à éviter d’accueillir sur son sol. Le journal relève que ces discussions coïncident avec une accalmie dans les relations entre les Européens et le président turc, qui semble vouloir jouer, désormais, la carte de l'apaisement. Mais l'UE resterait, pour le moment, "sur ses gardes", selon Le Figaro – qui fait état du «scepticisme" de Bruxelles face au ton plus "conciliant" de Recep Tayyip Erdogan.

Les dirigeants de l’Union européenne vont aussi discuter de leurs relations avec la Russie et du dialogue à mener avec le président Vladimir Poutine. The Financial Times rapporte que Berlin et Paris proposent une "remise à zéro des compteurs" des relations du l'UE avec Moscou, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron jugeant 'nécessaire d’organiser des rencontres avec Vladimir Poutine pour traiter des sujets d'intérêt majeur pour l'UE". Une démarche qui ne fait toutefois pas l’unanimité au sein de l'Union. 'Pourquoi organiser un sommet avec Poutine s'il n’y a rien de positif à discuter ?", a notamment réagi un diplomate d’un pays de l'Est, qui juge la démarche franco-allemande "prématurée". Le quotidien britannique rappelle que le dialogue de l'UE avec le président russe est suspendu depuis l’annexion de la Crimée par la Russie, en 2014.

La Russie, qui affirme avoir effectué hier des tirs de semonce contre un navire britannique accusé d’être entré dans les eaux territoriales russes, en mer Noire. Si Londres dément ces affirmations, The Times juge toutefois nécessaire de rappeler à Vladimir Poutine qu'il ne parviendra pas à "stopper" les navires britanniques qui croisent au large de la Crimée, où des manoeuvres militaires associant les États-Unis, d’autres pays de l’Otan et l’Ukraine, doivent se tenir à partir de dimanche. Mais quelle que soit la réalité des informations diffusées de part et d’autre, l'important ne serait pas là. Le quotidien anglais The Guardian explique que le vrai destinataire du message britannique n’est pas le Kremlin, mais Pékin, qui scrutera avec beaucoup d’attention la mission internationale à laquelle participera le nouveau porte-avions britannique Queen Elizabeth en mer de Chine méridionale, vers la fin de cet été.

Pékin est accusé par les militants pro-démocratie de Hong-Kong d'avoir fait fermer le journal Apple Daily. Après vingt-six ans d'existence, le quotidien pro-démocratie de Hong Kong, bête noire du régime chinois, sort son dernier numéro aujourd'hui et la page d’accueil de son site n’est plus accessible. La fermeture du journal Apple Daily intervient alors qu’a débuté, hier, à Hong-Kong, le premier procès dans le cadre de la loi sur la sécurité nationale - cette loi controversée qui interdit tout acte relevant de la "sécession, de la subversion, du terrorisme et de la collusion avec les forces étrangères". Un texte dont la formulation très floue permet, en réalité, de réprimer toute voix dissidente, rappelle le site pro-démocratie Hong Kong Free Press.

On ne se quitte pas là-dessus. À celles et ceux qui ressentent, avec cette riante actualité, des fourmis dans les jambes et l’envie de se défouler un peu, je recommande de jeter un cil au Huffington Post, qui rapporte que les autorités de santé françaises organisent, samedi 26 juin, deux soirées test à Paris pour évaluer le risque de contamination au Covid-19, pour les personnes vaccinées. On cherche des volontaires pour la fièvre du samedi soir, version pandémie. À moins que vous n’ayez envie de partir très loin, loin de tout le monde. Auquel cas, j’ai aussi LA solution pour vous : la petite île de North Ronaldsay, au large de l'Écosse, est à la recherche d’un gardien de clôture à mouton. Le travail consiste à diriger la consolidation d’un mur historique érigé au XIXe siècle, pour abriter les moutons des vagues et des rafales. Le temps de travail est de 10 heures par semaine - ce qui laisse beaucoup de temps libre pour regarder la mer, méditer et vagabonder… Lu dans The Herald Scotland.

Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.