Diar Echems, ce sont des dizaines de constructions de fortune collées les unes aux autres. Notre correspondant à Alger est allé à la rencontre des habitants de cette cité qui se sont opposés à la police pour réclamer des logements décents.
En français, le nom de la cité Diar Echems signifie "les maisons du soleil". Mais ce nom ne reflète aucunement la situation dans laquelle vivent les 1 500 familles du quartier. Diar Echems, ce sont des dizaines de constructions de fortune collées les unes aux autres, de minuscules logements F1 et F2 construits sous la colonisation française.
Cette semaine, la cité est devenue tristement célèbre. Elle est sortie de l’anonymat suite aux violentes émeutes qui ont éclaté, lundi 19 et mardi 20 octobre, dans le quartier. Des événements qui ont fait la une de la presse algérienne et des chaînes de télévision étrangères.
Pour connaître les raisons de cette révolte subite et violente, FRANCE 24 est allé à la rencontre des jeunes qui ont donné, deux jours durant, du fil à retordre à la police anti-émeute. Voyage à l’intérieur d’une véritable favela algérienne.
En duplex d'Alger, Fayçal Métaoui, journaliste pour le quotidien algérien "El Watan", témoigne des manifestations de colère qui envahissent la ville.