Après avoir dominé la majeure partie du match, Castres s'est incliné devant Perpignan lors de la 11e journée du championnat (17-15). Les Catalans, champions de France en titre, reprennent provisoirement la tête du classement.
AFP - Le champion en titre, Perpignan, a repris provisoirement la première place du Top 14 à Castres en s'imposant à l'arraché (17-15) après avoir subi pendant plus d'une heure la loi de Castres, vendredi soir à domicile en match avancé de la 11e journée.
Avant les autres matches de la journée, samedi, l'USAP compte 35 points, soit un de plus que leurs adversaires du jour, qui ont pris le bonus défensif.
Les Catalans, menés de neuf points à la pause, sont revenus à l'heure de jeu, grâce à un essai de pénalisation et un autre du talonneur Guilhem Guirado.
Les Castrais, à l'image du sans-faute de leur ouvreur Teulet, dominaient la première période en profitant des atermoiements des Catalans, auteurs de nombreuses fautes de main. Les Tarnais prenaient le large au score après quatre pénalités successives du même Teulet (12-0, 33e).
Souvent indisciplinés et mis sous pression, les hommes de Jacques Brunel commençaient à se mettre dans le bon sens après 25 minutes, comme sur ce ballon cafouillé par les Tarnais devant Mermoz. Teulet s'interposait et évitait l'essai.
Les Catalans ouvraient leur compteur de points peu avant la pause par une pénalité de Porical après un ballon conservé au sol par Tekori, et réduisaient l'écart (3-12).
Au retour sur la pelouse d'Aimé-Giral, l'USAP, plus constant, se rapprochait au score grâce à un essai de pénalisation sifflé par M. Rosich, sanctionnant les Castrais dépassés, à l'image de Bonello, sur un groupé pénétrant des Perpignanais (10-12, 48e).
La pression de Perpignan, qui subissait une nouvelle pénalité de Teulet, auteur d'un sans-faute, aboutissait à un essai en coin de Guirado, entré à la place de Tincu. La transformation de Porical donnait, pour la première fois, l'avantage aux équipiers de Mermoz (17-15, 65e).
Un mince écart de deux points que l'USAP conservait jusqu'au bout malgré les tentatives de Castres, à l'image d'un dernier contre mené par Tillous-Bordes et Audrin. Les spectateurs d'Aimé-Giral pouvaient respirer à la sirène.