
Les Israéliens votent mardi, pour les les quatrièmes législatives en deux ans. Mais cette fois, l'économie devient la préoccupation numéro un des électeurs. Depuis le précédent scrutin, le paysage économique a radicalement changé.
La crise du Covid-19 est passée par là, et comme dans de nombreux pays, elle a laissé des traces : un chômage qui a bondi, une récession encore jamais connue dans l'histoire de ce jeune pays, des inégalités importantes entre régions et populations qui commençaient à se résorber très doucement avant la crise et qui se sont brutalement accentuées.
On comprend donc pourquoi ces questions économiques devancent largement celle, plus traditionnelle, de la sécurité. Et il faut dire que la lumière commence enfin à apparaître au bout du tunnel de la pandémie. Avec une campagne de vaccination rapide comme nul part ailleurs dans le monde (51 % de la population vaccinée à deux doses – le deuxième pays, le Chili, a immunisé seulement 15 % de sa population).
Si bien que la vie reprend. Le chômage devrait baisser. Le prochain gouvernement devra, à côté de la relance, s'attaquer aux problèmes structurels du pays, comme les inégalités ou encore le (très cher) coût de la vie, expliquait à France 24 l'attaché économique de l'ambassade d'Israël en France, Yaron Schrotter.