Le vaccin de Johnson & Johnson a reçu en urgence samedi le feu vert des autorités américaines, une "nouvelle formidable" pour le président Joe Biden, qui a cependant appelé à "ne pas baisser la garde" face à l'épidémie.
Les États-Unis ont accordé, samedi 27 février, une autorisation en urgence au vaccin de Johnson & Johnson. Ce vaccin unidose, qui peut être stocké à des températures de réfrigérateur, rejoint ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna dans l'immense campagne de vaccination aux États-Unis, où la pandémie a fait plus de 500 000 morts.
Après avoir étudié en détail les données des essais cliniques, conduits sur plus de 43 000 personnes, un comité d'experts avait recommandé vendredi la mise sur le marché du vaccin de l'entreprise américaine.
Au moins trois millions de doses du produit sont prêtes à être distribuées dès la semaine prochaine, selon le gouvernement américain. Johnson & Johnson s'est engagé à fournir 100 millions de doses aux États-Unis avant la fin du mois de juin.
"Ne pas baisser la garde"
"C'est une nouvelle formidable pour tous les Américains, et un pas encourageant dans nos efforts pour mettre fin à la crise", a affirmé Joe Biden dans un communiqué. "Mais nous ne pouvons pas baisser la garde ni tenir pour acquis que la victoire est inévitable", a-t-il ajouté.
Avec 600 millions de doses commandées au total à Pfizer et Moderna, les États-Unis disposeront, d'ici la fin juillet, d'assez de vaccins pour immuniser la quasi-totalité de la population. L'ajout de celles de Johnson & Johnson pourrait encore accélérer la campagne de vaccination.
La pandémie a fait plus de 2,5 millions de morts dans le monde depuis décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP samedi. Plus de 113 374 410 cas d'infection ont été diagnostiqués.
Les États-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 510 467 morts, devant le Brésil (252 835), le Mexique (184 474), l'Inde (156 938) et le Royaume-Uni (122 415).
Avec AFP