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Un an jour pour jour après l'annonce du premier confinement en France, l'épidémie joue "les prolongations" a reconnu, mardi, devant les députés, le Premier ministre. Emmanuel Macron a assuré que de "nouvelles décisions" seraient prises dans "les jours qui viennent" alors que la situation se tend de plus en plus dans les hôpitaux franciliens.
Devant l'Assemblée nationale, Jean Castex a expliqué, mardi 16 mars, que la France est entrée dans "une forme de troisième vague" de l'épidémie de coronavirus, "caractérisée par des variants nombreux". Selon le Premier ministre, la vaccination reste "au premier rang de la stratégie" pour tenter de l'endiguer malgré le coup de frein lié à la suspension d'AstraZeneca en France.
"L'épidémie joue les prolongations", a souligné Jean Castex devant les députés, un an jour pour jour après qu'Emmanuel Macron a ordonné le premier confinement.
Après avoir observé quelques secondes de silence pour les quelque 90 000 morts du Covid, à l'invitation de la présidente du groupe de députés PS Valérie Rabault, le Premier ministre a appelé à "respecter plus que jamais les gestes élémentaires qui depuis un an constituent une garantie solidaire face à la progression pandémique".
La situation épidémique est très tendue dans plusieurs départements, à commencer par ceux d'Île-de-France, où les services de réanimation à l'hôpital ont atteint les seuils de saturation.
Le taux d'incidence a de nouveau grimpé à 418 nouveaux cas de contamination pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours dans la région, bien au-dessus du seuil dit d'"alerte maximale" des autorités sanitaires (250) qui a lui été dépassé au niveau national, selon les derniers chiffres arrêtés à samedi.
Interrogé dans la soirée sur BFM TV, Jean Castex a assuré que "le moment est venu pour envisager des dispositions pour la région parisienne".
"On est dans une situation préoccupante et critique et, très clairement, des mesures du type de celles auxquelles on a eu recours dans les autres parties du territoire sont sur la table ce soir", a-t-il ajouté, en référence aux confinements mis en place le week-end dans les agglomérations de Nice, Dunkerque et le Pas-de-Calais.
Pression sur les services de réanimation
Le président Emmanuel Macron a assuré que de "nouvelles décisions" seraient prises dans "les jours qui viennent". Il a reçu mardi une délégation du comité scientifique qui, dans son dernier avis, préconise notamment de ne fermer les écoles qu'en "dernier recours".
Le chef de l'État devait ensuite s'entretenir par visioconférence avec des réanimateurs. Mais d'éventuelles décisions ne seront prises que lors du conseil de défense sanitaire, prévu mercredi matin.
La France a recensé 29 975 nouvelles contaminations au coronavirus en l'espace de 24 heures tandis que 320 décès ont été enregistrés en milieu hospitalier, ont annoncé les autorités sanitaires.
La pression hospitalière demeure quant à elle à un niveau extrêmement élevé avec 25 492 personnes soignées dans les hôpitaux français (+23 en 24 heures) dont 4 239 dans les services de réanimation (+20).
Sur le front des vaccinations, les autorités font état de 5 295 735 premières injections réalisées en France, soit 144 104 de plus en 24heures, dans un contexte marqué par la suspension, comme dans plusieurs autres pays, de l'administration des vaccins contre le coronavirus produits par AstraZeneca.
Avec Reuters et AFP