Au menu de cette revue de presse du vendredi 12 mars : les vaccins contre le Covid-19 répondent – notamment – à des questions de géopolitique, il y a bientôt 10 ans jour pour jour commençait le terrible conflit syrien, et la cérémonie des César va se dérouler dans un contexte morose.
En Europe, la Norvège, l'Islande et le Danemark suspendent l'utilisation du vaccin de la société anglo-suédoise AstraZeneca. Le quotidien danois Jyllands-Posten en fait sa une : cette suspension a été décidée au nom du principe de précaution après des cas de caillots sanguins chez des patients. En Italie, le Corriere della Sera explique que cinq morts suspectes font l'objet d'une enquête. Le Monde s'intéresse pour sa part au vaccin vu comme "l'arme géopolitique la plus disputée".
Lundi, cela fera 10 ans que la guerre en Syrie a éclaté. "Au terme de cette décennie de sang – 300 000 morts et 11 millions de déplacés –, les révolutionnaires syriens sont vaincus et amers. Le président Assad partage son pays en lambeaux avec ses sauveurs iraniens et russes", déplore Le Figaro. Le texte d'une romancière syrienne en exil est publié par Libération. "J'ai connu le corps syrien noble et fier, et je connais le corps syrien humilié et offensé", écrit Samar Yazbek.
La 46e cérémonie des César se déroule vendredi. Mais Le Parisien annonce que cette soirée de récompenses du cinéma français "aura un goût amer pour un secteur qui ne voit aucun signe d'une réouverture des salles". Elles sont fermées depuis quatre mois et demi après avoir déjà été mises à l'arrêt trois mois au printemps dernier.