
Lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le président français Emmanuel Macron a rappelé, vendredi, l'attachement indéfectible de la France à la sécurité d'Israël, et insisté sur "l'urgence d'un retour à la paix".
Emmanuel Macron a insisté, vendredi 14 mai, sur "l'urgence d'un retour à la paix" au Proche-Orient, soulignant lors d'un entretien avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le "droit à se défendre" d'Israël tout en disant "sa préoccupation au sujet des populations civiles à Gaza".
Poursuivant ses contacts "pour mettre un terme à l'escalade de violence au Proche-Orient", le chef de l'État a eu un entretien avec Benjamin Netanyahu à qui il a "présenté ses condoléances" pour les victimes des tirs "revendiqués par le Hamas et d'autres groupes terroristes" qu'il a, "une nouvelle fois, fermement condamnés", a indiqué l'Élysée dans un communiqué.
Hier avec le Président de l’Autorité palestinienne, aujourd’hui avec le Premier ministre israélien, le Président @EmmanuelMacron poursuit ses échanges pour mettre un terme à l’escalade de violence au Proche-Orient.https://t.co/qN0UYsOyhx
— Élysée (@Elysee) May 14, 2021"La France prendra toute sa part"
"En ce jour anniversaire de la création de l'État d'Israël, le président de la République a rappelé son attachement indéfectible à la sécurité d'Israël et de son droit à se défendre dans le respect du droit international", a ajouté l'Élysée.
Soulignant "l'urgence d'un retour à la paix", Emmanuel Macron, qui s'était entretenu jeudi avec le président palestinien Mahmoud Abbas, a également fait part à Benjamin Netanyahu "de sa préoccupation au sujet des populations civiles à Gaza".
"La France prendra toute sa part à la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies qui se tiendra ce dimanche" à 14 h pour aborder le conflit, ajoute le communiqué.
Depuis lundi, début d'un nouveau cycle de violences, 119 Palestiniens, parmi lesquels 31 enfants, ont été tués dans la bande de Gaza, et 830 personnes ont été blessées, selon les autorités locales.
En Israël, où le bouclier antimissile "Dôme de fer" a intercepté environ 90 % des quelque 1 800 roquettes tirées cette semaine, le bilan est passé à neuf morts et des centaines de blessés.
Avec AFP