Abdullah Abdullah, le rival du président sortant Hamid Karzaï à la présidentielle afghane, pose ses conditions. Des membres de son équipe ont annoncé, ce samedi, qu'il exigeait des garanties sur un déroulement régulier du scrutin d'ici à la fin de la journée sous peine d'en boycotter le second tour, le 7 novembre.

"Nous ne participerons pas à une élection qui ne sera pas transparente et sans fraudes", a précisé un responsable de son équipe de campagne. "Le Dr Abdullah annoncera sa décision lors d'une conférence de presse demain" dimanche. 

Le second tour de la présidentielle afghane, prévu le 7 novembre, doit opposer l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah au président sortant Hamid Karzaï. Le premier tour avait été entaché de violences et de fraudes massives en faveur de M. Karzaï. La participation avait, en outre, été assez faible (38,7 %).

Au début de la semaine, M. Abdullah avait demandé le limogeage du chef de la Commission électorale indépendante (IEC) chargée de l'organisation du scrutin, qu'il accuse de complaisance à l'égard du président sortant.