
Samedi marquait la nouvelle édition de l'Earth Hour, une initiative lancée par le WWF en 2007 et destinée à alerter sur le changement climatique. Successivement, au fil des fuseaux horaires, des villes du monde entier se sont plongées dans le noir pendant une heure.
Le Colisée à Rome, la place Rouge à Moscou, les gratte-ciel de Hong Kong plongés dans le noir. Des villes du monde entier ont éteint leurs lumières pendant une heure samedi 27 mars pour l'Earth Hour, une opération destinée à mobiliser contre le changement climatique et pour la sauvegarde de la nature.
L'événement a commencé dans les métropoles asiatiques, où les lumières des gratte-ciel se sont éteintes à 20 h 30, heure locale. À Singapour, les gens ont regardé les tours s'éteindre sur le front de mer. Dans un parc voisin, Gardens by the Bay, des sculptures à l'allure futuriste ont vu leurs lumières disparaître également. À Hong Kong, des forêts d'immeubles se sont retrouvées dans l'obscurité, tout comme la porte historique Namdaemun à Séoul. En Thaïlande, le très populaire centre commercial CentralWorld de Bangkok a déclenché un compte à rebours et, à 20 h 30, ses vitrines extérieures se sont éteintes pendant une heure.
Des villes d'Asie et d'Australie ont éteint leurs lumières pendant une heure pour marquer #EarthHour , qui a été conçu pour se concentrer sur la conservation de la nature et le changement climatique ???? @Reuters pic.twitter.com/8sP5gOE206
— AsieNews (@AsiaNews_FR) March 27, 2021En Europe, de nombreux sites et monuments ont successivement été plongés dans l'obscurité, au fil des fuseaux horaire : le Colisée à Rome, la place Rouge à Moscou, la porte de Brandebourg à Berlin, le palais de Westminster et les enseignes lumineuses de Piccadilly Circus à Londres ou encore les trois étages de la Tour Eiffel à Paris.
Il #Colosseo a #Roma, Palazzo Vecchio a #Firenze e l'Arena di #Verona ????????????
L'Ora della #Terra è arrivata anche in #Italia, ora aspettiamo le vostre foto a lume di candela, ognuno di noi può fare la sua parte per il #pianeta #Connect2Earth #EarthHour2021 #EarthHour pic.twitter.com/zaPnSLXf5U
La célèbre Sagrada Familia d'Antoni Gaudi à Barcelone, dans le nord-est de l'Espagne, et le château impérial de Schönbrunn à Vienne figurent également parmi les sites qui ont éteint leurs feux.
"C'est fantastique que le Parlement soit une fois encore partie prenante de l'Earth Hour, rejoignant d'autres monuments dans le pays et dans le monde pour accroître la prise de conscience du changement climatique", s'est félicitée Lindsay Hoyle, présidente de la Chambre des communes au Royaume-Uni.
Enfin, suivant le soleil, ce sont les monuments d'Amérique qui ont ensuite éteint leurs feux, de l'obélisque du centre de Buenos Aires au musée de Demain à Rio de Janeiro en passant par le gratte-ciel BBVA à Mexico.
"La nature en chute libre"
Cette mobilisation annuelle ("Heure de la planète" en français) est destinée à appeler à l'action contre le changement climatique et pour l'environnement.
Cette année, les organisateurs ont voulu mettre en évidence le lien entre la destruction de la nature et l'incidence croissante des maladies comme le Covid-19. "Qu'il s'agisse du déclin des pollinisateurs, de la diminution du nombre des poissons dans les océans et les rivières, de la disparition des forêts ou de la perte plus générale de la biodiversité, les preuves s'accumulent selon lesquelles la nature est en chute libre", a dit Marco Lambertini, le directeur général du WWF, qui organise l'Earth Hour depuis 2007.
"Protéger la nature est notre responsabilité morale, mais la perdre accroît également notre vulnérabilité face aux pandémies, accélère le changement climatique et menace notre sécurité alimentaire", a-t-il ajouté.
Avec AFP